02/11/2016, 14:30
Un nouveau sujet mi-informatif, mi-exorcisme.
Cette année, j'ai décidé de m'intéresser à l'IFComp, le principal concours anglophone de fictions interactives de l'hiver (en partie à cause de l'annulation de l'édition 2016 des prix Windhammer).
L'IFComp se veut un concours généraliste, acceptant toutes les formes de littérature numérique. Dans la pratique, cela regroupe surtout les trois catégories explicitement listées :
Pour prendre une comparaison imagée, les interpréteurs sont pour moi l'équivalent de l'interface de Monkey Island 1 : une belle couche de complexité inutile, à laquelle on a trouvé des alternatives modernes beaucoup plus ergonomiques et pas moins performantes (il suffit de jouer à n'importe quel point-and-click moderne).
Le truc, c'est que l'IFComp était initialement (le concours est deux fois plus vieux que le Yaz', c'est dire qu'il en vu passer) un concours de jeux à interpréteur uniquement. Il a évolué avec son temps, mais une partie de sa communauté conserve un attachement émotionnel très fort à ce format. D'où cette année encore plus de 40% de jeux à interpréteur parmi les participants (26/58 pour être précis). Et, à ce jour, aucun jeu à liens cliquables ne l'a jamais gagné.
Évidemment, je ne me suis rendu compte de cela qu'après avoir mis le pied dans l'engrenage (je savais bien sûr qu'il y aurait ce type de jeux, mais avait largement sous-estimé leur présence et influence) et m'être moralement engagé à tout lire.
Pouvez-vous deviner la suite ?
Cette année, j'ai décidé de m'intéresser à l'IFComp, le principal concours anglophone de fictions interactives de l'hiver (en partie à cause de l'annulation de l'édition 2016 des prix Windhammer).
L'IFComp se veut un concours généraliste, acceptant toutes les formes de littérature numérique. Dans la pratique, cela regroupe surtout les trois catégories explicitement listées :
- Les CYOA, soit grosso modo les LVH
- Les aventures hypertextuelles, c'est-à-dire à peu près la même chose (la différence est un peu tirée par les cheveux selon moi, je vous laisse lire pour les curieux)
- Les jeux à interpréteur. Mais si, vous savez, ces très vieux jeux où vous écrivez vos actions (par exemple : CUT THE GOBLIN IN HALF WITH MY MIGHTY VORPAL SWORD) et le programme obéit, ou plutôt, la plupart du temps, vous dit qu'il ne comprend pas votre demande et vous vous retrouvez à employer une sorte de petit nègre pour communiquer avec lui (HIT GOBLIN WITH SWORD).
Pour prendre une comparaison imagée, les interpréteurs sont pour moi l'équivalent de l'interface de Monkey Island 1 : une belle couche de complexité inutile, à laquelle on a trouvé des alternatives modernes beaucoup plus ergonomiques et pas moins performantes (il suffit de jouer à n'importe quel point-and-click moderne).
Le truc, c'est que l'IFComp était initialement (le concours est deux fois plus vieux que le Yaz', c'est dire qu'il en vu passer) un concours de jeux à interpréteur uniquement. Il a évolué avec son temps, mais une partie de sa communauté conserve un attachement émotionnel très fort à ce format. D'où cette année encore plus de 40% de jeux à interpréteur parmi les participants (26/58 pour être précis). Et, à ce jour, aucun jeu à liens cliquables ne l'a jamais gagné.
Évidemment, je ne me suis rendu compte de cela qu'après avoir mis le pied dans l'engrenage (je savais bien sûr qu'il y aurait ce type de jeux, mais avait largement sous-estimé leur présence et influence) et m'être moralement engagé à tout lire.
Pouvez-vous deviner la suite ?