Le premier livre de la série est le plus classique mais aussi le plus solide d'un point de vue structurel (une qualité essentielle, comme on s'en rend compte avec les deux suivants...). Ce n'est pas le plus marquant, mais il est sympathique et vif. Les éléments mythologiques qu'on y retrouve à la pelle en font une oeuvre originale et c'est, somme toute, un livre qu'on a plaisir à jouer.
Le deuxième a beaucoup de potentiel, mais il est tellement mal ficelé qu'il le gâche. La cour du roi Minos, où se situe l'essentiel de l'histoire, offre des personnages fouillés, des histoires secondaires intéressantes et des intrigues palpitantes, mais la non-linéarité du livre est arrangée de telle façon qu'on ne peut saisir qu'une très petite fraction de tout ça au cours d'une tentative donnée. Les choix que l'on est amené à faire nous ferment systématiquement beaucoup de possibilités, ce qui se révèle très frustrant.
Le troisième livre est frustrant, mais je ne l'ai pas trouvé aussi mauvais qu'Aragorn et JFM. Il suit un rythme et une logique très différents de ceux de la grande majorité des LDVH, ce qui se révèle un peu déroutant et parfois agaçant (d'autant que l'oeuvre est très longue). Le livre consiste en une succession de rencontres indépendantes (comme le premier, notez bien) sur le chemin que va devoir suivre Althéos pour rentrer chez lui. Le but en lui-même n'est pas fantastiquement excitant et les délais et obstacles innombrables peuvent agacer. Le marchand phénicien qu'on n'arrête pas de croiser (Markos, je crois) est un personnage très irritant. Pourtant, j'ai apprécié l'atmosphère générale du livre, qui est désabusée et assez amère. Althéos doit faire face à la perte de sens qui suit l'accomplissement de sa quête héroïque. Il est ballotté au gré du hasard et du plaisir des dieux, privé du rôle qu'il avait dans les deux premiers livres. Son aventure n'a plus vraiment de signification, mais il n'arrive pas à la terminer.
J'ai personnellement adoré toute la fin. C'est peut-être la meilleure conclusion d'un LDVH que j'ai jamais vue (et je dis ça en ayant joué à "L'ancienne prophétie", aux "Esclaves de l'éternité, à "La créature venue du chaos", etc.).
Le deuxième a beaucoup de potentiel, mais il est tellement mal ficelé qu'il le gâche. La cour du roi Minos, où se situe l'essentiel de l'histoire, offre des personnages fouillés, des histoires secondaires intéressantes et des intrigues palpitantes, mais la non-linéarité du livre est arrangée de telle façon qu'on ne peut saisir qu'une très petite fraction de tout ça au cours d'une tentative donnée. Les choix que l'on est amené à faire nous ferment systématiquement beaucoup de possibilités, ce qui se révèle très frustrant.
Le troisième livre est frustrant, mais je ne l'ai pas trouvé aussi mauvais qu'Aragorn et JFM. Il suit un rythme et une logique très différents de ceux de la grande majorité des LDVH, ce qui se révèle un peu déroutant et parfois agaçant (d'autant que l'oeuvre est très longue). Le livre consiste en une succession de rencontres indépendantes (comme le premier, notez bien) sur le chemin que va devoir suivre Althéos pour rentrer chez lui. Le but en lui-même n'est pas fantastiquement excitant et les délais et obstacles innombrables peuvent agacer. Le marchand phénicien qu'on n'arrête pas de croiser (Markos, je crois) est un personnage très irritant. Pourtant, j'ai apprécié l'atmosphère générale du livre, qui est désabusée et assez amère. Althéos doit faire face à la perte de sens qui suit l'accomplissement de sa quête héroïque. Il est ballotté au gré du hasard et du plaisir des dieux, privé du rôle qu'il avait dans les deux premiers livres. Son aventure n'a plus vraiment de signification, mais il n'arrive pas à la terminer.
J'ai personnellement adoré toute la fin. C'est peut-être la meilleure conclusion d'un LDVH que j'ai jamais vue (et je dis ça en ayant joué à "L'ancienne prophétie", aux "Esclaves de l'éternité, à "La créature venue du chaos", etc.).