Première aventure que je lis cette année en espérant (une nouvelle fois) pouvoir voter.
AVH très intimiste, une sorte de huis clos familial, basé sur des passions exacerbées, le drame en toile de fond, digne d'une tragédie shakespearienne. J'ai trouvé le style vraiment bon avec des passages excellents de poésie dans les descriptions notamment. Mention spéciale pour le premier paragraphe et le 15 que j'ai beaucoup aimé. C'est suggéré, par touches, en sublimant des détails qui donnent du relief à l'ensemble de la scène. Bravo pour cette sensibilité non feinte.
Le format 50 paragraphes impose des choix dans l'aspect ludique, ce qui amène immanquablement à des circonvolutions parfois alambiquées au détriment de la cohérence. Le côté "jeu" passe donc (un peu) au second plan, faisant de nous (presque) un spectateur impuissant de cette nuit où tout bascule, où l'on cherche désespérément (et maladroitement) à rattraper les erreurs du passé et ces non-dits trop durablement enracinés dans les cœurs meurtris. Mais la rapidité des évènements nous emporte et empêche de recoller les morceaux de relations familiales forcément exacerbées, où les protagonistes, tiraillés entre sentiments, pardon et cet honneur désuet en guise de fardeau (qui sied à leurs rangs) sont entrainés sans retour possible vers le drame inévitable.
Très bon moment de lecture !
AVH très intimiste, une sorte de huis clos familial, basé sur des passions exacerbées, le drame en toile de fond, digne d'une tragédie shakespearienne. J'ai trouvé le style vraiment bon avec des passages excellents de poésie dans les descriptions notamment. Mention spéciale pour le premier paragraphe et le 15 que j'ai beaucoup aimé. C'est suggéré, par touches, en sublimant des détails qui donnent du relief à l'ensemble de la scène. Bravo pour cette sensibilité non feinte.
Le format 50 paragraphes impose des choix dans l'aspect ludique, ce qui amène immanquablement à des circonvolutions parfois alambiquées au détriment de la cohérence. Le côté "jeu" passe donc (un peu) au second plan, faisant de nous (presque) un spectateur impuissant de cette nuit où tout bascule, où l'on cherche désespérément (et maladroitement) à rattraper les erreurs du passé et ces non-dits trop durablement enracinés dans les cœurs meurtris. Mais la rapidité des évènements nous emporte et empêche de recoller les morceaux de relations familiales forcément exacerbées, où les protagonistes, tiraillés entre sentiments, pardon et cet honneur désuet en guise de fardeau (qui sied à leurs rangs) sont entrainés sans retour possible vers le drame inévitable.
Très bon moment de lecture !