22/05/2016, 20:36
Dans cette mini-AVH inhabituelle, située dans le monde réel, on incarne un sculpteur qui a décidé de réaliser une oeuvre de taille importante (un visage féminin) au flanc d'une montagne.
J'évacue tout de suite une critique : l'AVH ne tire pas un grand parti du thème de ce mini-Yaz. Notre héros a l'idée de ce projet parce que son arrière-grand-père avait sculpté à cet endroit un visage féminin (dont les éléments n'ont presque rien laissé). Ce n'est pas une utilisation artificielle du thème, mais elle est assez superflue, ne jouant pas un rôle significatif en-dehors de l'introduction.
Le véritable thème de l'aventure est en réalité la difficulté de la création artistique. Elle est remarquablement bien décrite : la motivation qui ne tarde pas à faiblir et doit être remplacée par l'endurance, les frustrations qui viennent de toutes parts, la lassitude qui naît de la monotonie de tant de tâches néanmoins essentielles, la dérobade éternelle de l'inspiration, l'angoisse de ne rien imaginer qui mérite d'être créé, et ainsi de suite et ainsi de suite, jusqu'à la délivrance qu'apporte l'achèvement de l'oeuvre. J'ai retrouvé là-dedans beaucoup d'émotions qui me sont des plus familières !
La difficulté est relativement faible et il me paraît probable de réussir du premier coup.
La principale cause d'échec est simplement de décider de renoncer (ou de ne pas retourner achever l'ouvrage). Faire de notre seule volonté la différence entre la réussite ou l'échec est quelque chose de fort original, que j'ai trouvé très approprié au sujet.
(Il est possible de craquer sans l'avoir décidé, si on a perdu trop de temps et qu'on a par ailleurs fait quelques choix mauvais pour les nerfs, mais ce n'est pas extrêmement probable.)
Bref, une expérience très intéressante, saisissante et originale, qui ne ressemble à aucune autre AVH que je connaisse.
J'évacue tout de suite une critique : l'AVH ne tire pas un grand parti du thème de ce mini-Yaz. Notre héros a l'idée de ce projet parce que son arrière-grand-père avait sculpté à cet endroit un visage féminin (dont les éléments n'ont presque rien laissé). Ce n'est pas une utilisation artificielle du thème, mais elle est assez superflue, ne jouant pas un rôle significatif en-dehors de l'introduction.
Le véritable thème de l'aventure est en réalité la difficulté de la création artistique. Elle est remarquablement bien décrite : la motivation qui ne tarde pas à faiblir et doit être remplacée par l'endurance, les frustrations qui viennent de toutes parts, la lassitude qui naît de la monotonie de tant de tâches néanmoins essentielles, la dérobade éternelle de l'inspiration, l'angoisse de ne rien imaginer qui mérite d'être créé, et ainsi de suite et ainsi de suite, jusqu'à la délivrance qu'apporte l'achèvement de l'oeuvre. J'ai retrouvé là-dedans beaucoup d'émotions qui me sont des plus familières !
La difficulté est relativement faible et il me paraît probable de réussir du premier coup.
La principale cause d'échec est simplement de décider de renoncer (ou de ne pas retourner achever l'ouvrage). Faire de notre seule volonté la différence entre la réussite ou l'échec est quelque chose de fort original, que j'ai trouvé très approprié au sujet.
(Il est possible de craquer sans l'avoir décidé, si on a perdu trop de temps et qu'on a par ailleurs fait quelques choix mauvais pour les nerfs, mais ce n'est pas extrêmement probable.)
Bref, une expérience très intéressante, saisissante et originale, qui ne ressemble à aucune autre AVH que je connaisse.