09/11/2015, 08:58
Merci et bravo pour ce feedback ultra complet! Tu couvres bien tous les défauts, qualités et caractéristiques majeures de l'aventure. Il n'y a pas grand chose que je peux contester, seulement en éclaircir quelques-uns, peut-être.
Ah si quand même, le point d'écart pour Labyrinthe, c'était avec Les Sabres d'Eshnar
A propos, quand tu parles de qualité d'écriture moindre qu'avec Valunazia, ça peut en effet s'expliquer par les quelques années de plus s'étant écoulées. Mais au cours de cette période, je n'ai pratiquement pas écrit et j'ai tendance à penser que le style progresse surtout avec l'expérience de plume plus que l'expérience tout court. Ou alors, une autre explication serait la narration au passé de la première personne qui serait plus élégante? Dans ce cas, il faudrait comparer Les Sabres ou le Cinquième Bataillon avec du Sang sous les Vignes pour savoir.
Sinon, tu as clairement raison de pointer du doigt la taille de l'aventure pour expliquer plusieurs points négatifs. Comme il s'agissait à la base d'un scénario pour jeu de rôle, je ne devais pas dépasser les 200 paragraphes. Mais je n'ai pas adapté l'ambition du scénario. D'où clairement une sous-utilisation des compétences et pas assez d'espace pour camper de manière plus réaliste les relations entre personnages, en particulier entre le héros et Saëmyanne.
Le fait qu'il s'agissait d'un jeu de rôle a aussi beaucoup conditionné l'AVH. Mon mot d'ordre était LIBERTE, pour se rapprocher encore plus des sensations d'un jdr.
D'où les règles volontairement denses. D'où le faible nombre de combats pour avoir la possibilité de camper aussi bien un intello scribouillard, un tchatcheur passe-partout qu'une brute de combat. D'où cette possibilité finale à laquelle je tenais de ne pas suivre la ligne héroïque classique. Au final, je reste assez content de cet aspect, je ne le renie pas même si en effet, insister sur la fibre fidèle du héros de temps en temps sans glisser furtivement quelques raisons d'être désenchanté de sa vie de famille était une erreur.
Mais clairement, je devrais faire une V2 de cette aventure je simplifierais le système de règles tout en essayant de conserver cette possibilité de jouer un personnage simplement érudit.
C'est une aventure que j'ai eu particulièrement de plaisir à écrire. A peine terminée j'avais eu l'envie de faire une suite avec les tribulations du même héros. Mais je ne savais pas si je devais repartir du 199 ou du 200. La plupart des lecteurs allaient terminer au 199 mais continuer à partir du 200 aurait été plus motivant en tant qu'auteur. Non pas comme incitation à trahir les siens mais tout simplement parce que j'avais bien plus d'idées sur le coup à imaginer de nouvelles aventures en tant que pirates, contrebandiers, mercenaires à partir de la cité félone de Givrecol, avec bien sûr le passé et les remords susceptibles de nous rattraper, être poursuivi par les autorités...
Cette hésitation m'a été fatale et il s'en est suivi une bonne période de fainéantise au final.
Ah si quand même, le point d'écart pour Labyrinthe, c'était avec Les Sabres d'Eshnar
A propos, quand tu parles de qualité d'écriture moindre qu'avec Valunazia, ça peut en effet s'expliquer par les quelques années de plus s'étant écoulées. Mais au cours de cette période, je n'ai pratiquement pas écrit et j'ai tendance à penser que le style progresse surtout avec l'expérience de plume plus que l'expérience tout court. Ou alors, une autre explication serait la narration au passé de la première personne qui serait plus élégante? Dans ce cas, il faudrait comparer Les Sabres ou le Cinquième Bataillon avec du Sang sous les Vignes pour savoir.
Sinon, tu as clairement raison de pointer du doigt la taille de l'aventure pour expliquer plusieurs points négatifs. Comme il s'agissait à la base d'un scénario pour jeu de rôle, je ne devais pas dépasser les 200 paragraphes. Mais je n'ai pas adapté l'ambition du scénario. D'où clairement une sous-utilisation des compétences et pas assez d'espace pour camper de manière plus réaliste les relations entre personnages, en particulier entre le héros et Saëmyanne.
Le fait qu'il s'agissait d'un jeu de rôle a aussi beaucoup conditionné l'AVH. Mon mot d'ordre était LIBERTE, pour se rapprocher encore plus des sensations d'un jdr.
D'où les règles volontairement denses. D'où le faible nombre de combats pour avoir la possibilité de camper aussi bien un intello scribouillard, un tchatcheur passe-partout qu'une brute de combat. D'où cette possibilité finale à laquelle je tenais de ne pas suivre la ligne héroïque classique. Au final, je reste assez content de cet aspect, je ne le renie pas même si en effet, insister sur la fibre fidèle du héros de temps en temps sans glisser furtivement quelques raisons d'être désenchanté de sa vie de famille était une erreur.
Mais clairement, je devrais faire une V2 de cette aventure je simplifierais le système de règles tout en essayant de conserver cette possibilité de jouer un personnage simplement érudit.
C'est une aventure que j'ai eu particulièrement de plaisir à écrire. A peine terminée j'avais eu l'envie de faire une suite avec les tribulations du même héros. Mais je ne savais pas si je devais repartir du 199 ou du 200. La plupart des lecteurs allaient terminer au 199 mais continuer à partir du 200 aurait été plus motivant en tant qu'auteur. Non pas comme incitation à trahir les siens mais tout simplement parce que j'avais bien plus d'idées sur le coup à imaginer de nouvelles aventures en tant que pirates, contrebandiers, mercenaires à partir de la cité félone de Givrecol, avec bien sûr le passé et les remords susceptibles de nous rattraper, être poursuivi par les autorités...
Cette hésitation m'a été fatale et il s'en est suivi une bonne période de fainéantise au final.