Bon, tâchons de répondre.
Premièrement, si je te suis bien, une des raisons pour lesquelles les LDVELH sont considérés comme un genre enfantin, cest quil s'agit en partie dun jeu et que le mot jeu serait indéracinablement lié à l'enfance. Or, je ne suis déjà pas d'accord avec ça : lamusement est aussi un besoin adulte. Cest peut-être un besoin issu de l'enfance (personnellement je dirais simplement que cest un besoin humain), mais ça nempêche en rien que les adultes jouent à des jeux (échecs, bridge, et en effet poker) considérés comme parfaitement adultes. Donc, je ne pense pas quon doit prendre en compte laspect jeu des LDVELH pour tenter dexpliquer la vision enfantine du genre, mais plutôt le type de jeu, et pourquoi les LDVELH se classent plus du côté de la bataille navale que des échecs.
Cest un premier point, la suite séloigne un peu du sujet dorigine. Tu dis que le jeu est contraire à « lélévation de ladulte », je ne suis absolument pas daccord. Certains jeux ne sont pas quamusement ou besoin daffirmation de sa supériorité (sentiment quau passage, je trouve très, très adulte, ou plutôt très humain, sans distinction dâge), de même quon peut pratiquer un sport pour se maintenir en forme, pour apprendre à se connaître, pour dépasser ses limites, et pas forcément pour la compétition.
Parmi ses jeux, les échecs sont au pinacle. Il ny a quà voir la fascination quexerce ce jeu : combien dauteurs, combien duvres littéraires en traitent directement ou indirectement ? Au passage, si vous navez pas encore lu le Joueur déchecs de Stefan Zweig, je vous le recommande vivement.
Deux citations pour appuyer mes dires :
« Il y a plus daventures sur un échiquier que sur toutes les mers du monde. » Pierre Mac Orlan.
« Si vous voulez détruire un homme, apprenez-lui les échecs. » Edgar Allan Poe.
On peut jouer aux échecs pour samuser, bien sûr, mais ce serait faire offense au roi des jeux que de le réduire à cela. Jouer aux échecs apporte réellement un enrichissement personnel, développe la compréhension, les facultés de réflexion. Les échecs sont un art et sont dailleurs présents dans absolument tous les arts. En composition (notez le mot à connotation artistique) échiquéenne, on compose un problème comme on compose un poème, une musique. Les échecs sont aussi une science et ont dailleurs permis dénormes progrès dans le domaine de lintelligence artificielle (tiens, ça me fait penser aux relations entre les LDVELH et la programmation informatique), à force de sacharner à créer des machines capables de rivaliser, puis de surpasser (encore que ce nest pas encore tout à fait le cas) lêtre humain.
Histoire quon ne me dise pas : OK, cest bien joli tout ça, mais en fin de compte les échecs sont lexception qui confirme la règle, je parlerais aussi des très adultes mots croisés (enrichissement culturel), et des jeux desprit quon pratiquait au siècle des lumières, exemple ultime délévation spirituelle.
Sur ce, bon appétit.
Premièrement, si je te suis bien, une des raisons pour lesquelles les LDVELH sont considérés comme un genre enfantin, cest quil s'agit en partie dun jeu et que le mot jeu serait indéracinablement lié à l'enfance. Or, je ne suis déjà pas d'accord avec ça : lamusement est aussi un besoin adulte. Cest peut-être un besoin issu de l'enfance (personnellement je dirais simplement que cest un besoin humain), mais ça nempêche en rien que les adultes jouent à des jeux (échecs, bridge, et en effet poker) considérés comme parfaitement adultes. Donc, je ne pense pas quon doit prendre en compte laspect jeu des LDVELH pour tenter dexpliquer la vision enfantine du genre, mais plutôt le type de jeu, et pourquoi les LDVELH se classent plus du côté de la bataille navale que des échecs.
Cest un premier point, la suite séloigne un peu du sujet dorigine. Tu dis que le jeu est contraire à « lélévation de ladulte », je ne suis absolument pas daccord. Certains jeux ne sont pas quamusement ou besoin daffirmation de sa supériorité (sentiment quau passage, je trouve très, très adulte, ou plutôt très humain, sans distinction dâge), de même quon peut pratiquer un sport pour se maintenir en forme, pour apprendre à se connaître, pour dépasser ses limites, et pas forcément pour la compétition.
Parmi ses jeux, les échecs sont au pinacle. Il ny a quà voir la fascination quexerce ce jeu : combien dauteurs, combien duvres littéraires en traitent directement ou indirectement ? Au passage, si vous navez pas encore lu le Joueur déchecs de Stefan Zweig, je vous le recommande vivement.
Deux citations pour appuyer mes dires :
« Il y a plus daventures sur un échiquier que sur toutes les mers du monde. » Pierre Mac Orlan.
« Si vous voulez détruire un homme, apprenez-lui les échecs. » Edgar Allan Poe.
On peut jouer aux échecs pour samuser, bien sûr, mais ce serait faire offense au roi des jeux que de le réduire à cela. Jouer aux échecs apporte réellement un enrichissement personnel, développe la compréhension, les facultés de réflexion. Les échecs sont un art et sont dailleurs présents dans absolument tous les arts. En composition (notez le mot à connotation artistique) échiquéenne, on compose un problème comme on compose un poème, une musique. Les échecs sont aussi une science et ont dailleurs permis dénormes progrès dans le domaine de lintelligence artificielle (tiens, ça me fait penser aux relations entre les LDVELH et la programmation informatique), à force de sacharner à créer des machines capables de rivaliser, puis de surpasser (encore que ce nest pas encore tout à fait le cas) lêtre humain.
Histoire quon ne me dise pas : OK, cest bien joli tout ça, mais en fin de compte les échecs sont lexception qui confirme la règle, je parlerais aussi des très adultes mots croisés (enrichissement culturel), et des jeux desprit quon pratiquait au siècle des lumières, exemple ultime délévation spirituelle.
Sur ce, bon appétit.