18/07/2015, 21:40
(Modification du message : 18/07/2015, 21:43 par Namron le Barbu.)
Voilà, j'ai fini cette AVH (en 3 essais). Et ce que j'en tire :
J'ai trouvé le début absolument fluide, brillant. Y a pas d'autre mot pour désigner une telle qualité dans une oeuvre. Plus je lis les aventures disponibles sur ce site, et plus je me réjouis d'être tombé sur des gens qui chérissent la langue française. (HS: ce qui me conforte dans l'idée d'être entouré de gens vertueux, puisque ça me motivera à faire d'avantage d'efforts dans mes écrits).
Un thème qui ne rappelle que trop bien Starship Troopers ou bien Mad Max, avec une touche d'insanité mentale, sans le plagier ni le parodier. Je pense même que la réflexion de la bande de sauvages est bien plus effrayante dans cette AVH, puisqu'il n'y a pas de héros à proprement parler, pas de promesse de happy end, et que ces maraudeurs ne sont pas les seuls dangers dans le coin.
Sur les personnages, j'ai souri à l'instant où Yâka m'a fait penser à Casca dans la série de mangas Berserk, de par son air ado bercée par ses hormones, tantôt incroyablement tenace et forte. Les autres m'ont paru trop caricaturés, mais ce n'est pas vilain en soi puisqu'il s'intègrent très bien à l'environnement (un alcoolique dans le groupe ? normal). Je n'ai pas vu de décalage dans la cohérence des choix, puisque dans ma tête de psychopathe je reste convaincu que les seuls survivants d'une telle apocalypse ne peuvent être que contraints à "placer en tête de liste" leurs besoins primaires, à savoir : sécurité, bouffe, et tout moyen de "lâcher la pression". S'ils laissent la place à des paramètres arbitraires (empathie, etc.), cela perturbe la sécurité et (on le voit bien) tout échec est synonyme de mort.
Mais trêve de psychologie, j'ai bien aimé les grosses bébêtes, avec suffisamment de crédibilité et de présence pour qu'on ne passe pas son temps à se demander comment ça fonctionnerait dans le vrai monde... mais plutôt à se demander si leurs crocs sont enduits ou non de poison mortel, ou si c'étaient pas plutôt leurs copines avec le gros dard qui arrivent en galopant sur les murs. Rien qu'à y penser j'en ai des frissons...
Le système de combat, nickel, pareil que pour Thierry Dicule j'ai bien apprécié le système simple, mais dont les effets diffèrent en fonction des prérequis : une arme plus efficace sur tel ou tel chose par exemple. Au début j'ai un peu paniqué en voyant que chaque personnage possède des munitions différentes... je me suis demandé si l'auteur était au courant que ce n'est pas très stratégique de faire cela, puisqu'une fois à cours de "ses" munitions, on ne peut pas s'en faire prêter. Puis j'ai réalisé que le jeu était jouable sans avoir à trop gérer cette facette, alors j'ai continué ma lecture. ça donne même un petit côté "cool", genre si t'as préféré tel ou tel personnage tu t'identifie à lui et tu fais des remarques sur ses préférences. Par exemple, j'aime bien Ebert malgré ses défauts.
J'aime beaucoup la fin, et >le PFA avant la fin (que je considère, à titre personnel, comme une fin valable !)<.
Le fait de jongler avec l'empathie est très intéressant, et c'est un paramètre que j'ai clairement identifié comme une plus-value au gameplay. Après je regrette que l'aventure soit courte, mais qui sait ? Peut-être que >l'auteur aura envie de narrer la suite des aventures, un jour, en format LDVELH<.
Mon seul véritable regret, c'est >l'absence des voix intérieures en plein milieu de partie. Au début, on entend une voix intérieure (concept que je trouvais vachement cool), puis à un moment donné plus rien<.
J'ai trouvé le début absolument fluide, brillant. Y a pas d'autre mot pour désigner une telle qualité dans une oeuvre. Plus je lis les aventures disponibles sur ce site, et plus je me réjouis d'être tombé sur des gens qui chérissent la langue française. (HS: ce qui me conforte dans l'idée d'être entouré de gens vertueux, puisque ça me motivera à faire d'avantage d'efforts dans mes écrits).
Un thème qui ne rappelle que trop bien Starship Troopers ou bien Mad Max, avec une touche d'insanité mentale, sans le plagier ni le parodier. Je pense même que la réflexion de la bande de sauvages est bien plus effrayante dans cette AVH, puisqu'il n'y a pas de héros à proprement parler, pas de promesse de happy end, et que ces maraudeurs ne sont pas les seuls dangers dans le coin.
Sur les personnages, j'ai souri à l'instant où Yâka m'a fait penser à Casca dans la série de mangas Berserk, de par son air ado bercée par ses hormones, tantôt incroyablement tenace et forte. Les autres m'ont paru trop caricaturés, mais ce n'est pas vilain en soi puisqu'il s'intègrent très bien à l'environnement (un alcoolique dans le groupe ? normal). Je n'ai pas vu de décalage dans la cohérence des choix, puisque dans ma tête de psychopathe je reste convaincu que les seuls survivants d'une telle apocalypse ne peuvent être que contraints à "placer en tête de liste" leurs besoins primaires, à savoir : sécurité, bouffe, et tout moyen de "lâcher la pression". S'ils laissent la place à des paramètres arbitraires (empathie, etc.), cela perturbe la sécurité et (on le voit bien) tout échec est synonyme de mort.
Mais trêve de psychologie, j'ai bien aimé les grosses bébêtes, avec suffisamment de crédibilité et de présence pour qu'on ne passe pas son temps à se demander comment ça fonctionnerait dans le vrai monde... mais plutôt à se demander si leurs crocs sont enduits ou non de poison mortel, ou si c'étaient pas plutôt leurs copines avec le gros dard qui arrivent en galopant sur les murs. Rien qu'à y penser j'en ai des frissons...
Le système de combat, nickel, pareil que pour Thierry Dicule j'ai bien apprécié le système simple, mais dont les effets diffèrent en fonction des prérequis : une arme plus efficace sur tel ou tel chose par exemple. Au début j'ai un peu paniqué en voyant que chaque personnage possède des munitions différentes... je me suis demandé si l'auteur était au courant que ce n'est pas très stratégique de faire cela, puisqu'une fois à cours de "ses" munitions, on ne peut pas s'en faire prêter. Puis j'ai réalisé que le jeu était jouable sans avoir à trop gérer cette facette, alors j'ai continué ma lecture. ça donne même un petit côté "cool", genre si t'as préféré tel ou tel personnage tu t'identifie à lui et tu fais des remarques sur ses préférences. Par exemple, j'aime bien Ebert malgré ses défauts.
J'aime beaucoup la fin, et >le PFA avant la fin (que je considère, à titre personnel, comme une fin valable !)<.
Le fait de jongler avec l'empathie est très intéressant, et c'est un paramètre que j'ai clairement identifié comme une plus-value au gameplay. Après je regrette que l'aventure soit courte, mais qui sait ? Peut-être que >l'auteur aura envie de narrer la suite des aventures, un jour, en format LDVELH<.
Mon seul véritable regret, c'est >l'absence des voix intérieures en plein milieu de partie. Au début, on entend une voix intérieure (concept que je trouvais vachement cool), puis à un moment donné plus rien<.