29/05/2015, 10:26
Précisons que je n’ai pas pu le commenter aussitôt que je l’aurais voulu, vu que ma clé USB m‘a démoli ces fichiers ( je mène une vie palpitante remplie d’aventures incroyables ) et que j’ai dû reprendre à zéro. C’est ainsi que Thierry Dicule a pu me coiffer au poteau. Je le hais . L’autre observation, c’est que je n’ai pas regardé ce qu’il a écrit en spoiler.
Cette mini-avh rappelle tout d’abord Paradoxes d’Akka en ce qu’on est renvoyé en arrière à répétition et qu’il semble impossible de perdre à moins de renoncer, donc qu’il d’agit d’une exploration pour trouver LE bon chemin. Il y a cependant un PFA
La construction est à mon sens encore mieux menée que dans Paradoxes, avec les Influences et les retours aux § marqués du symbole solaire déjà explorés, mais elle est d’une telle complexité qu’il est vain et illusoire ( en tout cas pour moi ) de vouloir s’en tirer sans faire un graphe et noter précisément les Influences et les renvois ( vous devriez voir le graphe que j’ai fait en Excel ); du coup, l’ambiance se trouve reléguée au second plan pendant qu’on cartographie. On me demande si je suis sous l’Influence X, je regarde mon graphe pour voir où l’obtenir, je prends quelques chemins et raccourcis et me revoilà où j’avais été arrêté mais sous la bonne Influence.
Ce qui est dommage parce qu’il y a des passages très réussis, je pense au superbe §49 en particulier ( le §5 aussi est une réussite, vu qu’on y arrive de deux façon différentes et qu’il répond à toutes les deux ).
De même, qu’on soit dans un rêve fait que beaucoup de nos actions ont des conséquences arbitraires. Si cela reflète ce que vit le personnage, cela ne fait que pousser le joueur à essayer tous les choix méthodiquement et noter les résultats sur son graphe.
Le problème bien sûr est que dans un rêve, même un rêve chamanique que je sache, on ne contrôle ses actions que très modérément; j’imagine donc que pour rendre compte d’une expérience onirique sous forme d’AVH il faudrait énormément de jets de dés représentant des enchaînements arbitraires hors de notre contrôle et peu de choix laissés à notre initiative. Je n’affirme nullement que ce serait agréable à jouer. Mais là le joueur ne se dit pas « je suis dans un rêve » mais « je suis prisonnier dans un univers bizarre, cherchons méthodiquement comment nous en sortir. »
Je ne sais pas si tu connais Le Fleuve de l’Oubli de Denis Gerfaud ( paru dans Casus Belli n°34 ) ? C’est également une aventure onirique avec d’innombrables retours au début, mais avec un motif directeur qui aide à trouver la solution: on peut ainsi le décrypter sans avoir ce sentiment de dissociation entre personnage et joueur.
J’aurais aussi une sérieuse objection concernant les « sauts ». Si celui du
est tout à fait légitime et bien vu, celui du
est à mon avis complètement abusé parce que tu ne parle pas une seconde de la « fenêtre d’opportunité »; j’avais naturellement envisagé que le saut pouvait y être et j’en avais écarté l’hypothèse en ne l’y voyant pas, je ne l’ai trouvé qu’en trichant pour chercher autre chose. Tu me diras que c’était implicite, mais si nous sommes dans un univers de rêve nous n’avons rien pour nous y guider que tes descriptions; si tu n’en parles pas, il n’y a pas de raison de penser que ça y est.
Cette mini-avh rappelle tout d’abord Paradoxes d’Akka en ce qu’on est renvoyé en arrière à répétition et qu’il semble impossible de perdre à moins de renoncer, donc qu’il d’agit d’une exploration pour trouver LE bon chemin. Il y a cependant un PFA
La construction est à mon sens encore mieux menée que dans Paradoxes, avec les Influences et les retours aux § marqués du symbole solaire déjà explorés, mais elle est d’une telle complexité qu’il est vain et illusoire ( en tout cas pour moi ) de vouloir s’en tirer sans faire un graphe et noter précisément les Influences et les renvois ( vous devriez voir le graphe que j’ai fait en Excel ); du coup, l’ambiance se trouve reléguée au second plan pendant qu’on cartographie. On me demande si je suis sous l’Influence X, je regarde mon graphe pour voir où l’obtenir, je prends quelques chemins et raccourcis et me revoilà où j’avais été arrêté mais sous la bonne Influence.
Ce qui est dommage parce qu’il y a des passages très réussis, je pense au superbe §49 en particulier ( le §5 aussi est une réussite, vu qu’on y arrive de deux façon différentes et qu’il répond à toutes les deux ).
De même, qu’on soit dans un rêve fait que beaucoup de nos actions ont des conséquences arbitraires. Si cela reflète ce que vit le personnage, cela ne fait que pousser le joueur à essayer tous les choix méthodiquement et noter les résultats sur son graphe.
Le problème bien sûr est que dans un rêve, même un rêve chamanique que je sache, on ne contrôle ses actions que très modérément; j’imagine donc que pour rendre compte d’une expérience onirique sous forme d’AVH il faudrait énormément de jets de dés représentant des enchaînements arbitraires hors de notre contrôle et peu de choix laissés à notre initiative. Je n’affirme nullement que ce serait agréable à jouer. Mais là le joueur ne se dit pas « je suis dans un rêve » mais « je suis prisonnier dans un univers bizarre, cherchons méthodiquement comment nous en sortir. »
Je ne sais pas si tu connais Le Fleuve de l’Oubli de Denis Gerfaud ( paru dans Casus Belli n°34 ) ? C’est également une aventure onirique avec d’innombrables retours au début, mais avec un motif directeur qui aide à trouver la solution: on peut ainsi le décrypter sans avoir ce sentiment de dissociation entre personnage et joueur.
J’aurais aussi une sérieuse objection concernant les « sauts ». Si celui du
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna