Amusant. Juste après avoir posté le précédent message de ce sujet, en début de soirée, je ne sais pas quoi faire de ma soirée alors je sors me promener en ville, je passe devant le cinématographe (un ciné municipal à Nantes qui diffuse des vieux films, idéal pour les éternels fauchés comme moi) et là je tombe sur une séance de "Vidéodrome", le film de Cronenberg qui m'avait justement décidé à écrire "le deuxième monde" car je désirais atteindre un niveau d'incongruité schizophrénique, de distorsion du réel assez similaire. Je fais d'ailleurs référence à une scène du film dans un paragraphe de mort (celui de la télé). Je n'ai pas résisté à l'appel d'une telle coïncidence.
Et en fait, mon délire est plutôt soft et sage comparé au délire vertigineux qu'est ce film. La force de mon aventure, c'est un ancrage systématique dans des éléments très basiques du quotidien.
Enfin bon, c'est le genre d'histoire qu'on écrit pour se lancer un défi, et après on se demande quelles étranges pulsions et angoisses on a bien pu aller chercher en soi pour accoucher d'un truc comme cela. C'est un singulier vestige de mon adulescence, de ma période crétincé, que je viens de raviver ce soir.
Et en fait, mon délire est plutôt soft et sage comparé au délire vertigineux qu'est ce film. La force de mon aventure, c'est un ancrage systématique dans des éléments très basiques du quotidien.
Enfin bon, c'est le genre d'histoire qu'on écrit pour se lancer un défi, et après on se demande quelles étranges pulsions et angoisses on a bien pu aller chercher en soi pour accoucher d'un truc comme cela. C'est un singulier vestige de mon adulescence, de ma période crétincé, que je viens de raviver ce soir.