(05/08/2014, 18:17)Lyzi Shadow a écrit : Pendant un arrêt cardio-respiratoire, on a une marge d'à peu près 30 secondes- 1 minute avant le début des séquelles cérébrales. [...] Au bout de 45 minutes (si mes souvenirs sont bons, chiffres exacts à vérifier), la personne est un légume.
La température extérieure joue un rôle clef là dedans. On a déjà réanimé des personnes tombées dans un lac gelé au bout d'1h. Mais par climat tempéré, effectivement, plus le temps passe, moins on a le temps de récupérer la personne (-5% par minute) et plus on a de chances de récupérer un légume.
Citation :C'est du moins ce qu'on nous a appris lors de ma formation aux premiers secours.
C'est malheureusement le genre d'information inutile et donc à ne pas fournir lors d'une formation aux premiers secours. Parce que si les stagiaires retiennent ça, ça veut dire qu'ils ne retiennent pas une autre info probablement plus importante.
Mais les moniteurs sont souvent d'incorrigibles bavards...
La difficulté consiste à évoquer l'échec pour que le sauveteur ne culpabilise pas si ça lui arrive, sans s’appesantir pour quand même faire passer le message principal (agir vite et bien). Un "un arrêt du cœur est un problème grave et il y a un risque qu'il ne reparte pas, mais votre action est la seule chance de survie de la victime" est largement suffisant.
Bon, sinon, pour en revenir au combat, d'accord avec l'intérêt de l'aléatoire pour représenter la complexité (un physicien ou un melnibonéen parlerait de comportement chaotique).
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Vous êtes mort.
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