22/05/2014, 07:48
@groupe bibliothèque (Caïthness, tholdur)
@groupe patio (zoki, VIC, Jehan)
@tous
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Et oui les autres ne sont pas censés savoir que vous êtes séparés...
@Docteur Martin
@Primerose
Et oui les autres ne sont pas censés savoir que vous êtes séparés...
@Docteur Martin
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Le Professeur Sochette ne semble pas très intéressé par la science médicale. Ses ouvrages concernent essentiellement les sciences techniques et mathématiques. Il y a toutefois une encyclopedie des termes médicaux. Un ouvrage que tu connais, pas très à jour. Pas pour ainsi dire "élémentaire" -c'est tout de même une encyclopédie, mais clairement destiné à un public généraliste. Il ne vaut pas un traité de médecine.
À part celui-ci, ce qui se rapproche le plus de ton domaine sont les quelques traités de zoologie et de biologie animale. Rares intrus parmi les ouvrages de physicien.
Tu flanes jusqu'au rayon "littérature classique", admirant la belle collection de grands auteurs de la littérature française, étrangère et antique. Il s'agit d'éditions de livres de luxe, couverture de cuir rigide noir avec dorures (dans le genre Jean de Bonnot, mais je ne sais pas s'il existait à l'époque).
Il s'agit essentiellement de romans, de pièces de théâtre et de recueils de poésie. Les recueils de nouvelles se trouvent plutôt dans le rayon " voyage/fiction".
Tu prends un livre de ton choix, un que tu n'as pas encore lu, et tu commences ta lecture...
Au bout d'un certain temps, le majordome entre, interrompant ta lecture.
"Les invités seront bientôt conduits à la salle à manger. Il serait bon que vous vous regroupiez au petit salon."
Il se fige un instant. Il vient de voir le journal intime laissé sur le bureau. Il s'y dirige, et le saisit avec précaution et un peu de distance, comme s'il en avait un peu peur, et le range dans un tiroir du bureau, qu'il ferme à clef.
(Vous n'aurez plus l'occasion d'examiner cet indice.)
Suite à ce geste il revient vers toi. Si tu as posé le livre, il te reconduit au petit salon, puis verrouille la bibliothèque derrière toi.
Sinon, il te rappelle juste de ne pas tarder et sort.
Le Professeur Sochette ne semble pas très intéressé par la science médicale. Ses ouvrages concernent essentiellement les sciences techniques et mathématiques. Il y a toutefois une encyclopedie des termes médicaux. Un ouvrage que tu connais, pas très à jour. Pas pour ainsi dire "élémentaire" -c'est tout de même une encyclopédie, mais clairement destiné à un public généraliste. Il ne vaut pas un traité de médecine.
À part celui-ci, ce qui se rapproche le plus de ton domaine sont les quelques traités de zoologie et de biologie animale. Rares intrus parmi les ouvrages de physicien.
Tu flanes jusqu'au rayon "littérature classique", admirant la belle collection de grands auteurs de la littérature française, étrangère et antique. Il s'agit d'éditions de livres de luxe, couverture de cuir rigide noir avec dorures (dans le genre Jean de Bonnot, mais je ne sais pas s'il existait à l'époque).
Il s'agit essentiellement de romans, de pièces de théâtre et de recueils de poésie. Les recueils de nouvelles se trouvent plutôt dans le rayon " voyage/fiction".
Tu prends un livre de ton choix, un que tu n'as pas encore lu, et tu commences ta lecture...
Au bout d'un certain temps, le majordome entre, interrompant ta lecture.
"Les invités seront bientôt conduits à la salle à manger. Il serait bon que vous vous regroupiez au petit salon."
Il se fige un instant. Il vient de voir le journal intime laissé sur le bureau. Il s'y dirige, et le saisit avec précaution et un peu de distance, comme s'il en avait un peu peur, et le range dans un tiroir du bureau, qu'il ferme à clef.
(Vous n'aurez plus l'occasion d'examiner cet indice.)
Suite à ce geste il revient vers toi. Si tu as posé le livre, il te reconduit au petit salon, puis verrouille la bibliothèque derrière toi.
Sinon, il te rappelle juste de ne pas tarder et sort.
@Primerose
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La fenêtre au fond de la chambre, derrière ses rideaux blancs qui laissent entrer la lumière tout en dissimulant l'intimité, donne une vue sur la campagne derrière le manoir.
Tu es dans l'aile gauche, côté arrière du manoir, au deuxième étage. Le petit salon était plutôt centré, et au rez-de-chaussée. Il te semble que la bibliothèque, immédiatement attenante au petit salon, était aussi du côté de l'aile gauche. La cour intérieure et son patio sont au centre du manoir, entre les deux ailes et entre la façade et l'envers.
Les portes permettent uniquement de communiquer entre les différentes parties de la suite. Il n'y a pas de portes reliant aux suites voisines.
Certaines chambres du manoir communiquent peut-être entre elles, mais il aurait été inconvenant de donner à une jeune femme célibataire une chambre qui communiquerait avec celle d'un invité masculin.
Rien de suspect derrière la fenêtre. Tu commences à te demander si ce fameux meurtre ne serait pas purement imaginaire...
Tu remarques tout de même un petit chemin partant de l'arrière du manoir. Il semble conduire à une large bâtisse utilitaire au loin. Une sorte d'entrepôt ou de hangar. Difficile à dire si elle est toujours sur le domaine. Une voiture est garée non loin.
Suite à ces recherches, tu attends quelques minutes, puis tu ouvres discrètement la porte.
Le visage d'une soubrette apparaît. À ta vue, elle arbore un large sourire - clairement ravie de ne pas avoir à poireauter devant la porte une quinzaine de minutes comme lui avait annoncé la gouvernante.
"Vous avez terminé ? Très bien, j'ai reçu l'ordre de vous reconduire au petit salon. Le manoir est grand, on peut se perdre facilement la première fois, et le déjeuner sera servi bientôt."
Tu la suis au petit salon, où elle te laisse seule avec le majordome. Au bout d'un petit moment il se rend à la bibliothèque pour aller chercher le docteur. Tu es alors rejointe par le groupe qui revient du patio.
(Je gagne du temps à considérer que tu la suis vu que tu as épuisé les possibilités de fouille de ta chambre et que tu vas difficilement pouvoir lui dire "non j'ai pas terminé, j'ouvrais la porte mais je veux pas sortir, par contre, est ce que vous pouvez ne pas rester devant la porte que je puisse fouiller le couloir dès que vous êtes partie". Il est clair qu'elle a consigne de rester jusqu'à ce que tu sois prête à sortir.
La fenêtre au fond de la chambre, derrière ses rideaux blancs qui laissent entrer la lumière tout en dissimulant l'intimité, donne une vue sur la campagne derrière le manoir.
Tu es dans l'aile gauche, côté arrière du manoir, au deuxième étage. Le petit salon était plutôt centré, et au rez-de-chaussée. Il te semble que la bibliothèque, immédiatement attenante au petit salon, était aussi du côté de l'aile gauche. La cour intérieure et son patio sont au centre du manoir, entre les deux ailes et entre la façade et l'envers.
Les portes permettent uniquement de communiquer entre les différentes parties de la suite. Il n'y a pas de portes reliant aux suites voisines.
Certaines chambres du manoir communiquent peut-être entre elles, mais il aurait été inconvenant de donner à une jeune femme célibataire une chambre qui communiquerait avec celle d'un invité masculin.
Rien de suspect derrière la fenêtre. Tu commences à te demander si ce fameux meurtre ne serait pas purement imaginaire...
Tu remarques tout de même un petit chemin partant de l'arrière du manoir. Il semble conduire à une large bâtisse utilitaire au loin. Une sorte d'entrepôt ou de hangar. Difficile à dire si elle est toujours sur le domaine. Une voiture est garée non loin.
Suite à ces recherches, tu attends quelques minutes, puis tu ouvres discrètement la porte.
Le visage d'une soubrette apparaît. À ta vue, elle arbore un large sourire - clairement ravie de ne pas avoir à poireauter devant la porte une quinzaine de minutes comme lui avait annoncé la gouvernante.
"Vous avez terminé ? Très bien, j'ai reçu l'ordre de vous reconduire au petit salon. Le manoir est grand, on peut se perdre facilement la première fois, et le déjeuner sera servi bientôt."
Tu la suis au petit salon, où elle te laisse seule avec le majordome. Au bout d'un petit moment il se rend à la bibliothèque pour aller chercher le docteur. Tu es alors rejointe par le groupe qui revient du patio.
(Je gagne du temps à considérer que tu la suis vu que tu as épuisé les possibilités de fouille de ta chambre et que tu vas difficilement pouvoir lui dire "non j'ai pas terminé, j'ouvrais la porte mais je veux pas sortir, par contre, est ce que vous pouvez ne pas rester devant la porte que je puisse fouiller le couloir dès que vous êtes partie". Il est clair qu'elle a consigne de rester jusqu'à ce que tu sois prête à sortir.
@groupe patio (zoki, VIC, Jehan)
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Après avoir discuté entre vous un bon moment, vous jugez qu'il est temps de retourner au petit salon en attendant qu'on vous appelle pour le déjeuner.
Enfin si VIC ou zoki veulent répondre à ce que vous apprend de Rivière, vous pouvez, bien sûr. Ça ce sera passé avant la suite que je mets maintenant.
Pour l'instant je suppose qu'on ne s'appesantit pas sur un sujet un peu embarrassant.
Dans le salon vous retrouvez Primerose, sans le Docteur Martin.
Après avoir discuté entre vous un bon moment, vous jugez qu'il est temps de retourner au petit salon en attendant qu'on vous appelle pour le déjeuner.
Enfin si VIC ou zoki veulent répondre à ce que vous apprend de Rivière, vous pouvez, bien sûr. Ça ce sera passé avant la suite que je mets maintenant.
Pour l'instant je suppose qu'on ne s'appesantit pas sur un sujet un peu embarrassant.
Dans le salon vous retrouvez Primerose, sans le Docteur Martin.
@tous
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Vers midi moins cinq, vous êtes tous réunis à nouveau au petit salon.
(Le seul qui manque, Docteur Martin, est soit revenu avec le majordome, juste après que le groupe du patio soit rentré, soit de lui-même un peu après.)
Vous échangez sans doute quelques commentaires d'émerveillement sur le manoir (je vous laisse préciser), puis vous êtes interrompus par une voix forte.
"Diable ! Ce que j'ai faim !"
Fin de la première scène...
Donc petit point pex :
Passons à la suite.
C'est la voix du professeur Sochette. Il fait une entrée tonitruante par la cour intérieure.
Les quelques domestiques qui sont avec vous sont livides, seul le majordome reste impassible. Mais même lui a un léger tressaillement des épaules.
Le Professeur est grand, large d'épaule, généralement d'aspect fin malgré une petite brioche. On voit qu'il a été plutôt bel homme, même s'il est maintenant un peu ridé et le cheveu poivre et sel, le blanc ayant presque gagné.
Ses bottines sont impeccables. Mais il porte un pantalon de pyjama, un haut de costume de soirée avec par dessus un veston de chasse. Ses chevilles sont nues : il ne porte pas de chaussettes. Ou plus exactement, celles-ci dépassent de la poche de son veston.
Ses mains et ses ongles sont parfaitement propres mais il a étrangement des traces de cambouis sur le visage.
Il porte un chapeau haut de forme à la main, car en parfait gentilhomme, il s'est découvert avant d'entrer.
Professeur Sochette (PNJ secondaire) :
Atouts connus : Grande Fortune 2 (Immense Fortune), Esprit Visionnaire, Fidèle Serviteur (Franklin), Mécanicien, Formation Scientifique (Sciences physiques), Formation Scientifique (Mathématiques), Expert (Aérodynamique), Expert (Thermodynamique).
Faiblesse connue : Trouble de l'attention déficitaire.
"Franklin ! Il va falloir mettre... Mais..."
Son expression joviale laisse place à celle d'une profonde confusion, presque inquiète.
"Franklin, qui sont ces gens dans mon salon ? Qui les a laissés entrer ?
-Ce sont les invités de Monsieur pour la journée, répond le majordome sur un ton incroyablement calme. Pour la grande présentation de Monsieur. J'ai fait prévenir Monsieur de leur arrivée. Trois fois.
-Ah oui mes invités bien sûr."
Le professeur se met alors à déverser un flot de paroles à un débit qui ne vous laisse pas la possibilité d'en placer une seule.
"De Rivière mon grand ami ! Voilà bien longtemps ! Laissez-moi vous serrer la main. À quand notre prochaine partie d'échecs ? Vous savez que je ne parviens toujours pas à comprendre comment vous m'avez battu la dernière fois ? Laissez-moi vous serrer la main !
Cartier, Bochin, sachez que je suis bien décidé à regagner les mille francs dont vous m'avez délesté la dernière fois ! Laissez-moi vous serrer la main à tous les deux !
Mademoiselle de Lantagnac ! Incroyable comme vous avez changé ! La dernière fois que je vous ai vue vous étiez mineure ! Aujourd'hui vous êtes une femme ! Le chat sauvage d'Amérique... Sacré bête, hein ?
Dupré ! Laissez-moi vous serrer la main ! Sans doute ravi que vos calculs ont porté leur fruit pas vrai ? Non c'est après que je dois vous le dire. Laissez-moi vous serrer la main.
Docteur Martin je présume ? La dernière fois que je vous ai vu, vous accompagniez la petite orpheline Lantagnac. Vous vous rappelez ? Ah mais elle est là !
Bonjour Mademoiselle de Lantagnac ! Laissez-moi vous faire le baisemain. Comme vous avez grandi ! Je ne crois pas vous avoir présenté mon épouse ?
-Mademoiselle ignore peut-être que Monsieur le professeur est encore célibataire.
-Exactement ! Merci Franklin. Ah mais je suis affreusement mal habillé pour vous recevoir. Antoine ! Où est Antoine ?
-Le valet de chambre est en congé aujourd'hui. Monsieur se rappelle-t-il de notre discussion à ce sujet ? J'avais modestement suggéré qu'il était peut-être plus sage d'attendre un jour après la réception, mais Monsieur a le mérite de difficilement changer d'avis.
-Oui c'est vrai. Les congés d'Antoine étaient dus depuis longtemps et bien mérités. D'ailleurs je peux très bien m'aider à m'habiller tout seul.
-Monsieur se souvient peut-être que je l'ai moi-même aidé ce matin, en remplacement ? Et qu'il est sorti impeccablement habillé ? Monsieur ne manque pas de ressources.
-Merci Franklin. Je pars dans ma chambre. Envoyez-moi Antoine pour que je me change convenablement."
Le professeur disparaît vers le couloir des escaliers. Les domestiques sont blancs de honte et se cachent le visage derrière les meubles et les pots de fleurs.
Le majordome reste impassible.
"Toutes nos excuses pour ce léger contretemps. Si Mademoiselle et Messieurs veulent bien me suivre, nous allons passer dans la salle à manger."
La grande salle à manger rectangulaire pourrait accueillir une quarantaine de personnes. Une grande table en bois a été dressée, dont les dimensions conviennent exactement au nombre de dîneurs.
La grande nappe blanche est immaculée, et les couverts d'argent sont arrangés avec perfection. Les arrangements floraux sont composés avec goût de fleurs de la saison. Il y a également du vin qu'on a carafé en avance, et dont la belle couleur participe à l'esthétique de la table. Sur les murs, on peut admirer quelques tableaux de maître.
Les domestiques vous aident à vous assoir, et restent discrètement debout derrière vous prêts à vous servir.
"Je dois m'absenter pour assister Monsieur, annonce le majordome, n'hésitez pas à demander aux gens de table si vous avez besoin de quoi que ce soit.
Le repas sera servi à midi trente, en présence bien sûr de Monsieur le Professeur."
Il reste une minute au cas où vous avez une question, puis se retire.
Vers midi moins cinq, vous êtes tous réunis à nouveau au petit salon.
(Le seul qui manque, Docteur Martin, est soit revenu avec le majordome, juste après que le groupe du patio soit rentré, soit de lui-même un peu après.)
Vous échangez sans doute quelques commentaires d'émerveillement sur le manoir (je vous laisse préciser), puis vous êtes interrompus par une voix forte.
"Diable ! Ce que j'ai faim !"
Fin de la première scène...
Donc petit point pex :
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Spoiler Voilà le barème que j'utilise habituellement pour Uchronia 1890 :
1 point pour avoir trouvé l'indice de la scène.
3 points pour un acte véritablement héroïque (sauver une vie par exemple).
5 points pour une grande victoire, une réussite à un moment très important de l'intrigue (exemple typique : vaincre le méchant lors de la bataille finale).
C'est plus un indicateur qu'autre chose, il n'y a pas de valeur fixe pour "passer un niveau". Je m'en sers quand un joueur veut obtenir quelque chose ou demander une progression, pour estimer s'il le "mérite".
Pour l'instant :
0 point pour tout le monde.
Le seul véritable indice de la scène n'a pas été trouvé. Ça arrive.
Il y avait beaucoup de fausses pistes, il faut dire.
1 point pour avoir trouvé l'indice de la scène.
3 points pour un acte véritablement héroïque (sauver une vie par exemple).
5 points pour une grande victoire, une réussite à un moment très important de l'intrigue (exemple typique : vaincre le méchant lors de la bataille finale).
C'est plus un indicateur qu'autre chose, il n'y a pas de valeur fixe pour "passer un niveau". Je m'en sers quand un joueur veut obtenir quelque chose ou demander une progression, pour estimer s'il le "mérite".
Pour l'instant :
0 point pour tout le monde.
Le seul véritable indice de la scène n'a pas été trouvé. Ça arrive.
Il y avait beaucoup de fausses pistes, il faut dire.
Passons à la suite.
C'est la voix du professeur Sochette. Il fait une entrée tonitruante par la cour intérieure.
Les quelques domestiques qui sont avec vous sont livides, seul le majordome reste impassible. Mais même lui a un léger tressaillement des épaules.
Le Professeur est grand, large d'épaule, généralement d'aspect fin malgré une petite brioche. On voit qu'il a été plutôt bel homme, même s'il est maintenant un peu ridé et le cheveu poivre et sel, le blanc ayant presque gagné.
Ses bottines sont impeccables. Mais il porte un pantalon de pyjama, un haut de costume de soirée avec par dessus un veston de chasse. Ses chevilles sont nues : il ne porte pas de chaussettes. Ou plus exactement, celles-ci dépassent de la poche de son veston.
Ses mains et ses ongles sont parfaitement propres mais il a étrangement des traces de cambouis sur le visage.
Il porte un chapeau haut de forme à la main, car en parfait gentilhomme, il s'est découvert avant d'entrer.
Professeur Sochette (PNJ secondaire) :
Atouts connus : Grande Fortune 2 (Immense Fortune), Esprit Visionnaire, Fidèle Serviteur (Franklin), Mécanicien, Formation Scientifique (Sciences physiques), Formation Scientifique (Mathématiques), Expert (Aérodynamique), Expert (Thermodynamique).
Faiblesse connue : Trouble de l'attention déficitaire.
"Franklin ! Il va falloir mettre... Mais..."
Son expression joviale laisse place à celle d'une profonde confusion, presque inquiète.
"Franklin, qui sont ces gens dans mon salon ? Qui les a laissés entrer ?
-Ce sont les invités de Monsieur pour la journée, répond le majordome sur un ton incroyablement calme. Pour la grande présentation de Monsieur. J'ai fait prévenir Monsieur de leur arrivée. Trois fois.
-Ah oui mes invités bien sûr."
Le professeur se met alors à déverser un flot de paroles à un débit qui ne vous laisse pas la possibilité d'en placer une seule.
"De Rivière mon grand ami ! Voilà bien longtemps ! Laissez-moi vous serrer la main. À quand notre prochaine partie d'échecs ? Vous savez que je ne parviens toujours pas à comprendre comment vous m'avez battu la dernière fois ? Laissez-moi vous serrer la main !
Cartier, Bochin, sachez que je suis bien décidé à regagner les mille francs dont vous m'avez délesté la dernière fois ! Laissez-moi vous serrer la main à tous les deux !
Mademoiselle de Lantagnac ! Incroyable comme vous avez changé ! La dernière fois que je vous ai vue vous étiez mineure ! Aujourd'hui vous êtes une femme ! Le chat sauvage d'Amérique... Sacré bête, hein ?
Dupré ! Laissez-moi vous serrer la main ! Sans doute ravi que vos calculs ont porté leur fruit pas vrai ? Non c'est après que je dois vous le dire. Laissez-moi vous serrer la main.
Docteur Martin je présume ? La dernière fois que je vous ai vu, vous accompagniez la petite orpheline Lantagnac. Vous vous rappelez ? Ah mais elle est là !
Bonjour Mademoiselle de Lantagnac ! Laissez-moi vous faire le baisemain. Comme vous avez grandi ! Je ne crois pas vous avoir présenté mon épouse ?
-Mademoiselle ignore peut-être que Monsieur le professeur est encore célibataire.
-Exactement ! Merci Franklin. Ah mais je suis affreusement mal habillé pour vous recevoir. Antoine ! Où est Antoine ?
-Le valet de chambre est en congé aujourd'hui. Monsieur se rappelle-t-il de notre discussion à ce sujet ? J'avais modestement suggéré qu'il était peut-être plus sage d'attendre un jour après la réception, mais Monsieur a le mérite de difficilement changer d'avis.
-Oui c'est vrai. Les congés d'Antoine étaient dus depuis longtemps et bien mérités. D'ailleurs je peux très bien m'aider à m'habiller tout seul.
-Monsieur se souvient peut-être que je l'ai moi-même aidé ce matin, en remplacement ? Et qu'il est sorti impeccablement habillé ? Monsieur ne manque pas de ressources.
-Merci Franklin. Je pars dans ma chambre. Envoyez-moi Antoine pour que je me change convenablement."
Le professeur disparaît vers le couloir des escaliers. Les domestiques sont blancs de honte et se cachent le visage derrière les meubles et les pots de fleurs.
Le majordome reste impassible.
"Toutes nos excuses pour ce léger contretemps. Si Mademoiselle et Messieurs veulent bien me suivre, nous allons passer dans la salle à manger."
La grande salle à manger rectangulaire pourrait accueillir une quarantaine de personnes. Une grande table en bois a été dressée, dont les dimensions conviennent exactement au nombre de dîneurs.
La grande nappe blanche est immaculée, et les couverts d'argent sont arrangés avec perfection. Les arrangements floraux sont composés avec goût de fleurs de la saison. Il y a également du vin qu'on a carafé en avance, et dont la belle couleur participe à l'esthétique de la table. Sur les murs, on peut admirer quelques tableaux de maître.
Les domestiques vous aident à vous assoir, et restent discrètement debout derrière vous prêts à vous servir.
"Je dois m'absenter pour assister Monsieur, annonce le majordome, n'hésitez pas à demander aux gens de table si vous avez besoin de quoi que ce soit.
Le repas sera servi à midi trente, en présence bien sûr de Monsieur le Professeur."
Il reste une minute au cas où vous avez une question, puis se retire.
Mr. Shadow
Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi