20/05/2014, 16:28
Un scénario d'une originalité assez incroyable... Encore un magicien décidé à dominer le monde. Non, sérieux... Après Malbordus et ses statuettes, voilà Morgane et ses golems. On supposait voir en tous ces magiciens de solitaires érudits retranchés dans leur oratoire, passant de longues heures à consulter d'obscurs volumes aux fermoirs de métal ou d'antiques parchemins rédigés en une langue oubliée à la lueur tremblante d'une lampe... Ben non, ce n'est pas la recherche qui les intéresse, c'est le pouvoir. Et c'est qui qui va aller sauver à nouveau le monde, hum ?
Histoire de varier un peu, on est pas un aventurier solitaire, mais un roi. Un roi ? Hé, voilà qui est cool ! Hérauts, sonnez de vos trompes pour réunir mes paladins aux cuirasses d'acier ciselées d'or, ameutez mes chars de guerre aux roues cerclées de métal et mes lanciers sans oublier mes archers au trait mortel !
Ben non, on doit y aller tout seul. Et là, dès le début, ça sent la loose... L'entretien avec notre magicien donne clairement l'impression qu'on est qu'une merde et d'ailleurs, il est dit qu'on a pris l'habitude de régner de concert avec lui. On est roi, mais pas de reine à nos côtés pour gouverner avec sagesse en notre absence, encore moins d'héritiers. Et quand on voit le royaume de merde qu'on dirige, on comprend que les princesses à marier n'ont pas dû se bousculer au portillon pour venir s'enterrer dans ce patelin et épouser un plouc... Car on part tout seul, sans rien, sans escorte, sans équipement de première classe, sans même un fidèle capitaine de la garde royale dévoué à notre personne comme un chien fidèle. On a droit à un équipement pourri qui nous fait vite comprendre qu'on est plus un chef de village de ploucs perdu dans la campagne la plus reculée qu'autre chose. Notre brave forgeron lui-même est l'image même de cette énergie bouillonnante, de cette vitalité qui anime notre royaume : vieux, usé et à deux doigts de crever.
Bon, on est parti. Et c'est une succession de paragraphes insipides, de manque d'atmosphère flagrante, de paragraphes parfois si courts que c'est à la limite du foutage de gueule, sans oublier une difficulté grotesque à grands coups de PFA et de situations où l'on a une chance sur une de crever.
Pourtant, il y a du bon avec une grande aventure en plein air, des paysages variés, un bestiaire original, des situations inédites comme le feu de forêt ou la chasse au tigre (malheureusement bien trop peu exploitée et mal foutue). Tout cela ne résiste pas à l'ennui putride qui se dégage de l'ensemble et on a qu'une envie, en finir le plus vite possible pour passer à autre chose. Le coup de grâce arrive avec une énigme finale d'une débilité à faire frémir dans les chaumières. Ce LDVH est donc à lire d'une fesse distraite avant de rejoindre Fang pour se taper le labyrinthe de la Mort ou de partir pour Orbus ferrailler avec Tyutchev et Cassandra, histoire de vivre une véritable aventure digne de ce nom.
Histoire de varier un peu, on est pas un aventurier solitaire, mais un roi. Un roi ? Hé, voilà qui est cool ! Hérauts, sonnez de vos trompes pour réunir mes paladins aux cuirasses d'acier ciselées d'or, ameutez mes chars de guerre aux roues cerclées de métal et mes lanciers sans oublier mes archers au trait mortel !
Ben non, on doit y aller tout seul. Et là, dès le début, ça sent la loose... L'entretien avec notre magicien donne clairement l'impression qu'on est qu'une merde et d'ailleurs, il est dit qu'on a pris l'habitude de régner de concert avec lui. On est roi, mais pas de reine à nos côtés pour gouverner avec sagesse en notre absence, encore moins d'héritiers. Et quand on voit le royaume de merde qu'on dirige, on comprend que les princesses à marier n'ont pas dû se bousculer au portillon pour venir s'enterrer dans ce patelin et épouser un plouc... Car on part tout seul, sans rien, sans escorte, sans équipement de première classe, sans même un fidèle capitaine de la garde royale dévoué à notre personne comme un chien fidèle. On a droit à un équipement pourri qui nous fait vite comprendre qu'on est plus un chef de village de ploucs perdu dans la campagne la plus reculée qu'autre chose. Notre brave forgeron lui-même est l'image même de cette énergie bouillonnante, de cette vitalité qui anime notre royaume : vieux, usé et à deux doigts de crever.
Bon, on est parti. Et c'est une succession de paragraphes insipides, de manque d'atmosphère flagrante, de paragraphes parfois si courts que c'est à la limite du foutage de gueule, sans oublier une difficulté grotesque à grands coups de PFA et de situations où l'on a une chance sur une de crever.
Pourtant, il y a du bon avec une grande aventure en plein air, des paysages variés, un bestiaire original, des situations inédites comme le feu de forêt ou la chasse au tigre (malheureusement bien trop peu exploitée et mal foutue). Tout cela ne résiste pas à l'ennui putride qui se dégage de l'ensemble et on a qu'une envie, en finir le plus vite possible pour passer à autre chose. Le coup de grâce arrive avec une énigme finale d'une débilité à faire frémir dans les chaumières. Ce LDVH est donc à lire d'une fesse distraite avant de rejoindre Fang pour se taper le labyrinthe de la Mort ou de partir pour Orbus ferrailler avec Tyutchev et Cassandra, histoire de vivre une véritable aventure digne de ce nom.
Anywhere out of the world