11/05/2014, 17:02
Chui à la bourre désolé. Moi j'ai fait plein de JDR sur table (en privé et en assoc et en convention), sur jeux vidéo, et sur forum (3 en fait), et aussi des jeux de gestion (2 en tant que participant et 1 en tant que concepteur/MJ)
/BRAG OFF
Ci-dessous la vie trépidante de la pitchoune (env. 1,5K mots, désolé, je sais pas faire moins ). Bonne lecture.
/BRAG OFF
Ci-dessous la vie trépidante de la pitchoune (env. 1,5K mots, désolé, je sais pas faire moins ). Bonne lecture.
Née le jour de l'équinoxe de printemps 1900, Primerose a grandi dans une famille extrêmement aisée. Son père André de Lantagnac ayant fait fortune grâce à la généralisation de l'électricité. Sa plus grande réussite fut l'installation de centrales hydroélectrique dans les Alpes.
Jusqu'à 14 ans, elle suivit ses études grâce à un percepteur, car sa mère était gravement malade et son père trop occupé par son travail et ses obligations militaires pour s'occuper de son éducation. Les enfants des domestiques furent ses seuls compagnons de jeu. Les longs week-end, seule dans sa chambre, elle rêvait d'aventures et de mondes inconnus à découvrir. Elle couchait ses rêves et ses déceptions sentimentales sur le papier soyeux de son journal intime ; de là, vint sa passion pour l'écriture. Les traditionnelles vacances familiales d'hiver au ski ou d'été à la plage furent les seuls moments de liberté et de rencontre avec d'autres enfants. Mais cette succession d'amitiés éphémères ne développa pas plus son épanouissement social. Au fond elle, elle était persuadée que son père eut préféré un garçon comme héritier afin de lui transmettre ses affaires, et qu'il attendait avec impatience le premier beau parti qui la débarrasserait d'elle. Même les après-midi passés au club d'échec et les genoux de son adversaire favori lors de sa tendre enfance où son père l'amenait ne suffirent pas à égayer son âme mélancolique, ni effacer ses doutes sur les intentions de son père.
C'est en cette horrible année 1914 que survint la terrible guerre. Son père, patriote dans l'âme, décide de s'engager et prend des dispositions radicales concernant sa fille : il l'envoie dans un pensionnat haut de gamme en Espagne afin qu'elle de la protéger les horreurs de la guerre. Il s'en suivit une violente dispute, notamment concernant le fait que Primerose devrait rester pour s'occuper de sa mère. Mais son père fut intraitable et la renvoya comme une petite fille dans sa chambre. Le jour du départ, Primerose éclata en sanglot dans les bras de sa mère étique rongée par la maladie. Une semaine plus tard, Solange de Lantagnac née Adhémar s'endormit un soir pour ne plus jamais se réveiller. Primerose en voulut à mort à son père, l'accusant d'avoir tué sa propre femme en la séparant définitivement de sa fille. Depuis son arrivée en Espagne et la lecture de la funeste missive qui l'y attendait, Primerose décida d'accoler le nom de sa mère avant celui de son père. Même si l'état-civil reste inchangé, elle se nommera dorénavant Primerose Adhémar de Lantagnac.
En 1916, elle reçu deux courriers au contenu similaire qui scellèrent son adolescence. Alexandre Cartier et Paul Martin lui annoncèrent le sacrifice de son père pour leur survie. Leur reconnaissance et leur soutien sincère la touchèrent. Elle pleura quand même la disparition de cet être cher qu'elle avait haï quelque temps. Elle se senti si seule, que ces correspondances avec ces étrangers furent son seule réconfort dans un premier temps.
Six mois plus tard, le notaire de son père la convoquait pour la lecture du testament. Elle retrouva la maison familiale, où seuls les domestiques vivaient. Il n'y avait plus personne de la famille De Lantagnac, à part elle maintenant. À son grand étonnement, son père lui léguait toutes ses affaires et sa fortune. Étant toujours mineure, elle fut juste associée à l'affaire tandis qu'Edgar Mazoyer, le second d'André, continuerait de gérer la société comme il l'avait fait pendant la guerre, et ce jusqu'à la majorité de Primerose. La seule chose qui changea vraiment est qu'elle était riche à millions, tant d'argent qu'elle pourrait vivre au moins trois vies rien qu'avec les liquidités indiquées sur les relevés de SES comptes en banque. Mais les responsabilités des affaires paternelles l'effrayaient. Elle fut ravie d'avoir encore deux ans de libertés devant elle. Finalement, elle retourna au pensionnat le mois suivant pour y finir ses études. C'est pendant cette période qu'elle va développer sa passion pour l'écriture, notamment en incluant des nouvelles d'aventures, romantiques ou policières dans sa correspondance avec Paul Martin qui lui fait part de ses impressions.
Deux ans plus tard, elle obtint son diplôme et participa à ce qui fut pour elle une véritable révélation : un voyage de fin d'étude de trois mois aux Amériques. Cet autre continent et de ses cultures diversifiées l'enchantèrent. Elle aurait voulu tant rester plus longtemps que son retour en Europe fut un véritable déchirement. De retour en France, elle fut le centre de toutes les attentions concernant le devenir de l'entreprise paternelle. Sa méconnaissance des affaires ajoutée à la peur de toutes ces responsabilités lui fit prendre une décision relativement sage. Vu qu'Edgar Mazoyer faisait bien fructifier les affaires de son père, elle lui en délégua la responsabilité et la direction, gardant pour elle la propriété, l'usufruit et le statut de Président Directeur Général Honorifique. C'est à ce moment là qu'apparut le professeur Sochette dans ses relations.
Deux mois plus tard, au début de l'hiver 1918, elle s'en retournait aux Amériques où elle y voyagea plus d'une dizaine d'années, sillonnant le continent nord américain de long en large. Elle vivra deux ans à New York, où elle développa la qualité des intrigues de ses nouvelles. L'époque de la prohibition et les connaissances qu'elle s'était faite dans la police vinrent nourrir son imagination déjà fertile pour la spécialiser finalement dans l'écriture de nouvelles policières. Même si ses diffusions étaient confidentielles, Paul Martin ne tarissait pas d'éloge sur la maturité de ses écrits et sa maîtrise étonnante de la langue anglaise. Elle leur cacha par contre le fait qu'elle avait appris à se servir d'une arme pour se défendre dans les rues sombres après quelques soirées arrosées avec la bourgeoisie locale.
Elle passa ensuite trois ans dans l'état d'Oklahoma où elle découvrit l'horreur de l'histoire des Amérindiens, notamment en fréquentant des Sioux et des Apaches. Leur culture et leur langue la passionnèrent, notamment leur fameux Monde des Esprits, ce qui lui valut de nombreuses publications de ses carnets de voyages. Les Professeurs Sochette et De Rivière devinrent avides de détails supplémentaires dans leurs correspondances.
Sa soif des anciennes cultures et ses quatre années en pension à Séville la poussèrent aux confins de l'Amérique centrale à la découverte des civilisations précolombiennes telles que les Olmèques, les Mayas, et les Aztèques pour les plus célèbres. Elle n'hésitait pas à entrer dans les temples sombres et abandonnés, ni chercher à décrypter avec certains spécialistes locaux la signification des symboles et autres bâtiments enfouis sous la végétation luxuriante. Elle eut aussi à parti avec quelques pilleurs de tombes peu scrupuleux qui périrent sous ses balles meurtrières. Une femme seule dans la nature est rarement sans défense.
Lorsqu'elle revint à la civilisation moderne, l'économie américaine plongeait dans la crise de 1929. Effrayée par la perspective catastrophique d'une dépression, elle prit le premier paquebot en partance pour la France. En voyant son visage amaigri et parcouru de coupures, elle se rendit compte qu'elle n'avait pas vu passé cette décennie, ni prit soin de son corps. Elle passa tout le voyage à se refaire une beauté, ce qui fut limite suffisant pour lui rendre la beauté qu'elle tenait de sa mère.
De retour en Europe, elle reprit contact avec ses anciennes amies de pensionnat. La majorité d'entre elles étaient mariées, mais d'autres travaillaient dans la mode ou le journalisme. Elle entreprit de leur rendre visite, ce qui permit cette fois-ci de sillonner l'Europe de long en large. L'Espagne bien sûr, mais aussi la Scandinavie, quelques pays d'Europe centrale. Les deux endroits où elle resta plus d'un an furent la Grèce, sa culture, son passé, sa mythologie où elle est devenue incollable et l'Irlande pour la culture celtique, ses mystères ésotériques, les runes et ses légendes ; elle a d'ailleurs rencontré un véritable druide qui lui apprit de choses très troublantes sur le monde des fées et les affreuses Banshees. Pendant ces cinq années de villégiatures, elle a continué d'écrire ses fictions policières et a commencé une correspondance avec un certain Augustin Dupré, colocataire de Paul Martin, qui possède aussi une sérieuse passion pour ses aventures policières.
Nous sommes maintenant en 1934. Quelques unes de ses amies à qui elle avait justement rendu visite sont aujourd'hui chez elle pour son 34° anniversaire. Une fête mémorable qui durera tout le week-end. Primerose refuse toute insinuation concernant la présentation d'un prétendant, prétextant qu'elle n'est pas faite pour cela et qu'il y a encore trop de chose à découvrir par le monde. Elle projette d'ailleurs d'aller en Asie dès la fin de l'été, en prenant l'Orient-Express à Venise, la célèbre cité des Doges. Le majordome qui la connaît très bien, est persuadé qu'elle évitera coûte que coûte de se retrouver enfermée dans une famille, de peur — inconsciente — de se retrouver dans une situation similaire à celle de sa mère.
Jusqu'à 14 ans, elle suivit ses études grâce à un percepteur, car sa mère était gravement malade et son père trop occupé par son travail et ses obligations militaires pour s'occuper de son éducation. Les enfants des domestiques furent ses seuls compagnons de jeu. Les longs week-end, seule dans sa chambre, elle rêvait d'aventures et de mondes inconnus à découvrir. Elle couchait ses rêves et ses déceptions sentimentales sur le papier soyeux de son journal intime ; de là, vint sa passion pour l'écriture. Les traditionnelles vacances familiales d'hiver au ski ou d'été à la plage furent les seuls moments de liberté et de rencontre avec d'autres enfants. Mais cette succession d'amitiés éphémères ne développa pas plus son épanouissement social. Au fond elle, elle était persuadée que son père eut préféré un garçon comme héritier afin de lui transmettre ses affaires, et qu'il attendait avec impatience le premier beau parti qui la débarrasserait d'elle. Même les après-midi passés au club d'échec et les genoux de son adversaire favori lors de sa tendre enfance où son père l'amenait ne suffirent pas à égayer son âme mélancolique, ni effacer ses doutes sur les intentions de son père.
C'est en cette horrible année 1914 que survint la terrible guerre. Son père, patriote dans l'âme, décide de s'engager et prend des dispositions radicales concernant sa fille : il l'envoie dans un pensionnat haut de gamme en Espagne afin qu'elle de la protéger les horreurs de la guerre. Il s'en suivit une violente dispute, notamment concernant le fait que Primerose devrait rester pour s'occuper de sa mère. Mais son père fut intraitable et la renvoya comme une petite fille dans sa chambre. Le jour du départ, Primerose éclata en sanglot dans les bras de sa mère étique rongée par la maladie. Une semaine plus tard, Solange de Lantagnac née Adhémar s'endormit un soir pour ne plus jamais se réveiller. Primerose en voulut à mort à son père, l'accusant d'avoir tué sa propre femme en la séparant définitivement de sa fille. Depuis son arrivée en Espagne et la lecture de la funeste missive qui l'y attendait, Primerose décida d'accoler le nom de sa mère avant celui de son père. Même si l'état-civil reste inchangé, elle se nommera dorénavant Primerose Adhémar de Lantagnac.
En 1916, elle reçu deux courriers au contenu similaire qui scellèrent son adolescence. Alexandre Cartier et Paul Martin lui annoncèrent le sacrifice de son père pour leur survie. Leur reconnaissance et leur soutien sincère la touchèrent. Elle pleura quand même la disparition de cet être cher qu'elle avait haï quelque temps. Elle se senti si seule, que ces correspondances avec ces étrangers furent son seule réconfort dans un premier temps.
Six mois plus tard, le notaire de son père la convoquait pour la lecture du testament. Elle retrouva la maison familiale, où seuls les domestiques vivaient. Il n'y avait plus personne de la famille De Lantagnac, à part elle maintenant. À son grand étonnement, son père lui léguait toutes ses affaires et sa fortune. Étant toujours mineure, elle fut juste associée à l'affaire tandis qu'Edgar Mazoyer, le second d'André, continuerait de gérer la société comme il l'avait fait pendant la guerre, et ce jusqu'à la majorité de Primerose. La seule chose qui changea vraiment est qu'elle était riche à millions, tant d'argent qu'elle pourrait vivre au moins trois vies rien qu'avec les liquidités indiquées sur les relevés de SES comptes en banque. Mais les responsabilités des affaires paternelles l'effrayaient. Elle fut ravie d'avoir encore deux ans de libertés devant elle. Finalement, elle retourna au pensionnat le mois suivant pour y finir ses études. C'est pendant cette période qu'elle va développer sa passion pour l'écriture, notamment en incluant des nouvelles d'aventures, romantiques ou policières dans sa correspondance avec Paul Martin qui lui fait part de ses impressions.
Deux ans plus tard, elle obtint son diplôme et participa à ce qui fut pour elle une véritable révélation : un voyage de fin d'étude de trois mois aux Amériques. Cet autre continent et de ses cultures diversifiées l'enchantèrent. Elle aurait voulu tant rester plus longtemps que son retour en Europe fut un véritable déchirement. De retour en France, elle fut le centre de toutes les attentions concernant le devenir de l'entreprise paternelle. Sa méconnaissance des affaires ajoutée à la peur de toutes ces responsabilités lui fit prendre une décision relativement sage. Vu qu'Edgar Mazoyer faisait bien fructifier les affaires de son père, elle lui en délégua la responsabilité et la direction, gardant pour elle la propriété, l'usufruit et le statut de Président Directeur Général Honorifique. C'est à ce moment là qu'apparut le professeur Sochette dans ses relations.
Deux mois plus tard, au début de l'hiver 1918, elle s'en retournait aux Amériques où elle y voyagea plus d'une dizaine d'années, sillonnant le continent nord américain de long en large. Elle vivra deux ans à New York, où elle développa la qualité des intrigues de ses nouvelles. L'époque de la prohibition et les connaissances qu'elle s'était faite dans la police vinrent nourrir son imagination déjà fertile pour la spécialiser finalement dans l'écriture de nouvelles policières. Même si ses diffusions étaient confidentielles, Paul Martin ne tarissait pas d'éloge sur la maturité de ses écrits et sa maîtrise étonnante de la langue anglaise. Elle leur cacha par contre le fait qu'elle avait appris à se servir d'une arme pour se défendre dans les rues sombres après quelques soirées arrosées avec la bourgeoisie locale.
Elle passa ensuite trois ans dans l'état d'Oklahoma où elle découvrit l'horreur de l'histoire des Amérindiens, notamment en fréquentant des Sioux et des Apaches. Leur culture et leur langue la passionnèrent, notamment leur fameux Monde des Esprits, ce qui lui valut de nombreuses publications de ses carnets de voyages. Les Professeurs Sochette et De Rivière devinrent avides de détails supplémentaires dans leurs correspondances.
Sa soif des anciennes cultures et ses quatre années en pension à Séville la poussèrent aux confins de l'Amérique centrale à la découverte des civilisations précolombiennes telles que les Olmèques, les Mayas, et les Aztèques pour les plus célèbres. Elle n'hésitait pas à entrer dans les temples sombres et abandonnés, ni chercher à décrypter avec certains spécialistes locaux la signification des symboles et autres bâtiments enfouis sous la végétation luxuriante. Elle eut aussi à parti avec quelques pilleurs de tombes peu scrupuleux qui périrent sous ses balles meurtrières. Une femme seule dans la nature est rarement sans défense.
Lorsqu'elle revint à la civilisation moderne, l'économie américaine plongeait dans la crise de 1929. Effrayée par la perspective catastrophique d'une dépression, elle prit le premier paquebot en partance pour la France. En voyant son visage amaigri et parcouru de coupures, elle se rendit compte qu'elle n'avait pas vu passé cette décennie, ni prit soin de son corps. Elle passa tout le voyage à se refaire une beauté, ce qui fut limite suffisant pour lui rendre la beauté qu'elle tenait de sa mère.
De retour en Europe, elle reprit contact avec ses anciennes amies de pensionnat. La majorité d'entre elles étaient mariées, mais d'autres travaillaient dans la mode ou le journalisme. Elle entreprit de leur rendre visite, ce qui permit cette fois-ci de sillonner l'Europe de long en large. L'Espagne bien sûr, mais aussi la Scandinavie, quelques pays d'Europe centrale. Les deux endroits où elle resta plus d'un an furent la Grèce, sa culture, son passé, sa mythologie où elle est devenue incollable et l'Irlande pour la culture celtique, ses mystères ésotériques, les runes et ses légendes ; elle a d'ailleurs rencontré un véritable druide qui lui apprit de choses très troublantes sur le monde des fées et les affreuses Banshees. Pendant ces cinq années de villégiatures, elle a continué d'écrire ses fictions policières et a commencé une correspondance avec un certain Augustin Dupré, colocataire de Paul Martin, qui possède aussi une sérieuse passion pour ses aventures policières.
Nous sommes maintenant en 1934. Quelques unes de ses amies à qui elle avait justement rendu visite sont aujourd'hui chez elle pour son 34° anniversaire. Une fête mémorable qui durera tout le week-end. Primerose refuse toute insinuation concernant la présentation d'un prétendant, prétextant qu'elle n'est pas faite pour cela et qu'il y a encore trop de chose à découvrir par le monde. Elle projette d'ailleurs d'aller en Asie dès la fin de l'été, en prenant l'Orient-Express à Venise, la célèbre cité des Doges. Le majordome qui la connaît très bien, est persuadé qu'elle évitera coûte que coûte de se retrouver enfermée dans une famille, de peur — inconsciente — de se retrouver dans une situation similaire à celle de sa mère.
сыграем !