Voilà, je viens de finir, mission accomplie et paiement démultiplié, c'est bon d'être un profiteur
Mercenaire camé sans scrupule ni état d'âme, traversant une mauvaise passe et réduit à l'état de loque humaine, nous voilà soudain emmené dans un contrat qui nous permettra peut-être de remonter la pente et, encore bien plus important, d'obtenir notre dose d'herbe qui fait rire.
L'AVH est ainsi originale, tant dans l'environnement (le côté corrompu et délabré d'une cité pseudo-futuriste) que dans le personnage (déchet humain vicieux et sans conscience).
L'écriture est très bonne, bien formulée, naturelle et fluide, avec un haut niveau de sophistication mais qui sait rester discret. Il reste quelques erreurs un peu trop nombreuses (mots oubliés, fautes d'accord, typo, etc.), mais il s'agit de défaut superficiels. Les évènements et discussions s'enchainent sans à-coup ni illogisme, bref ça roule.
Le système de jeu est simple et efficace. Considérant que l'AVH est facile, courte et non-linéaire, je ne vois aucun problème à avoir des résultats brutaux qui tuent rapidement. Non seulement je trouve cela réaliste (un coup de fusil ou de couteau et pouf, terminé), mais en plus ces mats sont pratiquement toujours évitable si l'on a fait de bons choix. Je me mets en porte-à-faux avec les opinions précédentes sur ce point, et je dis que c'est du tout bon. Rien à redire là-dessus.
Les personnages sont bien décrits, mais cependant on ne les voit pas vraiment pas assez longtemps pour qu'ils aient le temps d'être autre chose que des artifices de scénario. C'est un peu dommage d'un certain côté, mais de l'autre ça colle tout à fait avec le manque total d'empathie et d'intérêt du personnage, donc je ne trouve pas ce défaut rédhibitoire.
Visiblement, tu as bien appris la leçon des Montagnes de Sifflemort, cette AVH étant tout sauf linéaire, avec de multiples passages et possibilités.
Je me joins cependant aux autres critiques pour dire que la partie dans l'hôtel passe vraiment trop comme une lettre à la Poste.
Au final, je ne ferais qu'un reproche majeur : c'est VRAIMENT très court. La non-linéarité est appréciable, mais dans ce cas il conviendrait d'augmenter le nombre de paragraphes pour que l'aventure reste à une longueur égale. En l'état, on a à peine le temps de s'impliquer que pouf, c'est déjà fini - pour tout dire, je pensais qu'il y aurait un retournement de dernière minute et un bon tiers de l'aventure à finir une fois qu'on aurait ramené le fils.
Avec 50-100 § de plus, cette AVH aurait gagné pas mal en consistance à mon avis.
En conclusion, je me trouve devant une situation un peu étrange : objectivement, cette AVH est bien meilleure que ta précédente. Le style a été épurée, les mécanismes sont beaucoup mieux huilés, la structure est bien plus variée, l'équilibrage est bien meilleur. Et pourtant, je trouve qu'il lui manque un petit je-ne-sais-quoi qui fait que je pense que je garderais un souvenir plus marquant des Montagnes de Sifflemort. Peut-être que je préfère de loin les grands espaces naturels à la jungle de béton, ou le côté "épopée légendaire", mais j'ai trouvé l'immersion supérieure dans le précédent ouvrage.
Néanmoins, l'OEil vert reste une AVH de très bonne facture montrant des progrès considérables. Continue sur cette voie !
Mercenaire camé sans scrupule ni état d'âme, traversant une mauvaise passe et réduit à l'état de loque humaine, nous voilà soudain emmené dans un contrat qui nous permettra peut-être de remonter la pente et, encore bien plus important, d'obtenir notre dose d'herbe qui fait rire.
L'AVH est ainsi originale, tant dans l'environnement (le côté corrompu et délabré d'une cité pseudo-futuriste) que dans le personnage (déchet humain vicieux et sans conscience).
L'écriture est très bonne, bien formulée, naturelle et fluide, avec un haut niveau de sophistication mais qui sait rester discret. Il reste quelques erreurs un peu trop nombreuses (mots oubliés, fautes d'accord, typo, etc.), mais il s'agit de défaut superficiels. Les évènements et discussions s'enchainent sans à-coup ni illogisme, bref ça roule.
Le système de jeu est simple et efficace. Considérant que l'AVH est facile, courte et non-linéaire, je ne vois aucun problème à avoir des résultats brutaux qui tuent rapidement. Non seulement je trouve cela réaliste (un coup de fusil ou de couteau et pouf, terminé), mais en plus ces mats sont pratiquement toujours évitable si l'on a fait de bons choix. Je me mets en porte-à-faux avec les opinions précédentes sur ce point, et je dis que c'est du tout bon. Rien à redire là-dessus.
Les personnages sont bien décrits, mais cependant on ne les voit pas vraiment pas assez longtemps pour qu'ils aient le temps d'être autre chose que des artifices de scénario. C'est un peu dommage d'un certain côté, mais de l'autre ça colle tout à fait avec le manque total d'empathie et d'intérêt du personnage, donc je ne trouve pas ce défaut rédhibitoire.
Visiblement, tu as bien appris la leçon des Montagnes de Sifflemort, cette AVH étant tout sauf linéaire, avec de multiples passages et possibilités.
Je me joins cependant aux autres critiques pour dire que la partie dans l'hôtel passe vraiment trop comme une lettre à la Poste.
Au final, je ne ferais qu'un reproche majeur : c'est VRAIMENT très court. La non-linéarité est appréciable, mais dans ce cas il conviendrait d'augmenter le nombre de paragraphes pour que l'aventure reste à une longueur égale. En l'état, on a à peine le temps de s'impliquer que pouf, c'est déjà fini - pour tout dire, je pensais qu'il y aurait un retournement de dernière minute et un bon tiers de l'aventure à finir une fois qu'on aurait ramené le fils.
Avec 50-100 § de plus, cette AVH aurait gagné pas mal en consistance à mon avis.
En conclusion, je me trouve devant une situation un peu étrange : objectivement, cette AVH est bien meilleure que ta précédente. Le style a été épurée, les mécanismes sont beaucoup mieux huilés, la structure est bien plus variée, l'équilibrage est bien meilleur. Et pourtant, je trouve qu'il lui manque un petit je-ne-sais-quoi qui fait que je pense que je garderais un souvenir plus marquant des Montagnes de Sifflemort. Peut-être que je préfère de loin les grands espaces naturels à la jungle de béton, ou le côté "épopée légendaire", mais j'ai trouvé l'immersion supérieure dans le précédent ouvrage.
Néanmoins, l'OEil vert reste une AVH de très bonne facture montrant des progrès considérables. Continue sur cette voie !
La violence n'est pas la bonne réponse !
La violence est la question. La bonne réponse est "oui".
La violence est la question. La bonne réponse est "oui".