Demi-critique (car je n'en suis qu'à la moitié de ma relecture, après avoir bouclé l'enquête à Port Noir) : les impression que j'avais eu, ado, se confirment.
Demi-teinte. Une écriture maîtrisée mais des liens entre situations un peu lâches, d'excellentes scènes (l'asile de Kauder-Welsh... la quête des éléments de Notura... surtout, surtout, Conrad Zaar) mais courtes, résolues chacune en quelques paragraphes, et collées entre elles façon patchwork. Certains épisodes viennent sans qu'on sache pourquoi (Argolis l'enchaînée... le village hanté par les Zombies de la Peste...). Les scènes d'action manquent de tonus, dommage car par ailleurs on repère des qualités littéraires (des questions oratoires pour se jouer du lecteur, par ex.) Une intrigue plutôt floue, on se saisit mal du personnage et du contexte (histoire / géographie). Pour éviter cela, l'intro aurait dû être + détaillée, à la manière de La Créature venue du Chaos.
Frustration : au début, les actions les plus logiques au regard des faits font rater des objets ou tomber dans des pièges tendus par Gruul. Pour s'en sortir, il faut laisser crever le commanditaire, jouer les pilleurs, prendre des décisions illogiques. Le héros qu'on incarne est plus proche du premier communiant ingénu que du chasseur de primes rusé : les choix et le texte nous poussent à tomber dans tous les pièges, jamais aucun indice ou instinct ne nous met en garde !
La VF : bof,traduit au kilomètre sans se relire. Le monstre des égouts est tantôt "L'Horreur" tantôt "Les Horreurs"... les objets à trouver au 200 des « flacons » de Notura alors qu'un seul est vraiment in vitro... un véhicule qui est manifestement un coche ou une diligence est appelé carriole... le message codé de Belthegor n'est pas adapté en français (merci à CEBA pour l'avoir fait)... les noms des Talents Spéciaux sont assez moyennement rendus en VF...
Un sacré paquet d'illustrations manquantes, dont une carte !
Stephen Hand tente de donner un tour moins enfantin aux DF, avec un livre qui multiplie les clins d'oeil à des mythes du cinéma et à ses propres anciens livres, les bons ingrédients sont réunis mais le soufflé ne prend pas forcément.
Restera tout de même... une sacrée ambiance, quelques scènes marquantes, un imaginaire qui change agréablement du médiéval-fantastique standard, le non-OTP qui permet des relectures, un retournement final concernant notre personnage, une impression de quelque chose de différent de nombre des autres DF, impression qui suffit à placer malgré tout ce livre dans les bons titres de la série.
Demi-teinte. Une écriture maîtrisée mais des liens entre situations un peu lâches, d'excellentes scènes (l'asile de Kauder-Welsh... la quête des éléments de Notura... surtout, surtout, Conrad Zaar) mais courtes, résolues chacune en quelques paragraphes, et collées entre elles façon patchwork. Certains épisodes viennent sans qu'on sache pourquoi (Argolis l'enchaînée... le village hanté par les Zombies de la Peste...). Les scènes d'action manquent de tonus, dommage car par ailleurs on repère des qualités littéraires (des questions oratoires pour se jouer du lecteur, par ex.) Une intrigue plutôt floue, on se saisit mal du personnage et du contexte (histoire / géographie). Pour éviter cela, l'intro aurait dû être + détaillée, à la manière de La Créature venue du Chaos.
Frustration : au début, les actions les plus logiques au regard des faits font rater des objets ou tomber dans des pièges tendus par Gruul. Pour s'en sortir, il faut laisser crever le commanditaire, jouer les pilleurs, prendre des décisions illogiques. Le héros qu'on incarne est plus proche du premier communiant ingénu que du chasseur de primes rusé : les choix et le texte nous poussent à tomber dans tous les pièges, jamais aucun indice ou instinct ne nous met en garde !
La VF : bof,traduit au kilomètre sans se relire. Le monstre des égouts est tantôt "L'Horreur" tantôt "Les Horreurs"... les objets à trouver au 200 des « flacons » de Notura alors qu'un seul est vraiment in vitro... un véhicule qui est manifestement un coche ou une diligence est appelé carriole... le message codé de Belthegor n'est pas adapté en français (merci à CEBA pour l'avoir fait)... les noms des Talents Spéciaux sont assez moyennement rendus en VF...
Un sacré paquet d'illustrations manquantes, dont une carte !
Stephen Hand tente de donner un tour moins enfantin aux DF, avec un livre qui multiplie les clins d'oeil à des mythes du cinéma et à ses propres anciens livres, les bons ingrédients sont réunis mais le soufflé ne prend pas forcément.
Restera tout de même... une sacrée ambiance, quelques scènes marquantes, un imaginaire qui change agréablement du médiéval-fantastique standard, le non-OTP qui permet des relectures, un retournement final concernant notre personnage, une impression de quelque chose de différent de nombre des autres DF, impression qui suffit à placer malgré tout ce livre dans les bons titres de la série.