Ayant lu les 7 livres de green, je me devais de faire un compte rendu sur cet auteur, adulé par certains, et critiqué par d'autres.
A vrai dire, mon analyse est plutôt mitigée.
Survolons quelque peu les 4 principaux ingrédients qui composent la "recette Green" dans la majorité de ces livres.
Références cinématographiques et littéraires :
Elles sont omniprésentes chez Green (le sépulcre, la momie, le pirate). La palme revenant à la nuit du loup-garou, melting pot de scènes de films ayant marquées les esprits.
Jouabilité :
LE grand pêché de Green et son principal défaut. Green NE SAIT PAS écrire un livre qui sache alliez dans le même temps grande difficulté et qualité du scénario (comme saurait le faire un steve Jackson par exemple). Soit ses livres sont TROP difficiles (notamment au niveau des combats très nombreux et très durs), soit ils sont assez facile à terminer. Et c'est un point très rédhibitoire pour un...livre-jeu.
Inspiration Martin et Hand :
Il est clair que Green a pas mal emprunté du côté de chez Martin et Hand, au niveau de la jouabilité (compétence honneur tour destruction/chevaliers destin et compétence foi vampire/sépulcre), de l'ambiance ("gothique" notamment avec le vampire du château noir/la nuit du loup garou, et "élémental" avec les mages de solani/le maître des tempêtes), et même de scènes carrément copiées (l'attaque des chiens de l'enfer dans la vengeance des démons/les chevaliers du destin/la nuit du loup garou (avec les loups) et la scène dans le bureau du gouverneur de la ville dans l'arpenteur de la lune/le pirate de l'au delà ), et du concept de doubles confrontations finales (les mages de solani). Mais peut on lui en vouloir ?
Son intention était sûrement d'améliorer ses propres manques.
Éléments scénaristiques fréquemment utilisés :
Un autre point faible de Green. La répétition lassante de nombreux éléments qui donnent à chaque fois une impression de déjà vu :
-les combats au 1er ou 2eme paragraphe (à l'origine dans les mages de solani), présents dans TOUS les livres de Green (on peut trouver un combat au 3 eme paragraphe dans le maître des tempêtes). Franchement, c'est abusé, et cela traduit un manque d'imagination flagrant de sa part.
De plus, les combats sont trop nombreux dans ses aventures, et on dépasse souvent allègrement la vingtaine (la momie, le pirate, le loup garou).
-la peste, les cultistes, les prêtres (on sent une fibre religieuse chez Green), les voyantes, les noms codés (déjà présents dans l'arpenteur de la lune), les énigmes (dont une dans la nuit du nécromancien calquée sur le même modèle que celle dans le maître des tempêtes, et une autre toujours dans le nécromancien dont la réponse est la même que celle dans la momie !), ainsi que les scènes finales à vol d'oiseau (les chevaliers du destins et le maître des tempêtes). Tous ces éléments parsèment la majorité de ses livres. Green se permet même de reprendre certaines de ses propres scènes en les transposant dans d'autres aventures (la rencontre avec le golem de fer et la visite de la jagannat (tour d'assaut) dans les chevaliers du destin/le combat contre le golem du feu infernal et la visite de la barbacane dans la nuit du nécromancien).
-Les résurrections et les doubles confrontations finales : le boss de fin est rarement seul (sépulcre, pirate, nécromancien), et si c'est le cas , tout est fait pour qu'il revienne à la vie (momie, pirate, loup-garou).
Alors en résumé, que dire ?
Eh bien que Green à le mérite d'avoir repris en main la série défis fantastiques, qu'il à su trouver des rôles et cadres originaux pour ses aventures encore jamais vus dans cette série ( herboriste mystique pour le sépulcre, paladin pour les chevaliers, ambiance Egypte antique pour la momie, steampunk pour le maître des tempêtes, lycanthrope pour le loup-garou, âme errante pour le nécromancien), qu'il a écrit le plus long livre de cette série (515 paragraphes pour le loup-garou), mais qu'il à pêché gravement au niveau de la jouabilité dans ses 3 premiers volumes (surtout au niveau de la difficulté des combats et de leur grand nombre).
Il s'est bien rattrapé par la suite, mais les aventures ne sont pas très difficiles à terminer (loup garou, maître tempêtes et nécromancien), ce qui nuit quelque peu au challenge.
Le pirate de l'au delà étant selon moi son meilleur livre, celui qui représente le mieux l'équilibre entre la grande difficulté de l'aventure et le qualité du scénario, même si la multiplicité des derniers combats de fin très puissants et l'utilisation un peut trop poussée de la chance (comme pour la foi dans le sépulcre) sont plutôt excessifs.
A vrai dire, mon analyse est plutôt mitigée.
Survolons quelque peu les 4 principaux ingrédients qui composent la "recette Green" dans la majorité de ces livres.
Références cinématographiques et littéraires :
Elles sont omniprésentes chez Green (le sépulcre, la momie, le pirate). La palme revenant à la nuit du loup-garou, melting pot de scènes de films ayant marquées les esprits.
Jouabilité :
LE grand pêché de Green et son principal défaut. Green NE SAIT PAS écrire un livre qui sache alliez dans le même temps grande difficulté et qualité du scénario (comme saurait le faire un steve Jackson par exemple). Soit ses livres sont TROP difficiles (notamment au niveau des combats très nombreux et très durs), soit ils sont assez facile à terminer. Et c'est un point très rédhibitoire pour un...livre-jeu.
Inspiration Martin et Hand :
Il est clair que Green a pas mal emprunté du côté de chez Martin et Hand, au niveau de la jouabilité (compétence honneur tour destruction/chevaliers destin et compétence foi vampire/sépulcre), de l'ambiance ("gothique" notamment avec le vampire du château noir/la nuit du loup garou, et "élémental" avec les mages de solani/le maître des tempêtes), et même de scènes carrément copiées (l'attaque des chiens de l'enfer dans la vengeance des démons/les chevaliers du destin/la nuit du loup garou (avec les loups) et la scène dans le bureau du gouverneur de la ville dans l'arpenteur de la lune/le pirate de l'au delà ), et du concept de doubles confrontations finales (les mages de solani). Mais peut on lui en vouloir ?
Son intention était sûrement d'améliorer ses propres manques.
Éléments scénaristiques fréquemment utilisés :
Un autre point faible de Green. La répétition lassante de nombreux éléments qui donnent à chaque fois une impression de déjà vu :
-les combats au 1er ou 2eme paragraphe (à l'origine dans les mages de solani), présents dans TOUS les livres de Green (on peut trouver un combat au 3 eme paragraphe dans le maître des tempêtes). Franchement, c'est abusé, et cela traduit un manque d'imagination flagrant de sa part.
De plus, les combats sont trop nombreux dans ses aventures, et on dépasse souvent allègrement la vingtaine (la momie, le pirate, le loup garou).
-la peste, les cultistes, les prêtres (on sent une fibre religieuse chez Green), les voyantes, les noms codés (déjà présents dans l'arpenteur de la lune), les énigmes (dont une dans la nuit du nécromancien calquée sur le même modèle que celle dans le maître des tempêtes, et une autre toujours dans le nécromancien dont la réponse est la même que celle dans la momie !), ainsi que les scènes finales à vol d'oiseau (les chevaliers du destins et le maître des tempêtes). Tous ces éléments parsèment la majorité de ses livres. Green se permet même de reprendre certaines de ses propres scènes en les transposant dans d'autres aventures (la rencontre avec le golem de fer et la visite de la jagannat (tour d'assaut) dans les chevaliers du destin/le combat contre le golem du feu infernal et la visite de la barbacane dans la nuit du nécromancien).
-Les résurrections et les doubles confrontations finales : le boss de fin est rarement seul (sépulcre, pirate, nécromancien), et si c'est le cas , tout est fait pour qu'il revienne à la vie (momie, pirate, loup-garou).
Alors en résumé, que dire ?
Eh bien que Green à le mérite d'avoir repris en main la série défis fantastiques, qu'il à su trouver des rôles et cadres originaux pour ses aventures encore jamais vus dans cette série ( herboriste mystique pour le sépulcre, paladin pour les chevaliers, ambiance Egypte antique pour la momie, steampunk pour le maître des tempêtes, lycanthrope pour le loup-garou, âme errante pour le nécromancien), qu'il a écrit le plus long livre de cette série (515 paragraphes pour le loup-garou), mais qu'il à pêché gravement au niveau de la jouabilité dans ses 3 premiers volumes (surtout au niveau de la difficulté des combats et de leur grand nombre).
Il s'est bien rattrapé par la suite, mais les aventures ne sont pas très difficiles à terminer (loup garou, maître tempêtes et nécromancien), ce qui nuit quelque peu au challenge.
Le pirate de l'au delà étant selon moi son meilleur livre, celui qui représente le mieux l'équilibre entre la grande difficulté de l'aventure et le qualité du scénario, même si la multiplicité des derniers combats de fin très puissants et l'utilisation un peut trop poussée de la chance (comme pour la foi dans le sépulcre) sont plutôt excessifs.