Vic a écrit :L'oracle des fins d'aventure :
euh ... ça n'existe pas déjà ? Il me semble bien qu'à un moment dans les CC qu'"il faut utiliser deux fois d'affilée la capacité (donc à la fois dans le paragraphe en cours, puis dans le paragraphe +20) pour débloquer le vrai chemin."
Je me demande si ce n'est pas au moment où on quitte Ariane...
Je ne m'en souviens plus, mais ce n'est pas impossible. Et « le bon chemin est un PFA » a déjà été fait dans la Créature (avec le mi-orque). Damnation.
Une remarque sur toutes ces joyeusetés : autant je les trouve assez horripilantes sur le chemin principal (transformant le simple fait de finir l'aventure en calvaire), autant c'est typiquement le genre de choses que je m'autorise, et même que j'apprécie, pour cacher des bonus à destination des lecteurs acharnés. Un très bon exemple selon moi est la quête secondaire dans Les Noyés de Zyx, qui est un OTP vicieux mais n'est absolument pas obligatoire pour triompher. Dans le même genre, on a le mot +5 du Pensionnat des Ombres d'Outremer, ou même la quête des dagues en argent dans Howl of the Werewolf de Green.
En gros, je vois un peu cela comme un mode hard de jeux vidéo : même si c'est dur, on le fait pour le fun, pour la médaille en chocolat, parce qu'on a bien aimé le reste de l'aventure et qu'on a envie d'y jouer encore un peu.
Autre idée qui me vient :
La fausse fausse piste
Idée applicable à une aventure demandant de trouver des éléments disparates qui forment un tout (et un numéro) une fois rassemblés. Prenons l'exemple de vers, à la façon de la Cité des Pièges. Ceux-ci doivent être normalement difficiles à trouver (dans le référentiel de la série). Planquez ensuite quelques vers supplémentaires, de façon bien plus retorses, et qui semblent être des fausses pistes : il leur manque un élément qui sert à identifier les autres et qui a été explicité (une rime particulière par exemple). Sauf que si vous avez tous les faux vers... et bien ils révèlent eux aussi un numéro, différent du premier.
Autre variante : vous pouvez les combiner aux vrais d'une certain façon. Par exemple, si le numéro nécessite de prendre la première lettre de chaque vers d'un sizain remis dans l'ordre logique :
Q...
U...
A...
T...
R...
E...
En ajoutant deux vers qui modifient le sens, on peut arriver à :
Q...
U...
A...
R...
A...
N...
T...
E...
Ce qui change complètement les choses.
Encore une autre variante : il n'y a pas de fausse piste directe, mais il existe plusieurs manières d'interpréter le résultat final, une évidente, et une nécessitant une astuce révélée à un endroit difficile d'accès.