Ca y est, j'ai fini le jeu en version "méchant". Malheureusement, le combat final (qui n'est pas du tout le même que si on joue un gentil) est atrocement buggé ! Plus de la moitié de nos adversaires restent plantés comme des andouilles et ne ripostent même pas quand on les attaque ! C'est vraiment dommage parce que c'était un combat qui aurait dû être palpitant.
En règle générale, je n'aime pas beaucoup incarner un personnage profondément maléfique. Il est certes reposant d'échapper au carcan de l'héroïsme désintéressé mais tuer des innocents à la pelle et extorquer de l'argent à tout ce qui bouge n'est pas très amusant non plus et n'apporte par ailleurs aucune satisfaction morale.
Le problème de l'histoire de NWN 2, c'est que, pendant la deuxième moitié, on se voit imposer des responsabilités importantes auxquelles il est impossible d'échapper. On est contraint de devenir un chevalier de Neverwinter (Padhiver en VF), de gérer un camp fortifié, de former des hommes, de trouver des alliés pour la bataille qui s'annonce, etc. Cette loyauté forcée est pesante, d'autant qu'elle peut être tout à fait incompatible avec l'idée que le joueur se fait de son personnage. Bref, il est particulièrement soulageant de pouvoir enfin envoyer promener Padhiver et le plouc qui la dirige. Malheureusement, ça ne peut se faire qu'en se mettant au service des forces du mal et donc en tombant dans l'excès inverse.
Il est dommage qu'on puisse rarement adopter un comportement intermédiaire entre celui du héros gentil tout plein et celui du psychopathe dangereux. Il y a des exceptions (on peut être un criminel raisonnable si on choisit le côté du mal dans la première partie), mais elles ne sont qu'à petite échelle.
Quoi qu'il en soit, la campagne officielle de NWN 2 est distrayante et mérite qu'on passe le temps d'y jouer (ce que je ne dirais pas au sujet de NWN 1). Pour éviter d'être rebuté par les obligations que je mentionne, il est à mon avis préférable d'y jouer en "mode paladin".
En règle générale, je n'aime pas beaucoup incarner un personnage profondément maléfique. Il est certes reposant d'échapper au carcan de l'héroïsme désintéressé mais tuer des innocents à la pelle et extorquer de l'argent à tout ce qui bouge n'est pas très amusant non plus et n'apporte par ailleurs aucune satisfaction morale.
Le problème de l'histoire de NWN 2, c'est que, pendant la deuxième moitié, on se voit imposer des responsabilités importantes auxquelles il est impossible d'échapper. On est contraint de devenir un chevalier de Neverwinter (Padhiver en VF), de gérer un camp fortifié, de former des hommes, de trouver des alliés pour la bataille qui s'annonce, etc. Cette loyauté forcée est pesante, d'autant qu'elle peut être tout à fait incompatible avec l'idée que le joueur se fait de son personnage. Bref, il est particulièrement soulageant de pouvoir enfin envoyer promener Padhiver et le plouc qui la dirige. Malheureusement, ça ne peut se faire qu'en se mettant au service des forces du mal et donc en tombant dans l'excès inverse.
Il est dommage qu'on puisse rarement adopter un comportement intermédiaire entre celui du héros gentil tout plein et celui du psychopathe dangereux. Il y a des exceptions (on peut être un criminel raisonnable si on choisit le côté du mal dans la première partie), mais elles ne sont qu'à petite échelle.
Quoi qu'il en soit, la campagne officielle de NWN 2 est distrayante et mérite qu'on passe le temps d'y jouer (ce que je ne dirais pas au sujet de NWN 1). Pour éviter d'être rebuté par les obligations que je mentionne, il est à mon avis préférable d'y jouer en "mode paladin".