03/12/2011, 18:26
(Modification du message : 03/12/2011, 18:26 par ashimbabbar.)
(03/12/2011, 10:33)Fitz a écrit : C'est déjà avec cette idée en tête que j'avais insisté au tout début sur les émotions fortes du héros qui repose le pied sur une nef, qui goûte à nouveau le parfum de l'aventure. Mais ce n'était peut-être pas assez.
C'est vrai, mais je pense que tu nous avais aussi montré qu'il y avait un vrai lien avec sa femme; donc ce plaisir à retrouver d'anciennes sensations venait s'y rajouter, et pas s'y opposer. Il ajoutait une épaisseur, il ne créait pas une rupture. Je n'avais pas l'impression d'un type qui se réveillait après des années dans le coma, si tu vois ce que je veux dire.
Evidemment ça dépend sans doute du lecteur puisque j'avais aussi trouvé que Saëmyanne était une garce absolue et que j'avais éprouvé, on s'en souvient, une grande joie à lui éclater le crâne à coups de marteau… ( tuage de salope à coups de marteau yay ) donc mon aversion envers elle a pu me faire voir plus dans sa relation à sa femme, par réaction, que tu n'avais voulu y mettre.
Mais aussi, il est dans cette affaire pour secourir un vieil ami, ses jours d'aventure appartiennent au passé… pour moi il y a une convergence des facteurs psychologiques qui font que rester avec les siens est le choix naturel; et je n'ai pas vu de rupture dans l'histoire qui l'entraînerait à faire le contraire.
D'ailleurs et d'un point de vue bassement pratique, je ne vois pas le moins du monde pourquoi il leur ferait confiance, ils n'auraient qu'à le poignarder dès qu'il leur tournerait le dos.
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna