30/11/2011, 23:33
Je suis un type bizarre : je ne considére pas la mort comme un échec. Si j'arrive devant le boss final avec un bras en moins et qu'il me réduit en pulpe, je ne vais pas crier au scandale, mais recommencer gaiement l'aventure pour essayer de trouver un chemin me permettant de garder mes quatre membres cette fois-ci. Bien sûr, je le relis pas tout le texte, passant en diagonale sur les paragraphes que je connais déjà, mais je suis l'enchaînement sans en sauter, je lance les dés, je tiens à jour ma FA.
En fait, la liberté d'action influe énormément mon humeur. Si l'aventure est un long corridor, avec quelques gauche-droite mortels ou épreuves de hasard pour faire croire que l'élément jeu est présent, mes dés vont rapidement bouler, et je vais passer en mode lecture seule : l'auteur a écrit un livre au lieu d'un livre-jeu, je le traite donc comme tel. Inversement, si on a la possibilité de faire des choix ayant une influence, recommencer n'est pas une punition, mais un plaisir.
Cependant, je ne suis pas un fan de OTP, loin de là. Si un peu de challenge ne me fait pas peur, que l'auteur oblige son lecteur à parcourir toutes les voies possibles pour débloquer la fin me pèse par contre terriblement. Si votre aventure est bien, je finirai par lire toutes les voies par curiosité après quelques parties réussies selon les règles. Me forcer à parcourir pour la n-ième fois le même début, où je dois accomplir les mêmes actions, est probablement le meilleur moyen de me dégoûter d'une aventure pourtant bonne sous tous les autres aspects (je ne citerai pas le nom de Nils Jacket). Et au bout d'un moment, je craque, je louche, c'est humain.
Pour ce qui est des dés et autres formes de hasard, j'essaye là aussi de respecter les règles, bien que plus les années passent, plus je m'interroge sur l'intérêt de ces éléments d'aléatoire dans les livres-jeu, qui sont rarement un plaisir pour le lecteur.
En fait, la liberté d'action influe énormément mon humeur. Si l'aventure est un long corridor, avec quelques gauche-droite mortels ou épreuves de hasard pour faire croire que l'élément jeu est présent, mes dés vont rapidement bouler, et je vais passer en mode lecture seule : l'auteur a écrit un livre au lieu d'un livre-jeu, je le traite donc comme tel. Inversement, si on a la possibilité de faire des choix ayant une influence, recommencer n'est pas une punition, mais un plaisir.
Cependant, je ne suis pas un fan de OTP, loin de là. Si un peu de challenge ne me fait pas peur, que l'auteur oblige son lecteur à parcourir toutes les voies possibles pour débloquer la fin me pèse par contre terriblement. Si votre aventure est bien, je finirai par lire toutes les voies par curiosité après quelques parties réussies selon les règles. Me forcer à parcourir pour la n-ième fois le même début, où je dois accomplir les mêmes actions, est probablement le meilleur moyen de me dégoûter d'une aventure pourtant bonne sous tous les autres aspects (je ne citerai pas le nom de Nils Jacket). Et au bout d'un moment, je craque, je louche, c'est humain.
Pour ce qui est des dés et autres formes de hasard, j'essaye là aussi de respecter les règles, bien que plus les années passent, plus je m'interroge sur l'intérêt de ces éléments d'aléatoire dans les livres-jeu, qui sont rarement un plaisir pour le lecteur.