Factuel, non c'est sur...
Froid, j'en sais rien.
Je parlais de son ouverture aux autres, à l'étranger. Là je crois qu'on peut être moins catégorique !
Je signifiais juste qu'il a (d'après sa biographie) plutôt vécu reclus, malade depuis son plus jeune âge, correspondant et écrivant plus que parcourant le monde... Il a couché par écrit nombre de ses terreurs nocturnes, sans jamais faire faire fortune d'ailleurs. A une époque ou l'eugénisme est en vogue, Lovecraft ne déroge pas à la règle. Son éducation a été puritaine et conservatrice. Il a grandi à Providence, ville repliée sur elle même, peu cosmopolite à l'époque et vivra son arrivée à New York comme un véritable choc.
Sa description des habitants d'un quartier de la grande pomme "Les choses organiques qui hantent cet affreux cloaque ne sauraient, même en se torturant l'imagination, être qualifiées d'humaines. C'étaient de monstrueuses et nébuleuses esquisses du pitécanthrope et de l'amibe, vaguement modelées dans quelque limoux puant et visqueux résultant de la corruption de la terre, rampant et suintant dans et sur les rues crasseuses, entrant et sortant des fenêtres et des portes d'un façon qui ne faisait penser à rien d'autre qu'à des vers envahissants, ou à des choses peu agréables issues des profondeurs de la mer. (…)".
Je confirme que cette époque n'était pas la plus propice aux échanges culturels et les foules de migrants débarquant aux EU faisait peur aux blancs d'origine anglo-saxonne (WASP et compagnie...). Lovecraft ne s'est jamais montré comme un parangon de l'égalité raciale (c'est le moins que l'on puisse dire - Faut dire qu'il faudra attendre 1956 pour la fin de la ségrégation raciale aux EU). C'est dingue comme dès que l'on aborde cette facette de la personnalité de Lovecraft, on crie haro sur le baudet...
Froid, j'en sais rien.
Je parlais de son ouverture aux autres, à l'étranger. Là je crois qu'on peut être moins catégorique !
Je signifiais juste qu'il a (d'après sa biographie) plutôt vécu reclus, malade depuis son plus jeune âge, correspondant et écrivant plus que parcourant le monde... Il a couché par écrit nombre de ses terreurs nocturnes, sans jamais faire faire fortune d'ailleurs. A une époque ou l'eugénisme est en vogue, Lovecraft ne déroge pas à la règle. Son éducation a été puritaine et conservatrice. Il a grandi à Providence, ville repliée sur elle même, peu cosmopolite à l'époque et vivra son arrivée à New York comme un véritable choc.
Sa description des habitants d'un quartier de la grande pomme "Les choses organiques qui hantent cet affreux cloaque ne sauraient, même en se torturant l'imagination, être qualifiées d'humaines. C'étaient de monstrueuses et nébuleuses esquisses du pitécanthrope et de l'amibe, vaguement modelées dans quelque limoux puant et visqueux résultant de la corruption de la terre, rampant et suintant dans et sur les rues crasseuses, entrant et sortant des fenêtres et des portes d'un façon qui ne faisait penser à rien d'autre qu'à des vers envahissants, ou à des choses peu agréables issues des profondeurs de la mer. (…)".
Je confirme que cette époque n'était pas la plus propice aux échanges culturels et les foules de migrants débarquant aux EU faisait peur aux blancs d'origine anglo-saxonne (WASP et compagnie...). Lovecraft ne s'est jamais montré comme un parangon de l'égalité raciale (c'est le moins que l'on puisse dire - Faut dire qu'il faudra attendre 1956 pour la fin de la ségrégation raciale aux EU). C'est dingue comme dès que l'on aborde cette facette de la personnalité de Lovecraft, on crie haro sur le baudet...