26/09/2011, 20:38
Cette NVH a toutes les qualités habituelles de Sunkmanitu (ambiance, détails réalistes, personnages typés...) mais n'est pas assez longue à mon goût. Le format de 80 paragraphes aux tailles limitées convient bien à des scénarios nerveux et trépidants tels que la fuite du monastère kaï de Meneldur ou le dome Egloïde qui nous met directement dans l'action mais pas trop à une aventure s'appuyant sur plusieurs sujets d'intrigue.
Prenons le héros. Le titre L'homme sans nom s'applique à lui. A plusieurs reprises, on est intrigué des quelques bribes d'indices abandonnées au sujet de son passé, son but dans la vie... C'est un hommage aux héros anonymes et éternellement de passage du western classique mais ça a surtout un effet frustrant. A la limite, ne rien évoquer du tout sur son identité aurait soulevé aucune interrogation sans réponse. Ensuite la rencontre avec les apaches. Elle se déroule toujours de la même manière, on n'échappe pas aux deux flèches dans le dos quelle que soit notre arrivée dans la ville et nos relations avec les indiens sont forcément amicales sans nous laisser le choix d'avoir une attitude différente. Le méchant de l'histoire : on est témoin de la terreur qu'il inspire aux villageois mais on en apprend peu au final sur lui, ses motivations et la source de sa puissance. C'est le vilain, point barre. Enfin, la conclusion de l'aventure est lapidaire et ne répond à aucune question. Les quelques lignes de fin laissent un désagréable sentiment de "tout ça pour ça".
Avec le double de paragraphes, cette aventure aurait pu être agréablement étoffée. En bref, l'atmosphère est bien plus difficile à installer en si peu de lignes, peut-être que ce format ne correspond pas au style bien particulier de Sunkmanitu qui aime habituellement prendre le temps de poser le décor et les personnages?
Après, ça ne signifie pas que l'aventure est mauvaise et qu'elle m'a déplu. Le style western est suffisamment rare dans les LDVELH pour qu'on puisse apprécier de jouer ce cow-boy solitaire. Malgré le scénario linéaire laissant peu de marge de manoeuvre au niveau des grandes décisions, les scènes d'action et d'aventure sont bien diversifiées avec pas mal d'embranchements, de chemins différents et de possibilités tactiques. Les règles de combat sont fluides (compter les munitions est tout de même légèrement fastidieux pour une aventure aussi courte) et celles sur la boisson sympas et originales. Par contre, j'ai trouvé l'aventure bien difficile si l'on ne se met pas un gros score en Rapidité. Je m'y suis pris à quatre reprises avant de tuer le boss. J'avais tenté au départ des profils de cogneur ou de chanceux juste pour voir (je me doutais que ce serait pénalisant) et la maîtrise des revolvers est quand même primordiale. Les occasions de regagner des points de vie sont très rares et le but est d'en perdre le moins possible avant la confrontation finale. Comme ce n'est pas possible d'éviter les combats (dommage), il faut être chanceux aux dés et faire mouche à presque tous les coups. L'Adresse quant à elle est très peu utile, tout comme le rechargement des armes.
L'ensemble est tout de même sympathique grâce aux nombreux détails typiques western, aux personnages hauts en couleur, à l'hommage fidèle à un genre cinématographique voire de BD car j'ai souvent pensé à Lucky Luke. Je n'ai simplement pas été autant immergé dans cette histoire que pour tes précédents écrits.
Prenons le héros. Le titre L'homme sans nom s'applique à lui. A plusieurs reprises, on est intrigué des quelques bribes d'indices abandonnées au sujet de son passé, son but dans la vie... C'est un hommage aux héros anonymes et éternellement de passage du western classique mais ça a surtout un effet frustrant. A la limite, ne rien évoquer du tout sur son identité aurait soulevé aucune interrogation sans réponse. Ensuite la rencontre avec les apaches. Elle se déroule toujours de la même manière, on n'échappe pas aux deux flèches dans le dos quelle que soit notre arrivée dans la ville et nos relations avec les indiens sont forcément amicales sans nous laisser le choix d'avoir une attitude différente. Le méchant de l'histoire : on est témoin de la terreur qu'il inspire aux villageois mais on en apprend peu au final sur lui, ses motivations et la source de sa puissance. C'est le vilain, point barre. Enfin, la conclusion de l'aventure est lapidaire et ne répond à aucune question. Les quelques lignes de fin laissent un désagréable sentiment de "tout ça pour ça".
Avec le double de paragraphes, cette aventure aurait pu être agréablement étoffée. En bref, l'atmosphère est bien plus difficile à installer en si peu de lignes, peut-être que ce format ne correspond pas au style bien particulier de Sunkmanitu qui aime habituellement prendre le temps de poser le décor et les personnages?
Après, ça ne signifie pas que l'aventure est mauvaise et qu'elle m'a déplu. Le style western est suffisamment rare dans les LDVELH pour qu'on puisse apprécier de jouer ce cow-boy solitaire. Malgré le scénario linéaire laissant peu de marge de manoeuvre au niveau des grandes décisions, les scènes d'action et d'aventure sont bien diversifiées avec pas mal d'embranchements, de chemins différents et de possibilités tactiques. Les règles de combat sont fluides (compter les munitions est tout de même légèrement fastidieux pour une aventure aussi courte) et celles sur la boisson sympas et originales. Par contre, j'ai trouvé l'aventure bien difficile si l'on ne se met pas un gros score en Rapidité. Je m'y suis pris à quatre reprises avant de tuer le boss. J'avais tenté au départ des profils de cogneur ou de chanceux juste pour voir (je me doutais que ce serait pénalisant) et la maîtrise des revolvers est quand même primordiale. Les occasions de regagner des points de vie sont très rares et le but est d'en perdre le moins possible avant la confrontation finale. Comme ce n'est pas possible d'éviter les combats (dommage), il faut être chanceux aux dés et faire mouche à presque tous les coups. L'Adresse quant à elle est très peu utile, tout comme le rechargement des armes.
L'ensemble est tout de même sympathique grâce aux nombreux détails typiques western, aux personnages hauts en couleur, à l'hommage fidèle à un genre cinématographique voire de BD car j'ai souvent pensé à Lucky Luke. Je n'ai simplement pas été autant immergé dans cette histoire que pour tes précédents écrits.