06/07/2011, 15:19
Je comprends tout à fait ton point de vue Alendir, mais pour ma part je pense que l'immersion dépend vraiment de l'état d'esprit dans lequel tu lis un bouquin. J'ai lu des polars écrits avec "il", j'ai lu des polars écrits avec "Je", j'ai apprécié les deux. Je ne vois pas comment l'utilisation du "il" ou du "je" pour un LDVELH, pourrait "renforcer" l'immersion, changer la perception de ce qu'il est donné à vivre : peut être, mais la renforcer, je ne suis pas sûr !
Lorsque on me dit :
Vous ouvrez la porte et ce que vous voyez à l'intérieur dépasse l'entendement,
je sens comme une espèce de voix off qui parle dans ma tête et me décrit ce que mon perso (donc moi) voit.
si on me dit:
tu ouvres la porte et ce que tu vois à l'intérieur dépasse l'entendement/i],
je sens comme une sorte de familiarité (normal, utilisation de tu familier) qui du coup me semble être une voix off, mais genre un pote qui me décrit la scène, plus vraiment une voix off narrative, du coup j'y perd en immersion.
Enfin si je lis :
[i]J'ouvre la porte et ce que je vois à l'intérieur dépasse l'entendement,
ici pour le coup, je ne suis plus acteur mais véritablement spectateur, en lisant cela j'ai l'impression non seulement que je suis (du verbe suivre) quelqu'un mais que j'ai un temps de retard sur ce qui m'est raconté, du coup j'y perd en immersion et en réaction.
J'ai essayé d'inclure dans les titres de chaque jour de mon avh "1930", le "Je" dont tu parles (ex : Vendredi X Octobre, le jour où je dois faire mes preuves), ça donne un petit côté, "tiens le perso me parle juste histoire de me raconter les chapitres importants de son aventure, mais après c'est moi, lecteur, qui reprend les rennes de sa vie".
J'en avais d'ailleurs parlé avec toi en privé pour un de tes projets, mais là pour le coup cela passait bien car c'était l'optique de base et il fallait adhérer d'emblée...
Après personnellement, le "vous" restera le plus immersif surtout si le background du perso est riche, désolé d'aller contre ton avis du tout au tout, mais c'est vraiment une sensibilité propre à chacun !
Voilà tu sais tout mon pote, je laisse la place au suivant !
Lorsque on me dit :
Vous ouvrez la porte et ce que vous voyez à l'intérieur dépasse l'entendement,
je sens comme une espèce de voix off qui parle dans ma tête et me décrit ce que mon perso (donc moi) voit.
si on me dit:
tu ouvres la porte et ce que tu vois à l'intérieur dépasse l'entendement/i],
je sens comme une sorte de familiarité (normal, utilisation de tu familier) qui du coup me semble être une voix off, mais genre un pote qui me décrit la scène, plus vraiment une voix off narrative, du coup j'y perd en immersion.
Enfin si je lis :
[i]J'ouvre la porte et ce que je vois à l'intérieur dépasse l'entendement,
ici pour le coup, je ne suis plus acteur mais véritablement spectateur, en lisant cela j'ai l'impression non seulement que je suis (du verbe suivre) quelqu'un mais que j'ai un temps de retard sur ce qui m'est raconté, du coup j'y perd en immersion et en réaction.
J'ai essayé d'inclure dans les titres de chaque jour de mon avh "1930", le "Je" dont tu parles (ex : Vendredi X Octobre, le jour où je dois faire mes preuves), ça donne un petit côté, "tiens le perso me parle juste histoire de me raconter les chapitres importants de son aventure, mais après c'est moi, lecteur, qui reprend les rennes de sa vie".
J'en avais d'ailleurs parlé avec toi en privé pour un de tes projets, mais là pour le coup cela passait bien car c'était l'optique de base et il fallait adhérer d'emblée...
Après personnellement, le "vous" restera le plus immersif surtout si le background du perso est riche, désolé d'aller contre ton avis du tout au tout, mais c'est vraiment une sensibilité propre à chacun !
Voilà tu sais tout mon pote, je laisse la place au suivant !
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga