05/07/2011, 21:46
Je suis d'accord avec Lyzi Shadow.
Même l'apparition de plaques de métal fixes sur le haubert [ cotte de mailles double ] a été une énorme amélioration, témoins les résultats obtenus par les troupes qui en étaient équipées à Benevento et Tagliacozzo.
Quant à l'armure de plates complète, il lui fallait bien être assez légère et maniable puisqu'elle a été développée à un moment où la plupart des chevaliers eux-mêmes combattaient à pied - en raison de l'effet dévastateur des flèches anglaises sur les chevaux ( et des tactiques adoptées par les Anglais pour maximiser cet effet ).
Elle offrait aussi une excellente protection, de sorte que le bouclier en devenait superflu et qu'on pouvait ainsi utiliser une arme à deux mains.
La lutte des armes offensives et défensives ne s'était pas pour autant arrêtée - dès les dernières années de la Guerre de 100 ans et en tout cas pendant la Guerre des Deux Roses, l'arme de contact préférée des Anglais devenait la pole-axe, une hache à deux mains au fer particulièrement lourd, conçue spécifiquement pour frapper de haut en bas. Ceci dans des batailles où les combattants étaient en formation assez serrée.
Sur le continent, le retour de la cavalerie cuirassée comme force de combat durant la Renaissance et la nécessité de résister aux armes à feu devait entraîner un alourdissement des armures, en particulier en Allemagne et en Italie ( cf par exemple la description de la bataille de Fornovo dans le Charles VIII de Yvonne Labande-Mailfert - Fayard 1986 ). C'est donc plus vers cette époque qu'il faudrait placer l'image du chevalier empêtré dans son armure. Il faut néanmoins nuancer. Un homme d'une force supérieure à la moyenne, par exemple François I°, pouvait se relever après avoir été jeté à terre dans son armure.
Même l'apparition de plaques de métal fixes sur le haubert [ cotte de mailles double ] a été une énorme amélioration, témoins les résultats obtenus par les troupes qui en étaient équipées à Benevento et Tagliacozzo.
Quant à l'armure de plates complète, il lui fallait bien être assez légère et maniable puisqu'elle a été développée à un moment où la plupart des chevaliers eux-mêmes combattaient à pied - en raison de l'effet dévastateur des flèches anglaises sur les chevaux ( et des tactiques adoptées par les Anglais pour maximiser cet effet ).
Elle offrait aussi une excellente protection, de sorte que le bouclier en devenait superflu et qu'on pouvait ainsi utiliser une arme à deux mains.
La lutte des armes offensives et défensives ne s'était pas pour autant arrêtée - dès les dernières années de la Guerre de 100 ans et en tout cas pendant la Guerre des Deux Roses, l'arme de contact préférée des Anglais devenait la pole-axe, une hache à deux mains au fer particulièrement lourd, conçue spécifiquement pour frapper de haut en bas. Ceci dans des batailles où les combattants étaient en formation assez serrée.
Sur le continent, le retour de la cavalerie cuirassée comme force de combat durant la Renaissance et la nécessité de résister aux armes à feu devait entraîner un alourdissement des armures, en particulier en Allemagne et en Italie ( cf par exemple la description de la bataille de Fornovo dans le Charles VIII de Yvonne Labande-Mailfert - Fayard 1986 ). C'est donc plus vers cette époque qu'il faudrait placer l'image du chevalier empêtré dans son armure. Il faut néanmoins nuancer. Un homme d'une force supérieure à la moyenne, par exemple François I°, pouvait se relever après avoir été jeté à terre dans son armure.
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna