(27/06/2011, 00:01)Dagonides a écrit :(25/06/2011, 18:52)zoki a écrit : ...ça ne règle pas le problème de l'endurance démente du héros par rapport aux autres humains...
Juste pour contribuer à cette intéressante discussion : les intervenants de l'association Guerre et chevalerie expliquent chaque année à mes collégiens qu'un paysan en armure matelassée armé d'une faux ne supportera qu'1 ou 2 gnons, là où un chevalier, qui a subi blessures et privations toute sa jeunesse, endurera jusqu'à 20 coups avant d'être mis hors de combat.
(Je me suis toujours demandé d'où ils sortent cette statistique !)
Je veux bien les croire. Il y a justement un topic sur les Arts Martiaux qui vient d'être ouvert sur la Taverne des Aventuriers. J'espère qu'on y parlera un peu plus d'escrime médiévale.
Pour avoir fait un tout petit peu d'arts martiaux, je pense que cela doit être assez vrai. Quelqu'un sans entraînement martial sera complètement surpris par le coup, et par la douleur. Il risque d'avoir un mouvement de repli sur lui-même, il ne va absolument pas savoir quoi faire.
Alors que quelqu'un qui a un minimum d'expérience :
- aura le réflexe de riposter en contre-attaquant ou d'esquiver, en faisant appel à des automatismes.
Je pense donc que cette histoire de chevaliers habitués aux coups est plausible (même si cette stat semble difficile à démontrer !).
Dans cette optique, on peut alors envisager que le héros martial dispose d'une réserve d'END supérieure à ses adversaires non-martiaux.
Poursuivant l'analogie avec les arts martiaux, dès qu'il y a un écart de niveau important entre les combattants, d'après ce que j'ai vu, le meilleur est quasi-intouchable.