31/01/2011, 00:09
Citation :Ça me paraît délicat, cette histoire de véto. Déjà, s’il est logique de ne voter que pour un candidat (puisqu’il n’y a qu’un président de la République), pourquoi ne pouvoir voter contre qu’un seul candidat ?
D’autre part, je ne pense pas que les gens voteraient contre le candidat qu’ils ne veulent surtout pas voir gagner, mais contre celui qui a le plus de chance de battre leur favori… Et, au final, on aurait davantage de 21 avril 2002. Imagine si, au premier tour, ceux qui ont voté Chirac avaient voté contre Jospin et inversement ? On aurait quand même eu Le Pen au second tour.
Oui, j’avais bien senti que ce système aurait ses imperfections, c’est pourquoi dans le sondage j’ai seulement proposé un système de classement (et non de veto). Ceci dit, ton deuxième argument demeure assez valable pour un système de classement. Car a priori, tous ceux de gauche mettent l’extrême droite et la droite en dernier, et ceux de droite font de même pour la gauche, et au final ce sent les centristes qui s’en sortent si gauche et droite ont à peu près le même poids (ça rejoint l’idée d’arriver à un bon compromis entre les populations ; on a éviction des extrêmes et des moins extrêmes mais pas assez milieu pour tout le monde). Le problème, c’est si un gauchiste ne met pas l’extrême droite en dernier mais le grand parti de droite, candidat plus sérieux, l’extrême droite monte. Et de même pour les partis d’extrême gauche. Bon, je suis un peu fatigué mais effectivement, avec ce genre de calcul, les résultats pourraient être biaisés. Néanmoins, je ne suis pas sûr qu’énormément de gens prendraient ce risque.
Tu as tout à fait raison pour les contre-pouvoir, qui évitent a priori que la démocratie deviennent une tyrannie pour les minorités.
Quant à donner une définition précise de la démocratie, Nato, je ne m’en sens pas capable actuellement
Néanmoins, l’idée de ce sujet, c’était simplement de réfléchir à un meilleur système de vote, à un moyen de rassembler davantage la population autour de son président notamment, qui n'aurait pas intérêt à diviser pour régner.