L'investissement de Darek dans cette AVH est très appréciable. Que ce soit par le nombre d'illustrations, la taille de l'aventure, le soin apporté aux descriptions des salles de la pyramide, la richesse des règles ou la connaissance avérée de l'univers d'Howard (ça se passe bien en Hyperborée, dans le monde de Conan?) et de l'Egypte antique (l'ambiance est excellente avec un descriptif ultra-documenté des rites, objets et légendes relatifs à cette époque), on ne peut qu'admirer le travail qu'a nécessité la réalisation de cette aventure.
Après, la partie liminaire nous fait rapidement comprendre que l'on a affaire à un Porte-Monstres-Trésors souterrain, aussi dépaysant en soit le cadre et l'atmosphère. Il va falloir se procurer de l'équipement, trouver des passages secrets, économiser ses points de physique et survivre aux pièges mécaniques. Le challenge peut être intéressant mais, après avoir passé pas mal de temps sur une bonne AVH du même genre (la Tour sans Fin), j'attendais sûrement autre chose à titre personnel.
Les règles de jeu sont plutôt alléchantes au départ. Les bonus ou malus de points selon le sexe ou le "métier" sont sympathiques, tout comme le tableau d'armes et d'armures ainsi que le grimoire inspiré de la série Sorcellerie. Mais deux gros points noirs gâchent l'ensemble :
- le système de combats à la Histoires à Jouer (comme celui des DF mais avec un dé au lieu de deux) rendu encore plus mortel par le fait que les dégâts diminuent le physique (l'équivalent de l'habileté). En clair, celui qui remporte le premier assaut a 90% de chances de remporter le combat.
- le décompte du temps écoulé. Comme pour la guérison dans les premiers LS, je déteste ces systèmes où il faut compter chaque paragraphe parcouru, cela nuit terriblement à l'immersion dans l'histoire et empêche de survoler rapidement les paragraphes déjà lus lors des nouvelles tentatives.
Ensuite, je n'ai pas trop compris comment fonctionnaient les protections des armures, les bonus des dégâts des armes des adversaires ne sont pas toujours indiqués, on trouve plein d'objets qui s'avèrent inutiles et le système de magie m'a paru très pénalisant voire inutile à la première rencontre où j'ai voulu m'en servir (contre le cuisinier fou). Mon analyse peut paraître dure mais elle m'a fait renoncer à jouer loyalement dès le 3ème essai et j'ai donc terminé l'aventure en lecture seule.
Heureusement, le style, les illustrations et certains éléments scénaristiques apportent une ambiance plutôt prenante à cette AVH, ce qui m'a poussé à l'éplucher sans jouer au lieu de l'abandonner purement et simplement. La possibilité d'avoir un allié, certains méchants assez marquants (comme le serviteur noir balaise) et plusieurs pièges ingénieux donnent l'envie de progresser dans ce complexe. J'ai également beaucoup aimé certains passages qui, grâce aux descriptions soignées et à des effets de style, sont particulièrement inquiétants. Le plus réussi dans ce sens est celui qui amène à l'Horreur lovecraftienne, la montée de la peur est vraiment bien rendue.
La construction de l'aventure est finalement assez linéaire pour ce que l'on pense être au départ un dédale. Si l'on peut toujours revenir sur nos pas, les salles avec deux issues maximum (y compris celle par où l'on arrive) sont très fréquentes. J'ai également l'impression qu'un seul passage à chaque niveau permet d'accéder au niveau suivant. Dans le cadre d'un labyrinthe, cela m'a un peu déçu. Du coup, l'aventure est plus longue que la moyenne.
Pour finir, les PFA sont très soignés.
Après, la partie liminaire nous fait rapidement comprendre que l'on a affaire à un Porte-Monstres-Trésors souterrain, aussi dépaysant en soit le cadre et l'atmosphère. Il va falloir se procurer de l'équipement, trouver des passages secrets, économiser ses points de physique et survivre aux pièges mécaniques. Le challenge peut être intéressant mais, après avoir passé pas mal de temps sur une bonne AVH du même genre (la Tour sans Fin), j'attendais sûrement autre chose à titre personnel.
Les règles de jeu sont plutôt alléchantes au départ. Les bonus ou malus de points selon le sexe ou le "métier" sont sympathiques, tout comme le tableau d'armes et d'armures ainsi que le grimoire inspiré de la série Sorcellerie. Mais deux gros points noirs gâchent l'ensemble :
- le système de combats à la Histoires à Jouer (comme celui des DF mais avec un dé au lieu de deux) rendu encore plus mortel par le fait que les dégâts diminuent le physique (l'équivalent de l'habileté). En clair, celui qui remporte le premier assaut a 90% de chances de remporter le combat.
- le décompte du temps écoulé. Comme pour la guérison dans les premiers LS, je déteste ces systèmes où il faut compter chaque paragraphe parcouru, cela nuit terriblement à l'immersion dans l'histoire et empêche de survoler rapidement les paragraphes déjà lus lors des nouvelles tentatives.
Ensuite, je n'ai pas trop compris comment fonctionnaient les protections des armures, les bonus des dégâts des armes des adversaires ne sont pas toujours indiqués, on trouve plein d'objets qui s'avèrent inutiles et le système de magie m'a paru très pénalisant voire inutile à la première rencontre où j'ai voulu m'en servir (contre le cuisinier fou). Mon analyse peut paraître dure mais elle m'a fait renoncer à jouer loyalement dès le 3ème essai et j'ai donc terminé l'aventure en lecture seule.
Heureusement, le style, les illustrations et certains éléments scénaristiques apportent une ambiance plutôt prenante à cette AVH, ce qui m'a poussé à l'éplucher sans jouer au lieu de l'abandonner purement et simplement. La possibilité d'avoir un allié, certains méchants assez marquants (comme le serviteur noir balaise) et plusieurs pièges ingénieux donnent l'envie de progresser dans ce complexe. J'ai également beaucoup aimé certains passages qui, grâce aux descriptions soignées et à des effets de style, sont particulièrement inquiétants. Le plus réussi dans ce sens est celui qui amène à l'Horreur lovecraftienne, la montée de la peur est vraiment bien rendue.
La construction de l'aventure est finalement assez linéaire pour ce que l'on pense être au départ un dédale. Si l'on peut toujours revenir sur nos pas, les salles avec deux issues maximum (y compris celle par où l'on arrive) sont très fréquentes. J'ai également l'impression qu'un seul passage à chaque niveau permet d'accéder au niveau suivant. Dans le cadre d'un labyrinthe, cela m'a un peu déçu. Du coup, l'aventure est plus longue que la moyenne.
Pour finir, les PFA sont très soignés.