06/04/2010, 21:35
Fitz a parfaitement décrit La sorcière des neiges, sauf ce qui fait peut-être son charme unique dans toute la série des LVDH : il s'agit simplement de survivre. Pour une fois, Ian Livingstone se pique de psychologie et décrit, sommairement mais avec réalisme, notre déchéance progressive et l'inquiétude de nos compagnons qui assistent impuissants aux progrès de la malédiction. Après une introduction qui est presque une caricature de OTP/KTS (même si l'évocation des créatures de la sorcière presque heureux de mourir parce qu'enfin libérés de leur asservissement lui donne un écho psychologique particulier), il ne s'agit plus que de progresser dans la nature (avec des clins d'oeil sympathiques aux précédents LVDH qui donnent un sentiment de cohérence un peu semblable à celui ressenti en lisant les premiers LS) à la recherche d'un guérisseur. Et tous les trésors conquis deviennent des fardeaux.. Je crois me souvenir qu'on était libre de prendre autant de pièces d'or qu'on souhaitait dans le trésor de la sorcière mais que le poids de ce qu'on transportait, calculé par tranche de 50 pièces, pouvait nous tuer, notamment en traversant une rivière. La fin est belle aussi qui nous voit sur le sommet de la Montagne, simple survivant d'une épreuve sans autre récompense que celle d'avoir survécu...