Profitant d’un mauvais coup de froid, je me suis lancé dans la lecture de cette AVH. L’après midi est maintenant bien avancé et après deux essais infructueux, je suis enfin parvenu au bout de ce ‘Grand Tournoi’…
A vrai dire, je n’avais pas encore lu un de tes LDVELH et c’est d’abord intrigué par le titre que je me suis penché sur cette histoire.
Mes références cinématographiques restreintes et douteuses me laissaient présager d’un scénario digne de Bruce-Lee ou même Jean Claude Van Damme, mais point du tout !
Nous somme ici dans une atmosphère purement médiévale avec ce je ne sais quoi de légèrement suranné qui sied bien au contexte.
Tout au long de la lecture me venait des images des films de mon enfance, tel que ‘Le Cid’ ou même ‘Ivanohé’. Point de coups de pieds circulaires dans la face ou de combattants huilés et congestionnés mais un véritable souffle chevaleresque digne du mythe arthurien (celui de Chrétien de Troyes) avec des héros haut en couleurs à la morale irréprochable et des félons sournois aux armoiries explicites et au rire sardonique à la ‘Docteur Gang’ dans l’inspecteur Gadget (bien que légèrement asthmatique).
C’est un parti pris que je n’avais pas appréhendé au départ. Suite aux premiers paragraphes, je trouvais que ça débordait d’un peu trop de bons sentiments et d’un manichéisme usité. En fait, c’est simplement que tu ne cherches pas à te lancer dans des circonvolutions métaphysiques hasardeuses ou des considérations psycho-sociologiques parfois mal maitrisées.
On sent vraiment que tu possèdes parfaitement ton sujet et que tu ne te perds pas en route. Tout est au service d’une aventure épique et romanesque avec un Héros, dans la plus pure tradition d’un bon vieux scénar D&D avec des alignements de PNJ si biens tranchés.
C’est du classique (le chevalier félon, l’elfe championne à l’arc, le nain bourru maniant la hache, le bon roi, le baron fidèle, la reine si belle…) mais très bien réalisé.
Et donc, c’est avec des yeux neufs, j’ai envie de dire d’enfants/adolescent que je me suis plongé dans l’aventure avec bonheur.
Le style est vraiment bon, efficace, direct, tout à fait adapté à une lecture fluide qui convient à ce type d’ouvrage. Le fond de l’histoire sans être très original m’a fait penser au ‘Tournoi des Félons’, scénario de l'Oeil Noir.
C’est bien mené et je ne me suis jamais ennuyé. Il est par contre difficile de réussir cette aventure du premier coup, car les faux pas et le manque de pistes ne pardonne pas l’erreur. Il y a des éléments clefs à ne pas rater sous peine d’échouer lamentablement.
Ainsi, la gestion du temps entre les épreuves et l’enquête est parfois dure à doser. Gagner une épreuve du tournoi est d’ailleurs très compliqué avec un score un peu faiblard en habileté. Bon courage pour le tir à l’arc ! (un score maxi de 44 au lieu du 46 pour cette damnée elfe ne m’aurait pas dérangé) .
Au chapitre de la difficulté, le passage dans la prison est aussi fort ardu et rédhibitoire à la moindre erreur.
Au titre des légers défauts et oublis constatés j’ai noté :
- La recherche de fond pour financer l’équipement s’enchaine de façon un peu trop brutale : la roue de la fortune (sans la pulpeuse blondasse), les scorpions, le bras de fer…
- Manque un mot dans le paragraphe d’introduction : Pourtant, vous ne connaissez cet homme que de nom, et vous ne l’avez rencontré qu’en de rares occasions
- Le copier/coller de la description de la joute et du tournoi d’escrime
- Quelques adjectifs/expressions parfois mal choisis : Tristant un peu trop littéraire pour un homme d'arme : « j’ai trouvé cette mission étrange et déontologiquement discutable », plus loin « cette injuste introspection dans le pouvoir en place » , la notion de minutes ‘après quelques dizaines de minutes d’attente’ peut paraitre incongrue dans une époque médiévale
- 85 : Pour (Vous) prenez alors l’autre couloir, et vous aboutissez rapidement dans une salle
- 317 : Qui vous extirpent des griffes de vos fans (admirateurs).
- Le renvoi au paragraphe 98 ne fonctionne pas (dans la version en ligne) pour ma part.
En conclusion, voilà une aventure fraiche, dans la plus pure tradition médiévale sans double lecture possible. J’ai passé un très agréable moment et te remercie pour ça. Je t’encourage vivement à continuer tes écrits que je lirais désormais avec grand plaisir.
Beaucoup de talent, bravo !
PS : gros coup de cœur pour le tournoi à l’épée.
A vrai dire, je n’avais pas encore lu un de tes LDVELH et c’est d’abord intrigué par le titre que je me suis penché sur cette histoire.
Mes références cinématographiques restreintes et douteuses me laissaient présager d’un scénario digne de Bruce-Lee ou même Jean Claude Van Damme, mais point du tout !
Nous somme ici dans une atmosphère purement médiévale avec ce je ne sais quoi de légèrement suranné qui sied bien au contexte.
Tout au long de la lecture me venait des images des films de mon enfance, tel que ‘Le Cid’ ou même ‘Ivanohé’. Point de coups de pieds circulaires dans la face ou de combattants huilés et congestionnés mais un véritable souffle chevaleresque digne du mythe arthurien (celui de Chrétien de Troyes) avec des héros haut en couleurs à la morale irréprochable et des félons sournois aux armoiries explicites et au rire sardonique à la ‘Docteur Gang’ dans l’inspecteur Gadget (bien que légèrement asthmatique).
C’est un parti pris que je n’avais pas appréhendé au départ. Suite aux premiers paragraphes, je trouvais que ça débordait d’un peu trop de bons sentiments et d’un manichéisme usité. En fait, c’est simplement que tu ne cherches pas à te lancer dans des circonvolutions métaphysiques hasardeuses ou des considérations psycho-sociologiques parfois mal maitrisées.
On sent vraiment que tu possèdes parfaitement ton sujet et que tu ne te perds pas en route. Tout est au service d’une aventure épique et romanesque avec un Héros, dans la plus pure tradition d’un bon vieux scénar D&D avec des alignements de PNJ si biens tranchés.
C’est du classique (le chevalier félon, l’elfe championne à l’arc, le nain bourru maniant la hache, le bon roi, le baron fidèle, la reine si belle…) mais très bien réalisé.
Et donc, c’est avec des yeux neufs, j’ai envie de dire d’enfants/adolescent que je me suis plongé dans l’aventure avec bonheur.
Le style est vraiment bon, efficace, direct, tout à fait adapté à une lecture fluide qui convient à ce type d’ouvrage. Le fond de l’histoire sans être très original m’a fait penser au ‘Tournoi des Félons’, scénario de l'Oeil Noir.
C’est bien mené et je ne me suis jamais ennuyé. Il est par contre difficile de réussir cette aventure du premier coup, car les faux pas et le manque de pistes ne pardonne pas l’erreur. Il y a des éléments clefs à ne pas rater sous peine d’échouer lamentablement.
Ainsi, la gestion du temps entre les épreuves et l’enquête est parfois dure à doser. Gagner une épreuve du tournoi est d’ailleurs très compliqué avec un score un peu faiblard en habileté. Bon courage pour le tir à l’arc ! (un score maxi de 44 au lieu du 46 pour cette damnée elfe ne m’aurait pas dérangé) .
Au chapitre de la difficulté, le passage dans la prison est aussi fort ardu et rédhibitoire à la moindre erreur.
Au titre des légers défauts et oublis constatés j’ai noté :
- La recherche de fond pour financer l’équipement s’enchaine de façon un peu trop brutale : la roue de la fortune (sans la pulpeuse blondasse), les scorpions, le bras de fer…
- Manque un mot dans le paragraphe d’introduction : Pourtant, vous ne connaissez cet homme que de nom, et vous ne l’avez rencontré qu’en de rares occasions
- Le copier/coller de la description de la joute et du tournoi d’escrime
- Quelques adjectifs/expressions parfois mal choisis : Tristant un peu trop littéraire pour un homme d'arme : « j’ai trouvé cette mission étrange et déontologiquement discutable », plus loin « cette injuste introspection dans le pouvoir en place » , la notion de minutes ‘après quelques dizaines de minutes d’attente’ peut paraitre incongrue dans une époque médiévale
- 85 : Pour (Vous) prenez alors l’autre couloir, et vous aboutissez rapidement dans une salle
- 317 : Qui vous extirpent des griffes de vos fans (admirateurs).
- Le renvoi au paragraphe 98 ne fonctionne pas (dans la version en ligne) pour ma part.
En conclusion, voilà une aventure fraiche, dans la plus pure tradition médiévale sans double lecture possible. J’ai passé un très agréable moment et te remercie pour ça. Je t’encourage vivement à continuer tes écrits que je lirais désormais avec grand plaisir.
Beaucoup de talent, bravo !
PS : gros coup de cœur pour le tournoi à l’épée.