06/11/2006, 17:36
Le Chasseur De Mages :
Le Chasseur de mages est-il vraiment un ldvelh? avouons-le une fois pour toute, Paul Mason qui a aussi écrit le trés bon l'Ancienne Prophétie, est d'abord un conteur pour qui les ldelh ne sont au fond qu'un prétexte à raconter de belles histoires. Qui s'en plaindra? Surtout avec les illustrations de Russ Nicholson...
Mais revenons à nos moutons (de Panurge...désolé...relisez l'Ancienne prophétie...). Dès les premières pages, Mason nous met dans l'ambiance avec son Vénérable Traité de Chasse Aux Mages, annoçant un scénario trés fouillé et original. Vous incarnez un chasseur de mages qui vient de ramener sa denière proie derrière les barreaux...et l'évasion est inévitable, l'ennui étant la dispariyion de votre patron...trés vite, le joueur doit faire des choix qui vont déterminer la trame du scénario: : deux débuts différents sont possibles, et il y a pas moins de quatre fins (voire cinq), dont une seule impliquant la victoire totale, certes. L'histoire se déroule au coeur d'un pays oriental, celui des contes d'Aladin et d'Ali Baba, un pays riche en rencontres de toutes sortes, où la magie joue un grand rôle et où les combats sont plutôt rares...si le motif principal de l'histoire est la traque du sorcier Mencius, on est loin du simple Kill the sorcerer : le joueur peut en effet se lancer dans plusieurs directions fertiles en moments marquants, même si souvent ils mènent à de fausses pistes : face à face avec un sorcier qui vous propose par gestes de vous apprendre sa langue avec un sortilège, transmigration des âmes, dressage d'un chien, autorité sur un génie, et surtout la rencontre cultisssime du conteur AZl-Haddar : à cette occasion, ce pnj vous raconte une hisoire qui DEVIENT l'aventure du livre sur plusieurs paragraphes, avec ses choix possibles et ses combats! C'est ce qui s'appelle pratiquer la mise en abîme! jamais à ma connaissance un auteur de ldvelh n'est allé aussi loin dans ce sens!
Du point de vue du système de jeu, Mason lance de bonnes idées, notamment l'existence d'un compagnon régulièrement présent dans le texte, avec des caractéristiques propres; il y a aussi des systèmes d'affrontement variables, par exemple une lutte sur un tapis volant avec un système de déplacement, et un affrontement final qui dépend presqu' entièremnet des choix du joueur (cf. L'ancienne prophétie) qui devra être un brin malin et attentif pour triompher...Mais tout cela est hélas rarement exploité, et jamais à fond, on devine que Mason s'est laissé piégé par le format (400paragraphes) des DF sans pouvoir aller au bout des nouveautés (d'où peut être l'importance de l'aventure rêvée : un clin d'oeil au joueur appelé à rêver ses propres aventures?).
Le Chassuer de mages est donc une espèce de chef d'oeuvre avorté du ldvelh, où l'histoire prend le dessus sur le jeu (même problème dans l'Ancienne prophétie), tout en restant trés agrable à lire.
Intérêt : 10/10 (une annonce en fin de série d'un renouveau?)
Difficulté : 6/10 (il y plusieurs moyens de gagner, il faut vraiment foncer dans le tas pour perdre bêtement.)
Le Chasseur de mages est-il vraiment un ldvelh? avouons-le une fois pour toute, Paul Mason qui a aussi écrit le trés bon l'Ancienne Prophétie, est d'abord un conteur pour qui les ldelh ne sont au fond qu'un prétexte à raconter de belles histoires. Qui s'en plaindra? Surtout avec les illustrations de Russ Nicholson...
Mais revenons à nos moutons (de Panurge...désolé...relisez l'Ancienne prophétie...). Dès les premières pages, Mason nous met dans l'ambiance avec son Vénérable Traité de Chasse Aux Mages, annoçant un scénario trés fouillé et original. Vous incarnez un chasseur de mages qui vient de ramener sa denière proie derrière les barreaux...et l'évasion est inévitable, l'ennui étant la dispariyion de votre patron...trés vite, le joueur doit faire des choix qui vont déterminer la trame du scénario: : deux débuts différents sont possibles, et il y a pas moins de quatre fins (voire cinq), dont une seule impliquant la victoire totale, certes. L'histoire se déroule au coeur d'un pays oriental, celui des contes d'Aladin et d'Ali Baba, un pays riche en rencontres de toutes sortes, où la magie joue un grand rôle et où les combats sont plutôt rares...si le motif principal de l'histoire est la traque du sorcier Mencius, on est loin du simple Kill the sorcerer : le joueur peut en effet se lancer dans plusieurs directions fertiles en moments marquants, même si souvent ils mènent à de fausses pistes : face à face avec un sorcier qui vous propose par gestes de vous apprendre sa langue avec un sortilège, transmigration des âmes, dressage d'un chien, autorité sur un génie, et surtout la rencontre cultisssime du conteur AZl-Haddar : à cette occasion, ce pnj vous raconte une hisoire qui DEVIENT l'aventure du livre sur plusieurs paragraphes, avec ses choix possibles et ses combats! C'est ce qui s'appelle pratiquer la mise en abîme! jamais à ma connaissance un auteur de ldvelh n'est allé aussi loin dans ce sens!
Du point de vue du système de jeu, Mason lance de bonnes idées, notamment l'existence d'un compagnon régulièrement présent dans le texte, avec des caractéristiques propres; il y a aussi des systèmes d'affrontement variables, par exemple une lutte sur un tapis volant avec un système de déplacement, et un affrontement final qui dépend presqu' entièremnet des choix du joueur (cf. L'ancienne prophétie) qui devra être un brin malin et attentif pour triompher...Mais tout cela est hélas rarement exploité, et jamais à fond, on devine que Mason s'est laissé piégé par le format (400paragraphes) des DF sans pouvoir aller au bout des nouveautés (d'où peut être l'importance de l'aventure rêvée : un clin d'oeil au joueur appelé à rêver ses propres aventures?).
Le Chassuer de mages est donc une espèce de chef d'oeuvre avorté du ldvelh, où l'histoire prend le dessus sur le jeu (même problème dans l'Ancienne prophétie), tout en restant trés agrable à lire.
Intérêt : 10/10 (une annonce en fin de série d'un renouveau?)
Difficulté : 6/10 (il y plusieurs moyens de gagner, il faut vraiment foncer dans le tas pour perdre bêtement.)
"Je chercherai à retrouver un rêve..."