06/11/2006, 17:34
Le Sépulcre des ombres:
Dans la plus pure tradition de Jackson-Livingstone, Jonathan Green commet le Sépulcre des ombres...Vous qui entrez ici abandonnez toute espérance.
L'histoire est proche du Kill the sorcerer, sauf qu'ici il s'agit d'envoyer ad patres un trés gors (et trés fort) démon en plus d'un vilain sorcier.
Petite touche d'originalité, on rencontre le sorcier en question dès le début du livre, et c'est de la faute du courageux aventurier que le joueur incarne si l'apocalypse est sur le point d'être déchaînée : le scénario est donc l'histoire d'une tentative de rachat.
Et ce ne sera pas facile, car ce livre est un one-true-path qui cumule les exigences du genre: choisir la bonne rue au bon moment, se laisser capturer alors que d'autres choix sont possibles, aider telle personne, faire telle action, acheter telle potion...pire que tout: obtenir le bon chiffre au dé, sans que les caractéristiques (hab-end-ch-foi) interviennent. De même, si les combats ne sont pas trés nombreux, il faudra faire face à une série de créatures d'habilté 10-12 qui ne seront vulnérables qu'à la seule arme magique du jeu (à noter: le livre précise bien que le bonus +1hab intervient sur le total de départ), arme qui nécessitera plusieurs parties pour découvrir. J'ajoute encore le labyrinthe du bourbier dans lequel le HASARD détermine en partie le parcours du joueur!
A présent, jetons un oeil à la feuille d'aventure: dans la case équipement, on retrouve un tas d'objets dont certains ne servent à rien, un total de chance qui a beaucoup souffert (je conseiile 11-12 d'entrée), un total de foi qui augmente sans cesse parce qu'il en sert à rein: c'est juste un moyen pour l'auteur d'infliger des morts injustes si le taux est trop faible.
Vous l'aurez compris, ce ldvelh n'est pas un de mes préférés, bien qu'il affirme la formule classique qui a lancé le genre, mais il n'a pour moi ni le charme d'un Livingstone (dans le Sépulcre, les pnj sont froids, le background est faible...Green n'ajoute rien au monde de Titan), ni l'originalité d' un Jackson. Le fond religieux est anisi faiblement exploité (notamment au Vampire du Château noir): quelques sorcières et démons classiques, une séquence originale avec des fanatiques (les Sectateurs de la douleur, tout un programme sado-maso), et un petit pélerinage.
Pour conclure, je dirai que la séquence de l'affrontement final est digne de La crypte du sorcier, et surtout....n'allez pas à Aryll.
Intérêt: 6/10 (trop classique, mais annonce Les chavaliers du destin)
Difficulté: 10/10 (monstres forts, one-true-path, affrontement final impitoyable)
Dans la plus pure tradition de Jackson-Livingstone, Jonathan Green commet le Sépulcre des ombres...Vous qui entrez ici abandonnez toute espérance.
L'histoire est proche du Kill the sorcerer, sauf qu'ici il s'agit d'envoyer ad patres un trés gors (et trés fort) démon en plus d'un vilain sorcier.
Petite touche d'originalité, on rencontre le sorcier en question dès le début du livre, et c'est de la faute du courageux aventurier que le joueur incarne si l'apocalypse est sur le point d'être déchaînée : le scénario est donc l'histoire d'une tentative de rachat.
Et ce ne sera pas facile, car ce livre est un one-true-path qui cumule les exigences du genre: choisir la bonne rue au bon moment, se laisser capturer alors que d'autres choix sont possibles, aider telle personne, faire telle action, acheter telle potion...pire que tout: obtenir le bon chiffre au dé, sans que les caractéristiques (hab-end-ch-foi) interviennent. De même, si les combats ne sont pas trés nombreux, il faudra faire face à une série de créatures d'habilté 10-12 qui ne seront vulnérables qu'à la seule arme magique du jeu (à noter: le livre précise bien que le bonus +1hab intervient sur le total de départ), arme qui nécessitera plusieurs parties pour découvrir. J'ajoute encore le labyrinthe du bourbier dans lequel le HASARD détermine en partie le parcours du joueur!
A présent, jetons un oeil à la feuille d'aventure: dans la case équipement, on retrouve un tas d'objets dont certains ne servent à rien, un total de chance qui a beaucoup souffert (je conseiile 11-12 d'entrée), un total de foi qui augmente sans cesse parce qu'il en sert à rein: c'est juste un moyen pour l'auteur d'infliger des morts injustes si le taux est trop faible.
Vous l'aurez compris, ce ldvelh n'est pas un de mes préférés, bien qu'il affirme la formule classique qui a lancé le genre, mais il n'a pour moi ni le charme d'un Livingstone (dans le Sépulcre, les pnj sont froids, le background est faible...Green n'ajoute rien au monde de Titan), ni l'originalité d' un Jackson. Le fond religieux est anisi faiblement exploité (notamment au Vampire du Château noir): quelques sorcières et démons classiques, une séquence originale avec des fanatiques (les Sectateurs de la douleur, tout un programme sado-maso), et un petit pélerinage.
Pour conclure, je dirai que la séquence de l'affrontement final est digne de La crypte du sorcier, et surtout....n'allez pas à Aryll.
Intérêt: 6/10 (trop classique, mais annonce Les chavaliers du destin)
Difficulté: 10/10 (monstres forts, one-true-path, affrontement final impitoyable)
"Je chercherai à retrouver un rêve..."