J'ai abandonné après environ 10-12 tentatives "à la loyale", enfin presque car j'ai vite décidé de me coller un minimum de 10 en habileté et en chance à chaque nouvel essai. Le fait de lire cette aventure sur l'écran prend évidemment une petite part dans cet abandon mais deux aspects se sont révélés particulièrement pénibles :
- la forte linéarité du début. Une linéarité accentuée par le côté OTP du récit qui oblige à emprunter la même série de paragraphes à chaque relecture pour pouvoir pénétrer dans le temple.
- les combats trop nombreux et trop difficiles que l'on doit se cogner dès le départ sans possibilité d'échappatoire. Lancer cent fois les dés avant de retrouver le moment où j'étais mort la fois précédente m'a vite épuisé.
J'aurais pu alors lire l'aventure sans jouer les combats, mais pour quel intérêt? La Malédiction de la momie fait partie de ces LVH dont le plaisir réside dans la sauvegarde de sa peau en gérant ses potions, ses repas, ses objets spéciaux face aux périls qui menacent de faire descendre l'endurance à 0. Mais surtout pas dans le scénario qui n'est qu'un prétexte pour poser les bases d'un portes-montsres-trésors sous forme de bouquin. Dans ce cas, faire l'aventure sans jouer les règles devient pour moi une simple perte de temps.
Dommage car, dans son genre, ce LVH me plaisait plutôt bien. Dagonides a déjà parlé des fréquentes "reprises" de l'auteur qui font penser à un manque d'imagination. C'est sans doute vrai mais il n'empêche que les rencontres dans le bouquin sont variées et parfois même originales. Je pense à la chimère cultivée, au "frère" de Don Quichotte... Ce livre-jeu me fait penser au Temple de la Terreur avec une partie "voyage dans le désert" et une partie "souterrains" mais je trouve La Momie supérieure dans sa première partie.
La gestion de l'or au tout départ est très intéressante car les choix d'équipement s'avèrent cornéliens, chaque objet ayant son utilité. Le OTP proposé ensuite n'est pas très compliqué et on ne bloque donc pas dès le départ. Si les combats obligatoires sont très sévères, la possibilité de boire une potion curative ou de lancer des oeufs enflammés donne quelques chances aux plus maladroits.
L'atmosphère Egypte antique n'est pas trop mal rendue, en tout cas, mieux que dans la Malédiction du Pharaon (mais pas autant que dans l'Oeil du Sphinx). Une fois dans le temple, c'est un vrai parcours à la Indiana Jones fantasy avec florilège de pièges mécaniques, magiques et de morts-vivants.
Le problème est la difficulté générale. En plus des combats obligatoires proposant des adversaires à 10 et 11 points d'habileté (au moins, dans les Chevaliers du Destin, c'était à la fin de l'aventure...), il faut effectuer une batterie de tests d'habileté et de chance qui sont mortels en cas d'échec, sans aucune exception. Le facteur poison n'arrange rien (une bonne idée malgré tout) et une fois avalée la potion du départ, les possibilités de regagner des points d'endurance sont inexistantes. Si l'on ajoute à celà l'aspect OTP... Je ne suis pas allé au terme de l'aventure mais j'imagine qu'il faut quelques objets indispensables, d'où une prise de risques accrue pour les trouver.
Un LVH à classer dans la catégorie des OTP aux combats trop ardus, une catégorie qui tire difficilement son épingle du jeu. Il y a bien les exceptions du Labyrinthe de la Mort et de l'Epreuve des Champions mais ceux-là proposent une ambiance "compétition" qui leur donne une vraie plus-value.
- la forte linéarité du début. Une linéarité accentuée par le côté OTP du récit qui oblige à emprunter la même série de paragraphes à chaque relecture pour pouvoir pénétrer dans le temple.
- les combats trop nombreux et trop difficiles que l'on doit se cogner dès le départ sans possibilité d'échappatoire. Lancer cent fois les dés avant de retrouver le moment où j'étais mort la fois précédente m'a vite épuisé.
J'aurais pu alors lire l'aventure sans jouer les combats, mais pour quel intérêt? La Malédiction de la momie fait partie de ces LVH dont le plaisir réside dans la sauvegarde de sa peau en gérant ses potions, ses repas, ses objets spéciaux face aux périls qui menacent de faire descendre l'endurance à 0. Mais surtout pas dans le scénario qui n'est qu'un prétexte pour poser les bases d'un portes-montsres-trésors sous forme de bouquin. Dans ce cas, faire l'aventure sans jouer les règles devient pour moi une simple perte de temps.
Dommage car, dans son genre, ce LVH me plaisait plutôt bien. Dagonides a déjà parlé des fréquentes "reprises" de l'auteur qui font penser à un manque d'imagination. C'est sans doute vrai mais il n'empêche que les rencontres dans le bouquin sont variées et parfois même originales. Je pense à la chimère cultivée, au "frère" de Don Quichotte... Ce livre-jeu me fait penser au Temple de la Terreur avec une partie "voyage dans le désert" et une partie "souterrains" mais je trouve La Momie supérieure dans sa première partie.
La gestion de l'or au tout départ est très intéressante car les choix d'équipement s'avèrent cornéliens, chaque objet ayant son utilité. Le OTP proposé ensuite n'est pas très compliqué et on ne bloque donc pas dès le départ. Si les combats obligatoires sont très sévères, la possibilité de boire une potion curative ou de lancer des oeufs enflammés donne quelques chances aux plus maladroits.
L'atmosphère Egypte antique n'est pas trop mal rendue, en tout cas, mieux que dans la Malédiction du Pharaon (mais pas autant que dans l'Oeil du Sphinx). Une fois dans le temple, c'est un vrai parcours à la Indiana Jones fantasy avec florilège de pièges mécaniques, magiques et de morts-vivants.
Le problème est la difficulté générale. En plus des combats obligatoires proposant des adversaires à 10 et 11 points d'habileté (au moins, dans les Chevaliers du Destin, c'était à la fin de l'aventure...), il faut effectuer une batterie de tests d'habileté et de chance qui sont mortels en cas d'échec, sans aucune exception. Le facteur poison n'arrange rien (une bonne idée malgré tout) et une fois avalée la potion du départ, les possibilités de regagner des points d'endurance sont inexistantes. Si l'on ajoute à celà l'aspect OTP... Je ne suis pas allé au terme de l'aventure mais j'imagine qu'il faut quelques objets indispensables, d'où une prise de risques accrue pour les trouver.
Un LVH à classer dans la catégorie des OTP aux combats trop ardus, une catégorie qui tire difficilement son épingle du jeu. Il y a bien les exceptions du Labyrinthe de la Mort et de l'Epreuve des Champions mais ceux-là proposent une ambiance "compétition" qui leur donne une vraie plus-value.