28/03/2008, 13:27
J’ai voté « un mal nécessaire »… Je ne sais si je vais arriver à exprimer clairement mon point de vue, mais je vais essayer. La définition d’une bonne jouabilité, pour moi, c’est de proposer un défi à l’intelligence du joueur et non pas à sa ténacité, encore moins à sa chance. On pourrait croire que cela bannit le hasard, mais en réalité (et de mon point de vue), une bonne jouabilité doit proposer plusieurs moyens de parvenir à ses fins, et c’est au joueur, ensuite, de peser le pour et le contre et de prendre les bonnes décisions en fonction de divers facteurs : ses qualités propres, les qualités de son personnage, son équipement, etc.
C’est là que le hasard intervient : pour tester les choix du joueur. Plus les choix du joueur sont judicieux, plus sa probabilité de réussir une épreuve est grande, et inversement. Ou alors, un joueur qui aime prendre des risques pourra essayer de s’engager dans une voie périeuse aux probabilités de réussite faibles, mais qui peut lui faire gagner du temps. Etc., etc. En résumé, une situation qui fait appel au hasard est une bonne chose s’il y a plusieurs degrés de chance de s’en sortir, degrés qui idéalement dépendent de la pertinence de nos choix. Les situations hasardeuses gratuites, en revanche, sont à proscrire. Ainsi, une situation qui possède toujours la même probabilité de réussite, sans que rien ne la justifie – ou pire encore, obligatoirement présente sur le parcours – est une plaie.
C’est là que le hasard intervient : pour tester les choix du joueur. Plus les choix du joueur sont judicieux, plus sa probabilité de réussir une épreuve est grande, et inversement. Ou alors, un joueur qui aime prendre des risques pourra essayer de s’engager dans une voie périeuse aux probabilités de réussite faibles, mais qui peut lui faire gagner du temps. Etc., etc. En résumé, une situation qui fait appel au hasard est une bonne chose s’il y a plusieurs degrés de chance de s’en sortir, degrés qui idéalement dépendent de la pertinence de nos choix. Les situations hasardeuses gratuites, en revanche, sont à proscrire. Ainsi, une situation qui possède toujours la même probabilité de réussite, sans que rien ne la justifie – ou pire encore, obligatoirement présente sur le parcours – est une plaie.