The Sacrifice (Windhammer 2014)
#1
À l'occasion d'une énième crise de procrastination, j'ai parcouru quelques-unes des aventures ayant triomphé aux prix Windhammer. Parmi ces nouveautés (de mon point de vue, les plus fraîches auront bientôt 5 ans) se détache The Sacrifice. Une histoire qui a eu l'avantage que je n'en attendais rien, tant son titre et son introduction laissaient suggérer une énième yog sothoterie recyclant des schémas narratifs déjà éculés un siècle plus tôt.

Elle a donc pu me surprendre agréablement. C'est effectivement un récit fantastique classique, avec irruption progressive du surnaturel dans un contexte au départ banal, et il reprend une poignée de codes pulp, mais il abat ses cartes habilement, et pas forcément au moment ou de la façon attendus. En particulier, l'histoire joue sans fausse note du contraste entre son cadre d'un réalisme blafard (le lendemain de la première guerre mondiale) et ses éléments plus merveilleux.

En terme de jeu, on est plutôt dans du dense pour du 100 sections. Plusieurs chemins victorieux, pas mal de petits trucs à découvrir, et un système de score à la fin pour encourager à les trouver.

S'il faut pinailler, je citerai quand même quelques jets de dés complètement inutiles, dont on sent d'ailleurs qu'ils disparaîtront probablement définitivement si l'auteur retravaille son texte car aucun n'est obligatoire et leurs conséquences souvent minimes, ainsi qu'un système d'objectifs à choisir complètement anecdotique.

Point bonus d'élégance : plutôt que de nous demander de noter explicitement chaque code, la règle nous dit juste de noter tous les mots en gras qu'on croise au fil de la narration.

Au final, une bonne petite aventure. Pas une étape majeure du genre comme peut l'être un Can You Brexit Without Breaking Britain?, mais du solide qui se dévore avec plaisir.
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#2
It's not a translation. What can we do with this, bro ? Mrgreen
сыграем !
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#3
À noter qu'il s'agit du même auteur qu'Out of Time, avec une année d'expérience en plus dans les pattes (et, si j'en crois mon moi du passé, moins de contraintes en terme de nombre de mots).
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