La campagne impériale.

[karandas nadostan]

(qui parle d'arrêter? et trois semaines ce n'est pas deux mois...)

[tholdur]

(Je parle du 7ème joueur. Doit-il arrêter de jouer quand ylemort revient, où se dirige-t-on vers un scenar à 7 pj?)

[cdang]

(À titre perso, mais alors vraiment pour moi tout seul, ça ne me dérange pas que quelqu'un d'autre -- joueur ou MJ -- prenne mon perso en charge pendant mon absence. De même que je n'ai pas pris ombrage lorsque Karandas a forcé la main à mon perso ; avec le rythme ralenti des interactions, je comprend qu'il faille maintenir un minimum la ligne narrative.

Une partie par forum n'est pas une partie sur table, et mes attentes ont évoluées ; je suis moins dans la maîtrise totale, plus dans la construction d'une histoire à plusieurs voix. Tant pis si je ne suis pas là pour résoudre un énigme, mener une négociation ou diriger mon perso pendant un combat, je prendrai plaisir à lire tout ça à mon retour et serai prêt à reprendre mon perso.

Mais ça n'engage que moi.

Après, si on regarde bien, la première scène -- soirée à l'auberge -- a courue du 16 au 26 juin, soit 1 semaine 1/2. Disons qu'en un mois, on rate 3-4 scènes. Je ne sais pas sur combien de scènes s'étale la campagne ; mais si 2 mois ça fait beaucoup de temps IRL, je ne suis pas sûr que ça fasse tant que ça en épisode de campagne.

Et pour finir sur le thème, je redonne mes absences : 15-21 juillet, 8-25 août.)

@la cantonade
Allez, compagnons, on va oublier un peu de nos émotions en s'allégeant de quelques pistoles. Et, à moins que vous ne préfériez prendre le premier crieur qui nous a fait la réclame pour son gourbi en descendant de carrosse, faisons confiance à mon ami Josef !


À oui, et pis bien sûr, grandes accolades et tapes dans le dos de Josef.

[VIK]

- On vous suit !

@MJ :

Montrer le contenu

SpoilerJe n'en mène pas large en restant sur mes gardes pendant le trajet, tout en en laissant rien paraître. J'en profite aussi pour regarder si il n'y a pas des vendeurs de fringues sur le trajet. Mon idée est de me faire acheter par l'un de mes compagnons une tenue moins voyante, avec un capuchon rabattable pour couvrir mon visage, quand l'occasion s'en présentera. Je ne veux pas le faire directement. Je voudrais aussi profiter notre future halte pour essayer de parler déguisement, mais pas devant Josef...

[ashimbabbar]

Je suis le mouvement

@Josef Des plus honorés, monsieur, de faire votre connaissance; Harbull Pédipoil ( des Pédipoil de Barliton ), à votre service.

[Voyageur Solitaire]

Fatigué, couvert de poussière et agacé par tout ce monde et ce vacarme, je suis le mouvement également.

[karandas nadostan]

N'oubliez pas de procéder au partage des 40 couronnes. Tilie propose 6 couronnes par tète et 4 couronnes dans un pot commun pour les dépenses de voyage.

Sur le chemin Tilie entre dans une boutique pour acheter une nouvelle tenue à Wolfram avec capuchon rabattable.

Wolfram retranche 2 couronnes de ses possessions

Josef vous conduit le long du fleuve où il y a toutes sortes de bateaux amarrés le long des berges , depuis des voiliers aux grands mâts jusqu'aux chalands et péniches habitables.

Puis il vous fait entrer dans une des nombreuses tavernes alignées le long des quais. La taverne du batelier.

L'endroit est défraîchi mais engageant vous découvrez que l'essentiel de la clientèle sont essentiellement des gens qui vivent du fleuve. Des bateliers pour la plupart mais aussi des marins.

Josef vous fait installer à une table et commande une bouteille de vin par personne!

Enfin Josef s'adresse à son ami Johann.

Alors Johann. Quel bon vent t'emmène à Altdorf? Tes compagnons n'ont pas l'air du fleuve , je me trompe?

[ashimbabbar]

en chemin, @ Tillie Nous discuterons de cela au calme, et de bien d'autres choses

Je prends garde de me retrouver au milieu du groupe pendant tout le trajet et je surveille discrètement qu'aucun pickpocket ou tire-laine ne s'approche de moi…

[karandas nadostan]

en chemin, Tilie @ Harbull

Je vais le perdre mon calme si tu ne me donnes pas ma part! J'ai pas besoin d'être au calme pour récupérer ma part!

---

(Je crois que notre ami Cdang est absent une semaine nous lui souhaitons de bonnes vacances , j'en ai fait de même avec notre jeune ami Ylémort en MP il y a quelques jours.)

Johann boit directement à la bouteille s'essuyant les lèvres du revers de la manche. Imité par Josef qui vide les deux tiers de la bouteille d'une traite! Après un rot et un éclat de rire entre les deux hommes Johann reprend.

Je suis à Altdorf ainsi que mes ...

Johann marque un temps d'hésitation.

..mes amis pour répondre à une offre d'emploi du prince d'Ostland

Johann sort de sa poche l'offre en question froissée et la tend à son vieil ami.

Comme tu peux le constater c'est assez bien payé. J'ai besoin d'argent Josef et j'en ai assez du fleuve.

Le grand homme se lisse la barbe et s'empare du papier qu'il examine puis fronce les sourcils.

Von Tasseninck?? Hé bé mes pauvres! Vous arrivez trop tard! Toute la ville est au courant. Il est parti en grande pompes ce matin avec une compagnie qu'il a engagé vers les montagnes grises! Cette offre ne tient plus

Le visage de Johann s'assombrit et Tilie a du mal a masquée sa déception elle jette un regard menaçant à Harbull.

Hey toi! Ne m'oblige pas à utiliser de la sorcellerie pour t'obliger à nous filer notre part!

Josef vide sa bouteille et en commande une autre aussitôt puis prend à nouveau la parole.

Les temps sont étranges et je suis pressé de reprendre mon bonhomme de chemin sur ce bon vieux Reik. Ici les nobles sont devenus cinglés je crois bien que le chaos les a tous atteint.

Tilie se désintéresse un temps de son camarade halfeling.

Le chaos? Figurez vous que durant notre voyage nous sommes tombés sur des hommes bêtes. Ces mutants maudits ne craigne plus les patrouilleurs ruraux et s'aventurent jusque sur les routes! ici même , à une journée et demie d'Altdorf!

Encouragé Josef vous dévisage tous et reprend.

On raconte qu'il s'est passé de drôles de choses ici à l'université.

Il s'interrompt et jette un oeil aux alentours mais nul ne vous prête attention vos paroles noyées dans les brouhahas.

C'est plein de démonistes et de nécromants qui tripatouillent dans des choses qu'ils feraient mieux de laisser tranquille. Y a des silhouettes étrangement cachées sous de lourdes robes qui hantent les couloirs tard dans la nuit accompagnés par des chants fantastiques et des hurlements!

Non vraiment il n'y a rien de bon pour vous dans cette ville. Mais je peux vous dégoter du boulot! Bien sûr c'est moins bien payé que ce travail pour le prince mais c'est toujours mieux que rien!

Je compte écouler une cargaison de vin de Reikland à la foire de Bögenhafen. Et pour ça j'ai besoin de main d'oeuvre. Quatre personnes feront l'affaire et si vous acceptez je transporte les deux autres à bord de ma péniche gratuitement. J'offre 10 pistoles par jour et par tète.

Cela vous dit? Tenez voici l'affiche de la foire en question.

Il vous tend une affiche qu'il déroule après l'avoir sortie de sa poche puis sirote sa bouteille de vin en attente d'une réponse de votre part.

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[Voyageur Solitaire]

- J'ai franchement du mal à y croire... Tu crois vraiment que j'ai quitté le domaine des elfes, voyagé à un train d'enfer dans une diligence menée par une outre à vin en compagnie d'une pétasse frigide de la haute et affronté des démons mutants pour me retrouver à escorter un convoi de vin jusqu'à une foire inconnue dans un trou perdu ?
Je me lève sans chercher à masquer mon dédain et reprends mon manteau :
- Je vois que j'ai eu tort de venir me mêler au monde des humains. Je voulais voir les cités, les tours et les navires partant sur l'océan, rôder dans les bibliothèques et animer les festins des rois de mes chants et de ma musique... Je rêvais d'aventure, de pays lointains et de royaumes fabuleux débordant de merveilles... J'ai fait fausse route. Pour ma part, je monte me coucher et je ne vois vraiment pas quel argument me ferait changer d'avis.

[VIK]

- Tu sais Malmir, tu ne risques pas de trouver l'aventure en allant te coucher...
Avant que tu ne montes, il faut que je te dise une chose ...

Je prends Malmir à part et lui dit à voix basse pour ne pas être entendu par les autres clients.

@Malmir et MJ

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Spoiler- Je serai bref. L'aventure, par définition, c'est l'imprévu. Comme cette attaque d'Hommes-bêtes. Comme mon étrange sosie assassiné. Comme cette lettre que tu as lue où il y a 20 000 couronnes d'or, un manoir, et un titre de Baron en jeu. Pour rafler tout ça, il faut se rendre à Bögenhafen justement, là où il y a la foire. Et jouer serré. Parce que vu les enjeux et le petit numéro des deux rigolos qui se grattaient, je suis sûr qu'on va essayer de me tuer pour m'empêcher de récupérer l'héritage. Et je vais avoir besoin de bras et d'esprits sûrs comme le tien, à mes côtés. 20 000 couronnes à la clé, c'est plus que ce qu'offrait Von Tasseninck. À défaut de Roi, tu pourrais commencer par te produire devant un Baron, dans mon futur manoir, tout en vidant mes vins de grands crûs.
En attendant, tu pourrais déjà te produire en scène à la prestigieuse foire de Bögenhafen. Penses-y...

@tous :

Après avoir échangé quelques mots avec Malmir, je regagne ma place.
Je regarde chacun de mes compagnons de voyage droit dans les yeux, avant de dire :
- Ma foi, pourquoi pas. Bö-gen-ha-fen est une destination qui en vaut "largement" une autre. On pourrait assister à la foire... Et Je pense qu'on pourra facilement trouver un nouvel employeur là-bas. J'ai justement quelqu'un en tête, un type qui paye bien et rubis sur l'ongle.
Pour ma part, j'en suis ! À la bonne vôtre, Josef !
Et je vide mon verre en le saluant.

[karandas nadostan]

Dès que Wolfram finit de parler Johann se lève et s'adresse à Malmir

Et bien tu ferais mieux de redescendre sur terre l'ami! Tu peux toujours retourner te terrer dans ta vieille forêt si ça te chante!

Bienvenue dans le monde des humains et sa réalité. Ici pas de rêve pas d'enchantement , des hommes bêtes maudits dévoreurs d'enfants , la mort et la maladie guette à chaque coin de rue si ce n'est pas la misère et la famine qui nous achève avant.

Regarde nous elfe! Ne vois tu pas que c'est l'instinct de survie qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui et qui nous a mené jusqu'ici?

Alors tes royaumes fabuleux débordant de merveilles tu pourras toujours les mettre en vers pour tes chansons mais ici rien de tout ça!

Josef se racle le fond de la gorge comme gêné il tend sa bouteille vers Wolfram en signe d'amitié puis s'adresse à son tour à Malmir

Tu sais tu n'es pas obligé de te salir les mains. J'accepte volontiers de te transporter aux frais de la princesse sur ma péniche. Tu pourras toujours profiter du voyage. As tu déjà voguer sur le Reik l'ami? Les plus grands poètes y ont trouver source d'inspiration...

Tilie s'agace.

Je ne suis pas ici pour exprimer quelque talent artistique que ce soit. L'offre généreuse de Josef je l'accepte. Bien sûr je parle du transport gratuit car pour le reste...

Il se peut que nous avons à faire à Bögenhafen , n'est ce pas Wolfram?

L'apprentie sorcière transperce de son regard Wolfram.

[tholdur]

-Une foire? Ah ouais tu m'intéresse mon gars. Tant pis pour Al'dorf, j'y r'tourn'rai bien une aut' fois. J'suis partante en c'qui m'concerne. Tope-là messire Josef!

[Voyageur Solitaire]

- Fort bien, fort bien... Il se peut que j'ai été un peu naïf. Je vous suis donc. Pour l'instant...

[karandas nadostan]

Josef serre la main de Valentina chaleureusement.

Très bien! Alors qui pour la besogne? Johann?

Johann acquiesce de la tète tandis que Tilie pince Harbull pour lui signifier de sortir les couronnes ce qui fait rire Josef qui vient d'achever sa seconde bouteille et en commande une autre tout comme Johann!

Tilie elle a à peine toucher à sa bouteille. Et alors que Josef et Johann se ressassent le passé dans la bonne humeur la porte de la taverne s'ouvre brutalement.

Un homme entre dans la taverne d'un pas nonchalant. Il est grand , décharné et son visage aux traits aquilins est barré sur la joue gauche par une cicatrice profonde.

Tous les clients de la taverne se tournent vers lui et le dévisagent tandis qu'il répond à ces regards par un sourire sarcastique.

Alors qu'il se dirige vers le bar la lumière tamisée de la taverne se reflète faiblement sur le cuir noir de ses vêtements.

Certains clients sursautent quand il passe près de leur table. L'homme commande une bouteille d'alcool au propriétaire et jette une poignées de pièces sur le comptoir.

Ensuite il se dirige vers une table située dans un coin de la salle , les clients qui y sont attablés se précipitent pour la libérer et l'homme s'y installe. Aussitôt les conversations reprennent.