Au Pays des Dragons et au-delà
#31
Le bébé n'en sera que plus beau
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#32
Ça fait deux ans c'est pas excessif comme délai (ça fera 3 quand il sera prêt l'an prochain)
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#33
Des extraits....?
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#34
(02/10/2013, 06:50)Dagonides a écrit : Des extraits....?

Je peux difficilement mettre des passages qui spoileraient, n'est-ce pas ? Quant à l'intro, elle est loin d'être encore écrite…

Un extrait donc d'un passage obligatoire. Nous avons fait route en compagnie d'une caravane de marchands, mais il se trouve que nous avons été retardés en chemin et avons manqué le plus beau de la foire de Yé, ville du pays de Weï, au bord du Fleuve Jaune.

" Les marchands locaux vous témoignent leurs condoléances que vous ayez manqué la foire et surtout la cérémonie, qui l’ouvre, de la Fiancée du Fleuve: une jeune vierge est parée pour ses noces et mise sur un radeau mal construit, qui la noie vite, ainsi le Comte du Fleuve, Ping Yi, reçoit-il son épouse annuelle. À la question naïve d’un jeune marchand de Ts’i, il est répondu que si par aventure elle ne se noyait pas, ce serait un très mauvais présage et que le Comte du Fleuve se vengerait certainement par une épidémie ou une inondation; apaisé par l’envoi d’une épouse, il ne fait plus preuve de cruauté qu’occasionnellement.
La barbarie de ces croyances païennes vous écœure. Peut-être est-ce un sentiment semblable qui inspire le jeune marchand quand il s’écrie qu’il voudrait ne pas laisser une seule vierge dans le pays de Weï…
Des mots que vous aviez lus à Kasi résonnent dans votre mémoire: << L'homme ignorant est le bétail des dieux.>> Vous les aviez rejetés alors, mais ils vous semblent terriblement appropriés maintenant…"
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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#35
Tu prends la défense de la veuve, de l'orphelin et de la vierge avec ta plume ?
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#36
Le Prêtre Jean est connu comme le défenseur des jeunes filles bien roulées en détresse.

@ Albatur: non, en fait, ça fait 3 ans déjà et 4 quand ce sera achevé l'an prochain ( SI c'est achevé l'an prochain… ) - j'ai commencé en 2010.
Évidemment, il faut tenir compte de ce que j'ai aussi travaillé les deux tomes suivants pendant ce temps-là ( même si je les avais commencés avant )
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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#37
Si je peux me permettre, la construction de la première phrase ne me paraît pas bonne. Je suggère :
Les marchands locaux vous témoignent leurs condoléances pour avoir manqué la foire...
ou
Les marchands locaux vous témoignent leurs condoléances pour le fait d'avoir manqué la foire...

Condoléance n'est-il pas trop fort comme terme ? Il s'agit d'une foire, pas d'un décès. Leurs regrets ne serait-il pas plus approprié ?
(Je suis chiant, je sais...)
Anywhere out of the world
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#38
Ou zlors on pourrait dire : les marchands locaux sont attristés par le fait que vous ayez raté...
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#39
(07/10/2013, 21:13)Voyageur Solitaire a écrit : Si je peux me permettre, la construction de la première phrase ne me paraît pas bonne. Je suggère :
Les marchands locaux vous témoignent leurs condoléances pour avoir manqué la foire...
ou
Les marchands locaux vous témoignent leurs condoléances pour le fait d'avoir manqué la foire...
Condoléance n'est-il pas trop fort comme terme ? Il s'agit d'une foire, pas d'un décès. Leurs regrets ne serait-il pas plus approprié ?
Je vais y réfléchir, cependant nous n'avons pas seulement manqué la foire mais surtout la cérémonie annuelle, n'oublions pas cela…

(07/10/2013, 21:13)Voyageur Solitaire a écrit : (Je suis chiant, je sais...)
Mais non, mais non ! Mrgreen
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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#40
et puis les Chinois sont cérémonieux. Je vais peut-être mettre "vous présentent cérémonieusement leurs condoléances "
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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#41
Cérémonieux et parfois crades !

Ma belle-mère a été désagréablement surprise de voir les chinois cracher dans la rue a tout bout de champs.
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#42
(09/10/2013, 18:41)Albatur a écrit : Ma belle-mère a été désagréablement surprise de voir les chinois cracher dans la rue a tout bout de champs.

Mais ton arrière grand-mère n'aurait probablement pas été dépaysée...

Quand on avait un sol en terre battue et des chemins de terre, on s'en fichait bien d'avoir des mollards par terre (ya qu'a voir les stades de foot). Quand en plus on vivait avec les vaches et qu'on versait les seaux de merde sur le fumier pour l'épandre ensuite à la fourche...

Tiens, encore dans Goupi mains rouges (Jacques Becker, 1943), on entend un vieux qui râle parce que depuis qu'on a inventé les microbe, faut plus cracher par terre. 1943, c'était il y a 70 ans…
--
Vous êtes mort.
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#43
aaah, oui, je n'y avais pas pensé…

les Anglo-français de Richard, les Égyptiens d'Akhénaton, les Babyloniens de Nabuchodonosor et leurs contemporains Indiens avaient-ils de meilleures manières ? effectivement, on pet sans doute en douter…
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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#44
(10/10/2013, 15:28)ashimbabbar a écrit : aaah, oui, je n'y avais pas pensé…

les Anglo-français de Richard, les Égyptiens d'Akhénaton, les Babyloniens de Nabuchodonosor et leurs contemporains Indiens avaient-ils de meilleures manières ? effectivement, on pet sans doute en douter…

Ça dépend beaucoup des peuples et des époques. Les nobles français avaient une sale réputation (faire ses besoins derrière les portes de Versailles, ne pas prendre de bain car l'eau était porteuse de maladies) -- vraie ou fausse, je ne sais pas, je ne suis pas historien. Mais ça n'a apparemment pas été toujours le cas (les romains avaient implanté des bains en Gaule par exemple). J'avais lu dans un Journal de Tintin (référence ultime des années 1970) que les égyptiens portaient sur la tête des mottes de beurre aux épices, qui libéraient leur parfum en fondant et cachaient les mauvaises odeurs quand ils faisaient la fête.

Selon le feuilleton Shogun, les japonais étaient très propres, mais ce n'est pas franchement l'aspect le plus frappant qui ressort de La Ballade de Narayama d'Immamura ; mais on a d'un côté des samouraïs, de l'autre côté des paysans.

Et, sérieusement, t'es sur ton tracteur au milieu d'un champ, t'as envie de pisser, tu rentres réellement chez toi ? Et t'es pris d'une tourista dans ton armure parce que tu viens de débarquer à Jérusalem et que ta flore intestinale n'est pas encore refaite, tu gères comment ?

Et de nos jours, on a des gens qui prennent une douche par jour mais ne se lavent pas les mains en sortant des toilettes (alors que d'un point de vue rationnel, on a d'un côté au pire des désagréments sociaux et des irritations, de l'autre le risque de choper ou propager des maladies). Jusqu'au XIXe siècle, la plus grande cause de mortalité des guerres étaient les maladies... Mais c'est sûr que ça fait pas un PFA très glorieux.

De manière générale, je trouve qu'on ne met pas assez l'accent sur les odeurs dans les œuvres de fiction (romans, films), alors que c'est un des premiers trucs qui nous "assaille" dans la vraie vie.

(Désolé, je me suis étalé un peu sur tout et n'importe quoi, mais j'avais envie d'écrire.)
--
Vous êtes mort.
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#45
(15/10/2013, 10:43)cdang a écrit : Ça dépend beaucoup des peuples et des époques. Les nobles français avaient une sale réputation (faire ses besoins derrière les portes de Versailles, ne pas prendre de bain car l'eau était porteuse de maladies) -- vraie ou fausse, je ne sais pas, je ne suis pas historien.
9a, c'était au 17° siècle. Au Moyen Âge, en ville, ceux qui pouvaient se le permettre allaient volontiers aux étuves se baigner dans de grandes cuves, souvent à 3 ou 4… les étuves étaient souvent synonymes de maisons de prostitution de sorte qu'à la Renaissance, entre le Protestantisme d'un côté et la Contre-Réforme de l'autre, elles ont été fermées en masse.D'o des effets assez désastreux sur l'hygiène…
Mais c'était en ville, je ne sais pas combien souvent les chevaliers se lavaient dans leurs châteaux et j'imagine que les paysans ça n'était pas souvent.
À y réfléchir, je crois que César dit que les Gaulois se lavaient souvent ? À vérifier.

(15/10/2013, 10:43)cdang a écrit : Et t'es pris d'une tourista dans ton armure parce que tu viens de débarquer à Jérusalem et que ta flore intestinale n'est pas encore refaite, tu gères comment ?
Effectivement, ça n'est pas arrivé à notre héros, ou alors les auturs ont gardé sur la chose un silence pudique Mrgreen ( non qu'il soit allé jusqu'à Jérusalem, mais Saint-Jean d'Acre fera aussi bien )

(15/10/2013, 10:43)cdang a écrit : De manière générale, je trouve qu'on ne met pas assez l'accent sur les odeurs dans les œuvres de fiction (romans, films), alors que c'est un des premiers trucs qui nous "assaille" dans la vraie vie.
Ça arrive tout de même; par ailleurs les héros réagissent aux odeurs qui sont pour eux étranges ou exceptionnelles, les odeurs pour eux habituelles ne les marquent pas; donc ( par ex. ) dans le cas de héros médiévaux ils sont peu concernés par ce qui nous arrêterait sur place…

(15/10/2013, 10:43)cdang a écrit : (Désolé, je me suis étalé un peu sur tout et n'importe quoi, mais j'avais envie d'écrire.)
Mais il faut écrire quand on en a envie ! Sinon, on finit par choper des tas de trucs désagréables ! Wink
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
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