22/03/2007, 20:00
(Modification du message : 22/03/2007, 20:11 par Paragraphe 14.)
voilà, je voudrais partagre une réflexion que je me suis faite hier soir... j'ai pondu ça à ce propos tout à l'heure :
Certaines questions existentielles ne manquent pas de tarauder lesprit des lecteurs soucieux de réalisme : pourquoi les héros ne font-il jamais pipi ? Bien que cela eût à deux doigts été possible dans Le Château de Dra-cula, puisque le joueur peut découvrir le cabinet de toilette du comte tapissé de graffitis (lieu 22), ainsi que dans La Couronne des Rois (ce sont alors les latrines des gardes, également vandalisées), la proposition na jamais été faite au lecteur. Lentrée du cabinet décrite par J. H. Brennan renseigne sur le tabou que porte ce lieu : « Une seule porte, orientée sud, donne accès à cette grande pièce froide, et son vantail, côté intérieur, est bardé de tant de chaînes, de barres, de serrures et de verrous que toute une légion de démons surgie des entrailles de lEnfer ne parviendrait pas à le forcer. » Cela renvoie à deux sentiments, la méfiance et la curiosité : existe-t-il une chose tellement effroyable quon ait éprouvé la nécessité de la dissimuler avec autant de précaution ? On pourra en revanche rendre à Steve Jackson le mérite probablement exclusif davoir fait interagir le héros avec lesdites latrines : « Votre estomac se soulève tant lodeur est infecte. La pièce est dune saleté ré-pugnante et des centaines de mouches bourdonnent autour dun trou creusé dans le sol. » Le vice fut pous-sé jusquà nous proposer dinspecter ce lieu infâme, soit que nous courions vomir dans la galerie, soit que nous repartions avec une maladie digne des trois pestes de La Légende de Zagor.
j'ai remarqué par cette analyse quelque chose qui ressemblerait selon moi à un ERRATUM : au parapragphe 73, on nous propose d'inspecter les toilettes, ceci fait, nous voici au 186 où l'on nous demande de tenter notre chance : chanceux, nous repartons avec ladite maladie, points d'endurance et d'habileté en moins ! malchanceux, nous vomissons dans la galerie et par la même occasion échappons à la vigilence des gardes qui trouvent ça normal d'entendre vomir près des toilettes. N'y aurait-il pas eu là comme une inversion des attribution chance / malchance ? j'ouvre la question aux spécialistes !
Autre remarque : j'ai loingtemps confondu les deux scènes des deux livres à cause de cette inscription des toilettes de la couronne des rois : "boire un petit cou c'est agréable, signé Dracula" !! héhé coincidence ! Cela dit, je me demande quels étaient les jeux de mots à l'origines ! Si une âme charitable veit bien consulter un original pour les transcrire, ce sertait sympa !
Certaines questions existentielles ne manquent pas de tarauder lesprit des lecteurs soucieux de réalisme : pourquoi les héros ne font-il jamais pipi ? Bien que cela eût à deux doigts été possible dans Le Château de Dra-cula, puisque le joueur peut découvrir le cabinet de toilette du comte tapissé de graffitis (lieu 22), ainsi que dans La Couronne des Rois (ce sont alors les latrines des gardes, également vandalisées), la proposition na jamais été faite au lecteur. Lentrée du cabinet décrite par J. H. Brennan renseigne sur le tabou que porte ce lieu : « Une seule porte, orientée sud, donne accès à cette grande pièce froide, et son vantail, côté intérieur, est bardé de tant de chaînes, de barres, de serrures et de verrous que toute une légion de démons surgie des entrailles de lEnfer ne parviendrait pas à le forcer. » Cela renvoie à deux sentiments, la méfiance et la curiosité : existe-t-il une chose tellement effroyable quon ait éprouvé la nécessité de la dissimuler avec autant de précaution ? On pourra en revanche rendre à Steve Jackson le mérite probablement exclusif davoir fait interagir le héros avec lesdites latrines : « Votre estomac se soulève tant lodeur est infecte. La pièce est dune saleté ré-pugnante et des centaines de mouches bourdonnent autour dun trou creusé dans le sol. » Le vice fut pous-sé jusquà nous proposer dinspecter ce lieu infâme, soit que nous courions vomir dans la galerie, soit que nous repartions avec une maladie digne des trois pestes de La Légende de Zagor.
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