Je dirais que la meilleure façon de définir cette série, c'est de dire que c'est un machin ultra-formaté comme il en existe des douzaines, employant une formule et des ficelles d'une banalité assoupissante, et sur lequel on a collé le nom "Saint Seiya".
Au moins, lorsque je regardais le massacre de la série d'origine qu'est son adaptation américaine, c'était rigolo au second degré.
AJOUT : Je n'ai pas pu résister, il
fallait que je regarde le troisième épisode. Et, en fin de compte, je dois avouer que je ne l'ai pas regretté.
Pas parce que c'était que c'était bien, non non, je crois qu'il n'y a rien à craindre de ce côté-là : à une ou deux petites choses près, c'était mauvais de bout en bout. Mais ce mélange ridicule de Saint Seiya avec tous les stéréotypes habituels des animés ayant pour cadre un collège s'est révélé plus amusant à regarder que je ne pensais. D'entrée de jeu, ça commence d'ailleurs très fort avec l'espèce de jupette à froufrous qui semble désormais faire partie intégrante de
l'armure de l'Aigle (essayez d'imaginer Marine avec ça, pour rire un coup).
Petite devinette : lorsque notre héros Kouga s'installe dans le réfectoire de la Saint Academy avec son pote rouquin (que je m'imaginais au début être Kiki, mais apparemment pas), il remarque qu'il n'y a presque personne autour de lui. Serez-vous capable de deviner ce qu'on lui répond lorsqu'il demande pourquoi ?
Réponse A : Presque tous les Chevaliers sont partis secourir Athéna.
Réponse B : L'ordre des Chevaliers ne s'est pas encore relevé des dernières Guerres Saintes et ne compte plus beaucoup de membres.
Réponse C : Cet endroit ne sert qu'à ceux qui ont encore besoin de maîtriser correctement leur cosmos.
Réponse D : C'est les vacances de printemps et la plupart des chevaliers de bronze qui devraient normalement être là les passent avec leur famille.