L'Épée de Légende S1E03 (Le Port des Assassins)
Bah, à droite aussi…

Bon et la prochaine fois qu'on aura des monstres aux trousses, on prendra si possible le chemin connu… non ?

Pour ajouter un peu d'érudition dans ce monde de brutes, est-ce que quequ'un sait d'où sort 'Yazir' ? Les deux autres viennent du zoroastrisme - Azi Dahaka une des plus puissantes créations d'Ahrimân, un dragon à trois têtes, et Nasu la Mort ( je crois, dans le sens, tout ce qui est lié au cadavre, la chose la plus impure pour les zoroastriens… )
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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Dans ce genre de situation, Jean-Michel Larqué hurlerait : « À gauche ! À gauche ! À gauche ! »

Je prends donc tout naturellement à droite.
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au fait, Sænad, tu me peux repasser les morceaux de l'Epée ?
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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Vous courez le long d'une large avenue. En son milieu, un bosquet de palmiers entoure une fontaine ornementale, comme une île au milieu d'un océan de terre sèche. Au passage, il vous semble distinguer une silhouette élancée parmi les arbres. Une expression vous vient à l'esprit : L'Etranger à l'Oasis. Le nom que les Badawins donnent à la mort.

Atteignant la fin de l'avenue, vous avez le choix entre deux directions.

- A votre droite, une étroite avenue encadrée de hauts murs. Un petit singe se trouve là à vous regarder, mais il ne tarde pas à décamper.

- A votre gauche, un passage aux dalles de céramique verte.
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une "avenue", un "passage"; donc on peut voir que ce ne sont pas des cul-de-sac ?
en général, les petits singes sont de bon augure dans les LDVH donc je verrais plutôt à droite Mrgreen Mais je suis prêt à discuter.
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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Je choisirai aussi encore la droite, mais là encore je suis prêt à en discuter.
Debout, debout cavaliers de Théoden!
Les lances seront secouées, les boucliers voleront en éclat,
Une journée de l'épée, une journée rouge avant que le soleil ne se lève !
Au galop ! au galop ! courez ! Courez à la ruine et à la fin du monde !
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Quand je suis dans un labyrinthe, j’ai pour tradition de systématiquement prendre le chemin de droite. C’est ainsi que j’ai pu finir Le Sorcier de la montagne de feu

On n’est pas dans un labyrinthe, mais bon. Va pour l’avenue de droite.
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Vous vous engouffrez dans l'allée. Les murs qui vous entourent font six mètres de haut ; vous n'auriez pas le temps de les escalader, quand bien même des prises s'offriraient à vos mains...

Dans votre hâte désespérée, vous trébuchez presque sur le singe. Cette créature stupide s'est arrêtée pour vous observer. "Tu as intérêt à filer, macaque," lui jetez-vous en passant à côté de lui, "ou tu vas servir d'apéritif."

Vous vous arrêtez subitement et vous retournez. Le singe vous désigne l'une des portes qui se trouvent à proximité. Vous vous souvenez de la clef d'argent. Fatima avait dit quelque chose au sujet d'un singe !

Aubin se hâte de sortir la clef et de l'insérer dans la serrure, les doigts tremblant sous l'effet de la panique. Les démons vous ont presque rejoint. Vous pouvez sentir la puanteur de leur souffle et - pire encore - l'aura maléfique suffocante qui les entoure. Leurs mains griffues se tendent pour vous saisir au moment où Aubin déverrouille la porte, qui s'ouvre devant vous.

Vous vous jetez tous les quatre à travers l'ouverture. Les visages des dieux ont émergé de la pénombre juste derrière vous, grimaçant de joie...

Vous leur claquez la porte à la figure. De l'autre côté du panneau en bois, trois voix inhumaines poussent des hurlements de rage frustrée. Vous vous affalez contre la porte, exténués, délirant de soulagement. Sauvés.


Vous vous trouvez dans un jardin cerné de murs. L'odeur du jasmin emplit vos narines, aussi épaisse que les ombres violettes précédant l'aurore. L'herbe sous vos pieds est épaisse et humide de rosée.

Le singe, qui a franchi la porte en même temps que vous, traverse la pelouse en courant. Vous découvrez un pavillon où une femme est assise, buvant dans un calice d'argent.

Vous vous inclinez, reconnaissant Fatima bien qu'elle ne porte plus son voile. "Dieu vous bénisse, madame. Votre jardin est un refuge contre des périls trop horribles pour être décrits."

"Le danger est passé," répond-elle d'une voix qui est à peine plus qu'un murmure. "Venez vous asseoir à mes côtés."

C'est ce que vous faites. Après quelques instants, alors que vous acceptez des sucreries présentées sur un plateau d'argent, le souvenir des démons vous revient soudain à l'esprit. "Ils ne peuvent pas pénétrer dans ce jardin ?" demandez-vous, soudain alarmés. Le bruit de leurs hurlements vous parvient toujours depuis l'autre côté du mur.

"Les choses qui vous poursuivaient se sont évanouies," répond-elle avec un sourire. "Ce sont les cris des chats de gouttière que vous entendez."

Vous tendez l'oreille. Elle a raison.


(Je vous laisse vous relaxer quelques instants. Ne vous bourrez pas trop de sucreries, parce que la dernière partie de l'aventure commence bientôt.)
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Je rétablis mes nerfs ébranlés en me goinfrant de sucreries. Oh, et j'en file une au singe pour la peine.
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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A côté d'une treille couverte de plantes grimpantes, une autre porte s'ouvre pour laisser entrer un homme mince et âgé, vêtu d'une tunique de cuir.

"Ne craignez rien," vous dit Fatima en caressant le singe. "C'est simplement Hassan."

Le vieil homme s'approche et sourit. "J'espère que tu ne m'en veux pas de prendre un raccourci à travers ton jardin, Fatima. Les Neuf Portes ne peuvent pas s'ouvrir lorsque Susurrien est à proximité."

"Susurrien !" Vous vous levez d'un bond. "Tu sais où se trouve ce chien galeux ?" demandez-vous à Hassan.

"J'espère le découvrir. J'ai l'intention de le tuer avant que le soleil ne se lève."

"Il faudra que tu fasses la queue !" Vous vous tournez vers Fatima et vous inclinez. "Madame, nous avons pris plaisir à converser avec vous. Le temps que nous avons passé ici est trop bref, mais à présent..."

Elle hoche la tête. "Empruntez la porte qui se trouve là-bas. Toi aussi, Hassan. Je pense qu'elle vous rapprochera de votre objectif."

Vous quittez le jardin par la porte qu'elle vous a indiquée et vous retrouvez sur une petite place pavée, au milieu de laquelle se trouve un puit. Hassan était juste derrière vous - ou du moins le pensiez-vous - mais, lorsque vous vous retournez, il n'y a plus trace de lui. Ni de la porte, d'ailleurs.


Vous avez le réflexe de vous cacher lorsqu'une silhouette élégamment vêtue arrive sur la place. C'est Susurrien, qui suit le Hatuli. Le petit mannequin marche d'un pas rapide, se baissant parfois comme pour renifler le sol, et conduit son maître jusqu'au bord du puit.

Susurrien regarde le bas du puit avec une expression de dégoût consommée, puis il ramasse le Hatuli et utilise la Téléportation pour descendre. Vous quittez les ombres et vous précipitez jusqu'au puit. Il est sombre et peu engageant, mais semble du moins être sec. Vous devinez qu'il doit mener à des souterrains où sont dissimulés les Epées de Vie et de Mort. Le problème est que Susurrien est devant vous... et qu'il a un guide.

Vous enjambez la margelle du puit et entamez la descente.


Au bas du puit règne toujours la froideur de la nuit, bien que le soleil ne soit plus qu'à quelques minutes de son lever. La pièce est humide, mais il n'y a pas d'eau, en-dehors d'une flaque boueuse devant vous.

Trois tunnels s'ouvrent dans le mur du sud. De celui de droit vous parvient le bruit régulier de gouttes d'eau heurtant le sol. Les deux autres sont silencieux.

Vous vous fabriquez des torches à l'aide des morceaux de bois sec que vous trouvez sur les dalles de pierre brisées. Leurs flammes crépitantes fournissent une lumière fluctuante, mais elles feront l'affaire. L'éclat soudain alarme un serpent, que vous voyez s'enfuir par le tunnel de gauche.

Vous jetez un dernier coup d'oeil au ciel au-dessus de vous, qui est en train de prendre la couleur de l'azur. Puis vous levez vos torches et vous engagez dans l'un des tunnels.

- Celui de gauche,
- celui de droite
- ou celui du milieu.
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Encore et toujours la droite.
Debout, debout cavaliers de Théoden!
Les lances seront secouées, les boucliers voleront en éclat,
Une journée de l'épée, une journée rouge avant que le soleil ne se lève !
Au galop ! au galop ! courez ! Courez à la ruine et à la fin du monde !
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à gauche un serpent voire plus. Hem.
à droite, c'est humide. Pas mon truc non plus.
Je vote pour celui du centre.

( salaud de Sussurien qui se déplace sans laisser d'empreintes… )
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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Comme Saenad.
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(Je vous envoie dans le tunnel de droite sans attendre que Fitz se prononce parce que vous avez de toute façon la possibilité de faire demi-tour.)

Le bruit des gouttes d'eau s'intensifie alors que vous progressez le long d'un passage humide. Quelques mètres plus loin, vous parvenez à une pièce souterraine sphérique, à demi remplie d'eau. De l'autre côté, vous apercevez un corridor identique à celui qui vous a amené ici.

L'eau n'est qu'à quelques centimètres en-dessous du niveau du sol. A moins de la traverser à la nage (ce qui ne vous paraît guère pratique), le seul moyen d'atteindre l'autre corridor est une étroite corniche qui longe le mur. Des gouttes d'eau tombent avec régularité d'une zone moussue recouvrant partie du plafond.

- Vous pouvez vous risquer à emprunter cette corniche, auquel cas choisissez celui d'entre vous qui s'y aventure le premier ;

- vous pouvez aussi rebrousser chemin et explorer un couloir plus sûr.


(Oui, c'est l'une des situations dans la série où le magicien n'est pas autorisé à simplifier infiniment la vie de toute l'équipe avec son sortilège de téléportation, sans qu'aucune raison claire ne l'empêche de l'utiliser.)
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Je parie que c'est une corniche bien glissante et qu'il y aura au minimum un test d'Habileté, et pour Fimmex ce sera mal parti…
Au minimum. Parce qu'il peut aussi y avoir un combat sur ce terrain malcommode, ou u piège. Je vote pour qu'on fasse demi-tour et qu'on prenne le couloir du centre.
( j'ajoute que les traces du fourbe Sussurien brillent par leur absence, or sur un sol humide elles devraient se voir quand même… )
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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