16/02/2009, 20:08
Avancement des Projets 2009
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J'ai démarré une AVH (pour l'instant terminée à 1%) je ne sais pas encore combien de paragraphes elle durera au total ni son titre définitif.
Cette aventure offrira un challenge relevé à tous les amateurs d'OTP ! N'espérez pas y trouver un quelconque scénario, je me suis abaissé à faire du livingstone (tuer le méchant sorcier) en environnement clos. L'intérêt de l'AVH se situera dans la résolution de l'immense puzzle OTP qu'elle représentera et l'unique chemin sera vraiment difficile à trouver. De plus, ce qui sera déconcertant, est qu'il sera toujours possible de revenir en arrière sur les pièces déjà visitées. Hé oui, un OTP avec une liberté de mouvement totale !!! Donc cette AVH sera destinée à ceux qui aiment résoudre les OTP et non à ceux qui préfèrent les bons scénarios bien ficelés.
18/02/2009, 16:26
(Modification du message : 18/02/2009, 16:31 par Thierry Dicule.)
Bon courage CEBA pour ton projet.
Par curiosité, ton AVH comportera t-elle des règles et, si oui, pousseras-tu l'aspect OTP jusqu'à n'avoir qu'une seule "combinaison de départ" menant à la victoire? (c'est pour avoir une idée de la quantité de cheveux que je vais m'arracher)
18/02/2009, 20:59
Mon AVH comportera les règles des DF classiques. Et oui, je compte pondre un OTP terrible ! (enfin j'espère qu'il résistera assez longtemps)
18/02/2009, 21:42
lolll on va souffrir
J'entends déjà ton rire machiavélique MWAHAHAHAHA !
-Chroniques de la Tour Grise : La Chute de Bellegarde -
19/02/2009, 20:37
À Tholdur> J'ai une question pour toi, il devient quoi ton projet qui s'appelle S3? Car je vois sur le site Xhoromag que ça fait depuis août dernier qu'il n'y a pas eu de mise à jour (ton projet est tjs à 1%). ça m'intérese, moi
(19/02/2009, 20:37)Jin a écrit : À Tholdur> J'ai une question pour toi, il devient quoi ton projet qui s'appelle S3? Car je vois sur le site Xhoromag que ça fait depuis août dernier qu'il n'y a pas eu de mise à jour (ton projet est tjs à 1%). ça m'intérese, moi J'en ai déjà parlé, je termine d'abord Mongo, et ensuite je vois les retours. En fonction de ce qui aura le plus intéressé les lecteurs (L'épreuve du grand pinseur ou Mongo), j'enchaînerai soit sur la suite de mes histoires délirantes de pin's, soit sur le projet "sérieux" de S^3. Mais si je mène ce dernier comme je l'entends, il va y avoir une liberté d'action assez impressionnante et pour tout écrire ça va être coton (du genre 2000 paragraphe! Non je plaisante, mais en tout cas il risque d'être réellement très gros et j'ai des craintes légitimes quant à l'accouchement^^). Après j'ai des "projets de secours": -une autre adaptation, cette fois d'un jeu vidéo qui a plus de 10 ans, Azrael's Tear. -une aventure dans un univers HF, mais avec très peu de magie. Mais bon ma priorité est de terminer Mongo, d'ailleurs je m'y suis remis hier. De mon côté j'attends aussi Marines Coloniaux qui fait partie de mon top 3 d'attentes avec le projet du soleil noir et celui de NoFeris. Il y a aussi "hors catégorie" - car on ne sait pas à quoi s'attendre - celui de Jareth, dont le style laisse présager du meilleur s'il a le temps de s'y consacrer.
Merci pour toutes ces infos, Tholdur, et effectivement, je viens de me rappeler que tu avais précisé que tu voulais d'abord finir Mongo, désolé de t'avoir posé cette question.
J'ai vraiment hâte de lire ce S3 qui a l'air très bon (en tout cas, sur le papier). Pour Marines Colonieux, comme je suis très inspiré en ce moment, j'avance plutôt vite, je m'approche déjà des 50%. Peut-être que j'aurai terminé fin mars au mi-avril. Ensuite, je me pencherai sur OS 3 et après j'en aurai fini avec les AVH pour un bon bout de temps! Pour ma part, c'est le projet (et S3^^) d'Hernan Cortès que j'atteds le plus!
22/02/2009, 23:29
Hop!
une petite mise à jour en passant: HTA2, Ciels Sagittaires : 135§ / 300 soit environ 45% d'avancement au total.
24/02/2009, 00:04
(18/02/2009, 14:45)CEBA a écrit : cette AVH sera destinée à ceux qui aiment résoudre les OTP et non à ceux qui préfèrent les bons scénarios bien ficelés. Les deux sont pourtant conciliables. Et ce sont les livres qui parviennent à marier histoire de qualité et challenge relevé qui me plaisent le plus : Sépulchre des Ombres, Ancienne Prophétie, Créature Venue du Chaos, etc.
25/02/2009, 15:29
100 paragraphes pour Marines Colonieux, soit 50% d'avancement. Je crois que je n'ai jamais écrit aussi vite en si peu de temps, faut dire que je suis très motivé.
26/02/2009, 21:26
Gloire Posthume 3 - Valunazia : 50 paragraphes sur 300-350 soit environ 15%.
27/02/2009, 13:44
L'Ordre du soleil noir avance : 50 § sur 300... J'en suis désormais au coeur de l'histoire! Pour vous donner un avant goût, voilà l'intro:
Encore une matinée brumeuse et humide… Vous contemplez par la fenêtre les quelques arbres déplumés de la place Gambetta qui se balancent doucement au gré du vent et la grisaille Parisienne de la fin de l'Automne. Ca sent l'ennui de Novembre, aussi bien dehors qu'à l'intérieur! Vous regardez maintenant votre bureau avec perplexité. Quelques coupures de presse, deux dossiers qui se courent après, un PC portable tout neuf, un cendrier vide et une lampe de bureau assez pâle vous font face tristement. Ils ont l'air de dire: «Alors, quand vas-tu commencer réellement à nous utiliser, à user tes doigts sur le clavier, à accumuler les papiers, à écraser tes cendres au bout de la nuit?» Il faut dire que l'activité n'est pas brillante en ce moment. L'a-t-elle jamais été? Depuis que vous vous êtes installé comme détective privé il ya six mois, vous n'avez eu droit qu'à quelques filatures pour des maris jaloux ou des commerçants méfiants. Quelques cachets minables qui ne nourrissent pas son homme. Vous vous demandez vraiment si vous avez pris la bonne décision en quittant la police et en vous mettant à votre compte! Bien sûr, vous avez utilisé vos vieux réseaux, vous avez quand même une certaine réputation dans le milieu. Mais aujourd'hui, ce métier, en est-ce vraiment un? Qui se paie encore le luxe d'embaucher des détectives pour résoudre des affaires privées? Vous sortez une cigarette de votre paquet et l'allumez avec lenteur, pour chasser ces réflexions mélancoliques. Quelques bouffées et vous vous levez de votre chaise. «Allons donc voir le courier du matin et prenons les messages, on verra bien…». En descendant l'escalier, vous écoutez les quelques messages de votre téléphone mobile. Rien d'exceptionnel. Sandra n'a toujours pas rappelé et rien de neuf côté travail. Juste un petit coup de fil de Nico pour aller faire une virée en boîte Mercredi soir et un énième message de publicité pour la dernière Citrœn. Sandra… Pourquoi ne donne-t-elle plus signe de vie? Ca semblait marcher bien entre vous, ça pouvait être le début d'une histoire. Vous poussez un gros soupir et atteignez maintenant la boîte aux lettres, finissant votre cigarette sur le palier. Vous prenez le courier dans la boîte. En dehors des habituelles factures et autres publicités, il y a une petite enveloppe qui vous intrigue. Le cachet indique «Smith and Langlois SA, Direction générale, Parvis de la Défense». Il s'agit en effet d'une des plus grosses sociétés franco-anglaise de Pharmaceutique et Cosmétique de la place… A la fois étonné et excité , vous vous dépêchez d'ouvrir l'enveloppe et vous y trouvez une petite lettre manuscrite avec l'en-tête et le logo de la société. Voilà le message qui vous est adressé. Monsieur Jarsky, Je vous prie de bien vouloir vous rendre au siège de la société ce Mercredi à 9h30 si vous êtes disponible. Il s'agit d'une affaire de la plus haute importance pour laquelle j'ai besoin de quelqu'un de compétent et discret. Je connais vos états de service et pense que vous seriez à même de remplir la mission que je désire vous confier. Mon secrétaire personnel, Mr Chaumat, vous expliquera plus en détail de quoi il retourne. Sachez que vous serez rémunéré largement si vous acceptez. Je compte sur vous pour votre coopération et votre discrétion. Cordialement Henri Langlois Mazette! Le grand directeur de Smith et Langlois qui vous propose une mission! Voilà de quoi vous remettre du baume au cœur. Ou plutôt au portefeuille… Parce que les milliardaires dans son genre ne lésinent pas pour sortir des liasses de billets! Parfait! Malgré tout, vous ne pouvez vous empêcher de ressentir comme une certaine appréhension devant cette missive. Il y a un certain mystère derrière tout cela qui ne vous rassure pas. Enfin, bon, il y a encore cinq minutes, vous vous morfondiez dans l'inaction. Il est temps de partir vraiment à l'aventure! Le sourire au lèvre et le cœur battant, vous décidez donc de vous rendre à ce rendez-vous sans vous imaginer que cela va vous entraîner loin, très loin… jusque dans les profondeurs de votre âme (rendez-vous au 1) Je me pose une question à propos du "héros". Pour les besoins de l'histoire, je me verrais bien imposer ses points de "vitalité" et de "résistance mentale" dès le début plutôt que de laisser le dé en décider. En effet, l'idée est de refléter l'état psychologique dans lequel il est en commençant l'histoire. Adieu l'aspect stat des avh classiques. Que pensez-vous?
Au commencement Eru, l'Unique, que dans le langage des Elfes on appelle Ilùvatar, de son esprit, créa les Ainur, et devant lui ils firent une Grande Musique.
27/02/2009, 16:41
Cela semble prometteur, malgré quelques fautes (sourire au lèvre? ^_^).
Pour répondre à ta question, tu peux parfaitement fixer les stats du joueur, certains LDVELH le font (Chroniques Crétoises). Si tu as peur de l'influence du hasard, tu peux aussi mettre une faible variation entre le max et le min dans chaque catégorie (ex : Vitalité = 30 + 1 dé, Résistance = 9 + la moitié d'un dé), de sorte que finalement, la part du hasard ne change pas grand-chose. Si tu traites la Résistance comme les points de Peur du Manoir de l'Enfer, tu pourrais t'arranger pour que le héros soit obligé d'en perdre au moins 8, ce qui rendrait l'aventure un poil plus facile avec 12 qu'avec 10 (quelques erreurs additionnelles permises). Enfin, tu vois le style. Bonjour,
Arpenteur discret de ce forum depuis de nombreux mois et dévoreur insatiable des aventures proposées sur le site de Xhoromag, je me décide enfin à passer de l’ombre à la lumière ! J’ai donc entrepris d’écrire pour l’occasion un LDVELH (retour sur l’ile du Roi Lézard) en guise de présentation. Rien de très original certes ! Plutôt un clin d’œil aux premiers volumes de mon enfance : l’ile du Roi Lézard et Défis sanglants sur l’océan. Peut-être pas mes préférés (quoi que…) mais j’ai une tendresse particulière pour ces deux épisodes. Actuellement rédigée à environ 35 %, je vous propose ici l’introduction de cette nouvelle aventure. A bientôt et très heureux de rejoindre votre forum. Gwalchmei. L’héritier Une vie de labeur s’affichait partout dans la petite pièce devenue exigüe tant le fatras hétéroclite composant un décor ostensible mangeait chaque recoin, comblait chaque vide. Les vieilles étagères couvertes de poussière croulaient sous les cartes et les grimoires aux pages mitées, fragments de souvenirs, parfois couchés sur le vélin.
Les frôlant de la main, vous deviniez leurs secrets, les invitations enivrantes au voyage, là tout juste enfouies dans les replis des rouleaux cachetés de cire ou racontées fiévreusement dans les paragraphes d’encre bleue s’étalant sur le papier, décrivant avec soin de lointaines contrées sauvages, promettant quelques trésors fabuleux. Un amoncellement fait de vaisselles patinées, d’étranges statuettes du bout du monde, de masques grotesques aux couleurs criardes, de morceaux d’armures dépareillées s’élevait près de la fenêtre, la dévorant sur le côté, jetant encore plus de ténèbres sur le parquet vermoulu. Au dehors, les ombres des grands chênes de la forêt toute proche s’allongeaient avec le couchant. La vieille épée était suspendue, soudain placide, à son clou, comme une breloque que l’on aurait remisée. Pourtant elle aussi aurait pu raconter tant de choses, tant de combats acharnés, tant de cris, de fracas, tant d’honneur gagné à faire couler le sang, encore et toujours. Dans le coffre en bois flanquant le lit, reposait soigneusement plié les habits de voyage. A côté, les bottes noires cirées de cavalier espéraient impatiente les étriers. Sur une chaise en osier on avait laissé là, fantôme cliquetant, la cotte de maille au gris passé et la cape verte émeraude qui embaumait encore des odeurs du dehors, de la route et du grand air, le souffle de la liberté. Son regard se posa enfin sur vous. Sa respiration haletante déchirait le silence pesant, sifflante et pénible comme un vent d’hiver qui vient vous tourmenter. Derrière le poids des années, au crépuscule de sa vie, brillait encore dans les yeux de votre père l’étrange flamme de la lutte éternelle, à jamais. Cet aventurier homérique qui avait parcouru le monde d’un océan à l’autre bravant mille dangers se mourait, là, dans les vapeurs d’encens couvrant la puanteur de la chair déjà mortifiée, lui le héros de tant d’aventures, le guerrier implacable et invaincu, succombait finalement aux affres du temps, celui qui passe inexorablement. Alors que vous étreigniez sa main tremblante et froide, rempli d’émotion, un grand sourire vint barrer son visage creusé : - Ne soit pas triste, mon fils…C’est ainsi, le destin de toute chose ! J’ai vu passer tant d’hiver alors que j’ai privé de ce droit tant de vies. Mon existence fut pleine de bruit et de fureur. Aujourd’hui je suis prêt à gouter enfin un peu de repos…Je suis si fier de toi ! Tu es devenu plus fort que je ne l’étais à ton âge et déjà l’écho de tes faits d’armes résonne à mes oreilles fatiguées… Il marqua un long silence pour reprendre sa respiration, son visage livide ne se dépareillait pas de son sourire. - Aussi, j’aimerais que tu tiennes une promesse que je ne pourrais accomplir. Il y fort longtemps, j’aidais des villageois loin au Nord d’Allansia à se défaire du joug d’un tyran régnant sur une ile infernale… Votre père vous avait souvent narré cette histoire alors que vous étiez enfant. L’ile de Feu, devenue l’ile du roi lézard et son cortège de monstres ignobles qui terrorisèrent de nombreux villages de pêcheurs, enlevant la population pour les soumettre à l’esclavage. Vous connaissiez chaque détail de son exploit, n’ignorant rien des nombreux périls qu’il du affronter et des rebondissements qu’il se plaisait à raconter. Une dernière fois vous le laissiez d’une voix devenue rauque relater son aventure qu’il du pourtant abréger au bout d’un moment tant la fièvre le gagnait. Alors que vous l’enjoigniez de se reposer, il rattrapa votre main et y déposa dans le creux un étrange collier composé d’une lanière de cuir à laquelle était attaché par une boucle d’or un large pendentif en forme de coquillage de nacre. - Je sais que je radote mon fils et te remercie d’écouter à chaque fois mon histoire comme si tu l’entendais pour la première fois ! Comme je te le disais tantôt, j’ai fait une vieille promesse aux villageois de la Baie aux Huitres qui ont tant souffert de ce Roi Lézard. Ils m’avaient donné cette relique appartenant à leur village depuis des générations, en guise de leur estime éternelle. Bien qu’elle semble si modeste, je sais qu’elle représente beaucoup à leurs yeux. Elle leur a été donné par la mer tu sais… Une violente quinte de toux l’ébranla comme un arbre sec sous la cognée du bucheron. Les draps blancs se couvrirent de sang. Malgré vos protestations, il voulut terminer. - J’avais promis de venir m’installer chez eux pour mes vieux jours, au bord de l’océan à pêcher paisiblement en prenant le soleil et ainsi leur rapporter cette relique qui leur portait chance en mer, calmant les tempêtes et la rendant nourricière. A bien y réfléchir, elle n’aurait jamais du quitter leur village… Malheureusement Je crois que je ne pourrais plus m’acquitter de mon serment….Toi par contre…. Il pleuvait des cordes quand on le mit en terre. Désormais plus rien ne vous retenait dans les terres de l’Est. Il ne fallut pas longtemps pour vous décider à partir par un matin gris en direction du Nord pour honorer la dernière promesse de votre père. La cote septentrionale d’Allansia était à au moins deux semaines de cheval et en examinant le délicat coquillage avec attention, vous vous demandiez si au fond votre père n’avait pas prétexté son étrange promesse pour vous jeter sur la route de l’aventure… Deux semaines ? Il en fallu plus de trois. De longues journées ennuyeuses à traverser des royaumes et des contrées soudain désertés. Pas la moindre mésaventure ne vint rompre au cours de ces longues journées la monotonie de votre voyage, prenant des allures de pénitence ! Pénitence qui prendra fin vous l’espérez avant le coucher du soleil, le jour de votre départ de Sable-Noir, ville portuaire insalubre où maraudeurs et coupe-jarrets arpentent des venelles sordides aux relents de poissons pourris. Rendez-vous au 1. |
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