09/04/2009, 22:05
L'introduction de ce LDVELH est étrange car il n'y en a quasiment pas. Tout juste sait-on au départ qu'on joue une humaine élémentaliste qui vit dans un monde parallèle féérique et qui retourne dans le monde "normal" de Dorgan pour on ne sait trop quelle raison. Le résumé au dos du livre explique qu'on cherche à retrouver sa famille mais rien ne nous l'indique franchement. Bref, le début est plus qu'intriguant mais la suite ne nous donne aucun objectif concret. On va donc explorer sans but le pays, ce qui est dommage.
Par contre, on sent tout de suite l'originalité du style. Les paragraphes sont longs, avec de belles descriptions et l'héroïne est bien personnifiée. Il est fait souvent référence à notre vie passée parmi les fées, à la nature des pouvoirs que l'on possède (le contrôle des quatre éléments), et aux sentiments que l'on éprouve face aux gens de ce nouveau monde. Dorgan est un pays qui recèle de nombreuses surprises et constitue l'atout majeur de cette histoire. On prend plaisir à découvrir de nouveaux lieux, de nouvelles personnes, de nouveaux enchantements ou phénomènes étranges ; et la superbe carte géographique du début contribue à donner du charme à cet univers.
Un autre aspect original est le système de réactions possibles face aux rencontres : amical, rusé, prudent et agressif. Chacune de ces attitudes recèle son lot d'échecs et de succès, au lecteur de deviner laquelle est la mieux appropriée selon la situation. C'est novateur et motivant. Le problème est qu'on ne devine pas toujours comment va agir en réalité Caïthness en lui choisissant telle attitude précise. C'est parfois frustrant, j'ai eu plusieurs fois l'occasion de penser que je n'aurais jamais agi ainsi (alors que dans les choix standards des LDVELH, on nous décrit précisément l'action que l'on peut faire). D'une manière générale, le principal reproche qu'on peut faire à ce livre est de mal marier les aspects jeu et histoire. Hormis les lieux à visiter ou entre les quatre attitudes, on n'a que très peu de choix à effectuer au cours de cette aventure et beaucoup sont sans réelle incidence. La majorité des paragraphes se terminent en dirigeant vers un unique autre paragraphe.
Sinon, il s'agit d'un LDVELH difficile. La liberté de parcours sur la carte est totale et on peut donc très facilement arriver rapidement dans un lieu où seuls ceux ayant déjà acquis pas mal de pouvoir (donc de nouveaux sortilèges) peuvent survivre. Les combats sont rares mais ardus, surtout que Caïthness n'est pas du tout prête pour ça. Trop fragile physiquement, elle est tributaire de sa magie mais pas assez puissante pour lancer ses sorts en toute confiance de réussir. Heureusement, le challenge est bien pensé car il est possible d'éviter la plupart des combats. Le seul obligatoire est malheureusement le combat final et celui-ci est vraiment trop dur. Même avec les meilleurs objets magiques trouvés, il faut beaucoup de chance pour le gagner à la loyale.
Le scénario réserve quelques surprises mais reste assez classique. L'intérêt de Caïthness réside surtout dans l'atmosphère du monde de Dorgan qui est sans doute l'univers imaginaire le plus marquant des tous les LDVELH réunis de par la poésie qui s'en dégage et les chouettes descriptions dont il bénéficie. La "french touch" de Gildas Sagot se trouve dans une qualité littéraire supérieure à la moyenne de l'ensemble des livres-jeux.
Par contre, on sent tout de suite l'originalité du style. Les paragraphes sont longs, avec de belles descriptions et l'héroïne est bien personnifiée. Il est fait souvent référence à notre vie passée parmi les fées, à la nature des pouvoirs que l'on possède (le contrôle des quatre éléments), et aux sentiments que l'on éprouve face aux gens de ce nouveau monde. Dorgan est un pays qui recèle de nombreuses surprises et constitue l'atout majeur de cette histoire. On prend plaisir à découvrir de nouveaux lieux, de nouvelles personnes, de nouveaux enchantements ou phénomènes étranges ; et la superbe carte géographique du début contribue à donner du charme à cet univers.
Un autre aspect original est le système de réactions possibles face aux rencontres : amical, rusé, prudent et agressif. Chacune de ces attitudes recèle son lot d'échecs et de succès, au lecteur de deviner laquelle est la mieux appropriée selon la situation. C'est novateur et motivant. Le problème est qu'on ne devine pas toujours comment va agir en réalité Caïthness en lui choisissant telle attitude précise. C'est parfois frustrant, j'ai eu plusieurs fois l'occasion de penser que je n'aurais jamais agi ainsi (alors que dans les choix standards des LDVELH, on nous décrit précisément l'action que l'on peut faire). D'une manière générale, le principal reproche qu'on peut faire à ce livre est de mal marier les aspects jeu et histoire. Hormis les lieux à visiter ou entre les quatre attitudes, on n'a que très peu de choix à effectuer au cours de cette aventure et beaucoup sont sans réelle incidence. La majorité des paragraphes se terminent en dirigeant vers un unique autre paragraphe.
Sinon, il s'agit d'un LDVELH difficile. La liberté de parcours sur la carte est totale et on peut donc très facilement arriver rapidement dans un lieu où seuls ceux ayant déjà acquis pas mal de pouvoir (donc de nouveaux sortilèges) peuvent survivre. Les combats sont rares mais ardus, surtout que Caïthness n'est pas du tout prête pour ça. Trop fragile physiquement, elle est tributaire de sa magie mais pas assez puissante pour lancer ses sorts en toute confiance de réussir. Heureusement, le challenge est bien pensé car il est possible d'éviter la plupart des combats. Le seul obligatoire est malheureusement le combat final et celui-ci est vraiment trop dur. Même avec les meilleurs objets magiques trouvés, il faut beaucoup de chance pour le gagner à la loyale.
Le scénario réserve quelques surprises mais reste assez classique. L'intérêt de Caïthness réside surtout dans l'atmosphère du monde de Dorgan qui est sans doute l'univers imaginaire le plus marquant des tous les LDVELH réunis de par la poésie qui s'en dégage et les chouettes descriptions dont il bénéficie. La "french touch" de Gildas Sagot se trouve dans une qualité littéraire supérieure à la moyenne de l'ensemble des livres-jeux.