[m-yaz 2020] L'Autre et moi (Skarn): feedbacks
#1
Skarn qui dégaine son AVH plus vite que son ombre! Visiblement il a été inspiré par le thème.

Bon, je commence juste la lecture. Déjà ce qui surprend, c'est que l'aventure est un gigantesque dialogue entre ..., bah je cherche encore, donc j'y retourne. En tout cas, très déstabilisant comme technique, mais Skarn sait distiller par petites touches les informations pour faire monter la tension.

Bon, ça m'a l'air bien fumé comme concept, faut que je relise ça à tête plus reposée!

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#2
Ca c'est du tout bon. j'ai réussi du premier coup cet épisode, qui ne me semble pas très difficile  points d'énergoe utilisés). Est-ce qu'i faut garder les codes d'un épisode sur l'autre d'ailleurs ?
Le style en déroutera plus d'un mais personnellement il m'a tout de suite séduit (je reviendrai dessus plus bas). Toute l'action, et les choix eux-mêmes, sont décrits pas un dialogue entre le héros (nous ?) et une entité en symbiose avec lui. Le résultat donne un texte très nerveux, immersif, haut en couleurs, où on retrouve l'univers déjanté de certaines autres AVH de Skarn (je cherche le titre de cette AVH où on contrôle un groupe de personnages...) On évolue donc dans un univers peuplé d'entités démoniaques contrôlant des guerriers comme on joue une carte Pokemon, univers qu'on effleure à peine dans ce premier épisode (ce qui ferait pester Caïthness, mais c'est une autre histoire...) C'est particulièrement adapté à un récit en épisodes, vu que la fin résonne comme une promesse de découverte de cet univers. Et justement on en redemande !

Le système de jeu est à la fois simple et très intuitif. En fait il repose sur une série de signes et une syntaxe qui est familière à ceux qui pratiquent les jeux de plateau. Je suis convaincu que l'usage de ce type de norme et le format court de l'AVH en épisode représentent en quelque sorte l' "avenir" du genre, même si à titre personnel je suis plus sensible à la manière verbeuse de mettre en place les règles. Mais le fait est qu'aujourd'hui on a plus le temps de rien...

Pour revenir au style, une des raisons pour lesquelles je l'ai apprécié est toute personnelle: ce traitement schizophrénique par dialogue me rappelle furieusement un texte que j'ai moi-même écrit il y a longtemps de cela ! La parenté va jusqu'à certains bouts de dialogues qui se correspondent, et la manière dont l'un des personnages entend utiliser l'autre pour tuer son ennemi.
Puisqu'on a évoqué l'idée de s'échanger autre que des AVH sur le forum, je ne résiste pas à la tentation narcissique de polluer le sujet en mettant un lien vers ce texte (en fait la deuxième partie du roman, qui s'intitule "Puck et le Gentil":

http://unmondearelire.20minutes-blogs.fr/media/00/01/9f1d558316a8383562a4ea920d2c5348.pdf

Il me reste quand même une petite question par rapport aux mini-Yaz: quid du "péché capital" ?
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#3
Feedback terminé (voir en spoiler le 1er message; à ne lire évidemment que si on a réalisé l'AVH).
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#4
Lu. La forme est très intéressante. Dialogue entre... un familier ???? et (comme dans les autres AVH de Skarn) une fille. Apparemment nos héros cherchent les plumes magiques échappées de l'AVH traduite par Linflas l'an dernier (ce serait marrant si c'était vraiment le cas). Bien sûr, l'identité des protagonistes se clarifie d'indice en indice jusqu'au paragraphe 50. Le familier se nomme Ouro, ça on l'apprend vite, donc la fille se nomme Boros, si ça se trouve. Ça se mord la queue, cette histoire. Désolé, c'était pour le jeu de mots.

Je me suis demandé si cela venait de l'expérience de l'écriture pour la BD, mais vu que Chasseuse de monstres fonctionne avec des scènes muettes ou des commentaires/monologues, ça ne doit pas être ça.

En voyant la relation compliquée entre une supposée signataire de pacte et son supposé familier, je me suis vite demandé qui tirait les ficelles et qui était la marionnette, et bien sûr ce n'est pas si évident et tout l'intérêt est là.

La forme dialoguée est claire, vive tant qu'il n'y a que nos deux héros en jeu. Quand un troisième s'invite, on perd assez facilement le fil (qui dit quoi, qui est qui). Le fait que les personnages bavardent alors qu'il y a urgence (ECUREUIL ! non, pardon, GRENADE !) est clairement expliqué et justifié dans le récit par un artifice que je vous laisse le loisir de découvrir. cela permet aussi à deux adversaires croisant le fer de longuement échanger sur leurs vues et opinions respectives, nous laissant à imaginer la scène qui accompagne ces mots ailés*.
*épithète homérique, mais ça tombe bien avec le sujet des plumes, non ?

Quelque part dans la partie congélation (qui correspond aussi à un temps gelé, hasard ? je ne le crois pas), j'ai cru à un faux raccord ou à un lien mal numéroté, mais à tester les possibilités, il semble que non. Coupe sauvage ? En tout cas ça devient plus linéaire à partir de ce moment-là, et l'échange verbal devient plus dur à décortiquer (où, qui, ce qui se passe). Dommage, c'est justement là que ça devient intéressant. Cette partie-ci me paraît, de mon point de vue modeste, être celle qui mérite un coup de rewriting jeu et éléments de l'histoire.

Pour notre culture G, Sarah Cohen-Scali a aussi écrit une nouvelle intégralement sous forme de dialogue, que je fais parfois lire à mes 4èmes : Justice (dans le recueil Mauvais Sang, 1998-2000). Le dial entre un criminel qui planifie le crime parfait et son avocat, puis sa victime, etc. Diablement bien mené. [EDIT] Voir aussi le lien de Gynogege.
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#5
(02/03/2020, 18:19)gynogege a écrit : Il me reste quand même une petite question par rapport aux mini-Yaz: quid du "péché capital" ?


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#6
J’ai fini l’aventure à ma première tentative (avec les codes Âme et Livre). Il ne m’a pas semblé que la difficulté était considérable, mais j’ai peut-être eu de la chance en faisant certains choix.
 
Je n’étais pas convaincu qu’il soit possible de faire une aventure d’action purement sous forme de dialogue, du moins pas sans que ce dialogue ne dérive vers une forme de narration assez lourde.
 
Mais en fin de compte, cette AVH s’en tire très bien, notamment parce qu’elle n’essaie pas de tout décrire dans ses dialogues. L’usage des ellipses (qui peuvent porter sur de simples détails aussi bien que des scènes entières) peut dérouter un peu au début, mais il se révèle en fin de compte une très bonne façon de donner à l’aventure un rythme vif et nerveux. Par ailleurs, je trouve qu’il est souvent plus intéressant de sous-entendre les choses (et de laisser le lecteur compléter le tableau par lui-même) que de les dire franchement, et cette aventure se débrouille très bien avec les sous-entendus.
 
Le système des renvois est d’une grande sobriété, qui leur permet de bien s’insérer dans le dialogue tout en exprimant clairement les conditions et les conséquences éventuelles des choix.
 
La gestion des points d’énergie est intéressante, mais semble dénué d’importance dans le cadre de ce premier épisode. Je n'ai claqué que 4 points d'énergie sur 13 et, sauf erreur, il est absolument impossible de tous les dépenser.
 
La structure est plutôt pas mal ficelée. Ce premier épisode contient pas moins de quatre péripéties différentes, ce qui donne un aperçu extensif de la vie de l’héroïne et des situations auxquelles elle est confrontée. Il n’y a pas une liberté de déplacement bien importante, mais il y a une bonne dose de liberté d’action, ce qui est généralement plus intéressant. Certains de nos choix nous permettent de façon tout à fait optionnelle de compléter un peu plus le tableau général de notre situation, l’exemple le plus amusant étant lorsqu’on découvre que l’héroïne est une ancienne Magical Girl (je me suis demandé si elle pouvait être Iseult, mais rien de précis ne le suggère).
 
Il n’y a vraiment pas grand-chose à redire à l’AVH. Si je devais suggérer une piste d’amélioration, ce serait de différencier un peu plus le « ton » des personnages. Lorsqu’on lit les dialogues, on devine qui dit quoi à cause du contenu de ce qu’ils disent (les informations dont ils disposent ou le point de vue qu’ils adoptent sur la situation). Mais la manière dont ils le disent m’a semblé assez peu différenciée : l’héroïne, l’entité avec laquelle elle a passé un pacte et les deux antagonistes de l’aventure s’expriment un peu tous de la même façon. Ça ne serait pas bien gênant dans une histoire plus traditionnelle, mais ça l’est davantage lorsque l’histoire ne consiste qu’en ces dialogues entre eux.
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#7
Merci de vos retours.

J'ai noté :
  • Des typos à droite à gauche.
  • Si les règles ultra-minimalistes ont été bien reçues, expliciter quelques combinaisons plus complexes (par exemple : Banane + Pomme + Poire) ne peut pas faire de mal.
  • L'aventure semble un peu trop facile sur le chemin Âme, d'autant plus que, des quatre, c'est le code le plus simple à obtenir.
  • Même si l'énergie est plutôt prévue pour s'épuiser sur le long terme, ajouter un passage dépendant de combien il nous en reste dans celle-ci pour qu'elle n'y soit pas totalement inutile serait sans doute une bonne idée.
  • La confrontation avec le sorcier a semble-t-il souffert des coupes pour tenir en 50 sections, n'en prenant que deux dans sa variante la plus courte, ce qui est rudement bref. Je peux probablement gratter un peu de place ailleurs pour corriger le tir.
  • Les différents voix ne sont pas assez marquées stylistiquement (tout le monde parle un peu pareil quoi), ce qui rend les changements d'interlocuteurs délicats à suivre (non, je ne céderai pas à la facilité de leur associer des couleurs différentes à chacune).

gynogege a écrit :Est-ce qu'i faut garder les codes d'un épisode sur l'autre d'ailleurs ?

Certains uniquement, mais ce sera expliqué en temps et en heure dans l'addendum aux règles du second épisode.

Dagonides a écrit :Je me suis demandé si cela venait de l'expérience de l'écriture pour la BD, mais vu que Chasseuse de monstres fonctionne avec des scènes muettes ou des commentaires/monologues, ça ne doit pas être ça.

Pas d'un projet à moi, mais le concept de base est en partie inspiré d'une très bonne scène du Mr Miracle de 2017 où Big Barda et Mr Miracle discutent tranquillement de l'aménagement de leur appartement tout en se battant contre une armée.

Y'a du Faust aussi, enfin du Faust réinterprété par un dessin animé connu (/人◕‿‿◕人\), mais ça c'est classique à l'extrême comme source d'inspiration.

Oui, je tire toutes mes idées des trois dernières choses que j'ai lu et de ce qui traîne dans mon appartement.

Outremer a écrit :je me suis demandé si elle pouvait être Iseult, mais rien de précis ne le suggère

Je suis curieux de connaître le raisonnement derrière cette hypothèse (et toutes les autres d'ailleurs), ne serait-ce que pour y piquer des bonnes idées.
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#8
(10/03/2020, 18:46)Skarn a écrit : Je suis curieux de connaître le raisonnement derrière cette hypothèse (et toutes les autres d'ailleurs), ne serait-ce que pour y piquer des bonnes idées.

Ce n'est pas mon raisonnement qui va t'inspirer grand-chose, car il était très basique. Même si je ne l'ai jamais fait, il m'est parfois arrivé de songer à recycler l'un des personnages principaux de mes vieilles AVH (Faustine, notamment) dans une nouvelle aventure, soit en tant que personnage secondaire, soit en tant que personnage principal très changé. Et je me souvenais que tu avais toi-même recyclé Flora dans Ultima Dea.

Lorsque j'ai épluché l'aventure après l'avoir réussie, je suis tombé sur le paragraphe 3, où il est fortement suggéré que l'héroïne a été une sorte de Magical Girl. Sur le coup, ça m'a seulement amusé, mais en y réfléchissant un peu plus tard, je me suis rappelé que tu avais écrit une AVH où on incarnait une Magical Girl et j'ai songé que l'héroïne était peut-être la même.

Ce raisonnement n'est pas vraiment allé plus loin. J'ai relu très rapidement "Les ailes de Morphée" et les détails ne semblaient guère concorder avec ce qui est évoqué dans le paragraphe 3 : Iseult ne devient pas une Magical Girl parce qu'elle est passée dans la mauvaise rue au mauvais moment et sa tenue ne comporte pas de froufrous roses.
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#9
Oh. Je pensais que tu parlais de la Iseult de la légende, via un parallèle qui m'avait échappé mais que je me serais empressé d'exploiter une fois découvert, au moins pour un bon mot. Je me souvenais même plus que j'avais jadis nommé un de mes personnages ainsi.

Les plumes chargées de pouvoir sont d'ailleurs un autre écho totalement involontaire. D'ailleurs, comme elles sont un cliché absolu de la fiction, notamment orientale, je me suis cassé la tête pendant pas mal de temps à chercher une autre dénomination à mon fil rouge, pour finalement laisser tomber parce que, bon, l'autre ophidien, ce sont quand même ses ailes qu'on lui a arrachées, à un moment faut s'incliner ou changer totalement de concept.

En parlant de concept... Faut que je vous dise quelque chose.

C'est pas vraiment un mini-Yaz'.

En fait, j'avais commencé à bosser sur le concept d'une aventure-dialogue à partir de janvier. Vers fin février, je me suis rendu compte que l'endroit où je comptais mettre ma première coupure conséquente tombait à peu près à 50 sections et que l'épisodique correspondait bien en terme de rythme et de simplicité (possibilité d'écrémer les codes qui ne serviront plus au fur et à mesure, voire d'ajouter des points de règle progressivement).

À partir de là, comme j'étais pas trop loin du thème (et devrais y coller beaucoup mieux dès que j'aurais fini de rendre de sa superbe à Ouro) et que la blague était trop belle pour la refuser, j'ai passé la seconde pour boucler ce premier chapitre juste à temps pour l'ouverture officielle des candidatures.

Vous l'aurez compris, c'est quand même une participation sacrément limite en regard du règlement du concours, et il serait sans doute plus honnête de retirer ce titre du mini-Yaz' et de présenter tous les épisodes d'un bloc au « grand » Yaz'. Même si c'est l'hypothèse qui a ma préférence, je n'ai pas totalement arrêté mon opinion à ce sujet, et serais curieux de savoir ce que pensent les juges de ce cas de figure.
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#10
Si toutes les AVH font 50 paragraphes et si u les écris assez vite, tu peux aussi toutes les faire concourir aux mini-Yaz Smile
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#11
@Skarn : c'est comme tu veux, non ? Rien n'empêche un auteur d'utiliser un écrit antérieur à la date de lancement. Coup de chance si le thème coïncide (en forçant un peu parfois), non ?
Tu as le temps d'y réfléchir. Mais si tu écris un 2e épisode, ou d'autres, présente-les plutôt aux Yaz.
En attendant je la retire de la liste des AVH ?
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#12
Encore une AVH-concept de Skarn qui a le grand mérite de ne jamais se reposer sur les acquis, de ne s'intéresser qu'à la création pure, à la nouveauté, à l'inédit et non aux hommages/repompages. Ici, le concept est une AVH uniquement sous forme de dialogue. Entre les deux mêmes interlocuteurs qui plus est, invariablement, jusqu'au bout.
Ce n'est pas évident car la narration fonctionne sous forme de comptes-rendus, immédiats, en temps réel ou dans l'action juste passée. Cela est d'autant plus difficile que cela parle d'action, de combats, et qu'il faut donc décrire des scènes dynamiques d'une manière distanciée. Et malgré toutes ces difficultés ça marche, parce que le ton employé est badin, sarcastique, avec un langage moderne et réaliste qu peut nous aider à assimiler un concept extrêmement déroutant.
J'ai trouvé tout cela finement réalisé, très malin. Pour le reste, j'étais plutôt perdu.

Le scénario ne semble pas complexe mais il est difficile à décrypter. L'intelligence du lecteur est sollicitée, aucune information n'est donnée en introduction et c'est par le biais de ce dialogue à rallonge que l'on doit tout comprendre. Mais les envolées sont toutes en finesse, en non-dits, en flèches humoristiques, en traits d'esprit, en circonvolutions oratoires, si bien qu'au final je n'y comprends pas grand chose. Peut-être que les conditions dans lesquelles j'ai lu L'Autre et Moi n'étaient pas optimales. Peut-être que j'aurais dû être plus exigeant envers moi-même, m'armer de courage et de concentration comme pour un Nils Jacket. J'aurais quand même préféré une lecture plus distrayante, moins frustrante surtout.

J'ai compris qu'on jouait une entité puissante, une héroïne chasseuses de démons/monstres/esprits habitée par un esprit divin (ou diabolique), qui lui prête des pouvoirs surhumains tels que la régénération ou la désintégration. Esprit divin avec lequel on dialogue sans cesse. Cet esprit, de par son nom et ses plumes, multi-millénaire, m'a fait penser au dieu serpent Ouroboros. Nous sommes en quelque sorte son messie, son avatar, son champion élu, chargé de neutraliser les entités menaçant le monde.
Mais ce ne sont que des supputations, j'étais en permanence dans le grand flou!

Nonobstant les qualités de plume (ahah) et la forme impeccable de ce dialogue difficile, qui s'apparente presque à un grand jeu défi pour l'auteur, j'aurais préféré un texte plus senti que mental, une histoire plus où la rhétorique et l'amour des bons mots laisserait plus de place aux sensations primaires, un récit où le lecteur serait un peu plus tenu par la main.

Ou alors, c'est moi qui suis un peu con ^^
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#13
Tout ça me rappelle Ora est Labora, où je m'étais efforcé de faire deviner l'identité du méchant en distillant des indices mais sans jamais le nommer directement. Ça n'avait que très moyennement marché.



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#14
Faut quand même dire, non seulement les indices sont fortement éclatés entre tous les chemins possibles, mais même en connaissant l'un des nombreux autres noms d'Ouro, ça n'explique vraiment, mais vraiment pas tout.

L'un des épisodes suivants devrait éclaircir pas mal de mystères, et j'espère que la version corrigée de celui-ci (qui tombera quelque part entre demain et fin mai) rendra quelques points qui n'étaient pas supposés être opaques plus clairs.
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#15
oui, je suis parti du principe que les épisodes suivants rendraient ça plus clair. Tu n'es pas con, Fitz Smile, peut-être moins patient !
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