(22/08/2006, 15:09)Jehan a écrit : J'ai oublié de parler d'une condition importante à mon appréciation d'un OTP : la linéarité.
Je reprends, une fois de plus, l'exemple de l'Ancienne prophétie. C'est un bon OTP car (hors considérations sur le style, l'histoire, indépendantes du type de jeu) :
Il n'est pas basé sur le hasard, à l'exception malheureuse d'un jet de dé au début du jeu ;
Les combats ne sont ni en trop grand nombre, ni insurmontables ;
Les PFA sont de petits bijoux d'écriture ;
Et surtout, il est relativement linéaire.
J'entends par ce dernier point qu'un écart de paragraphe mène assez vite à la mort, et c'est souvent l'occasion pour le joueur de découvrir une fin d'anthologie. (Le centaure, le chef de bande
)
Ce n'est pas franchement exact: on peut louper l'apprentissage des sorts au début ou milieu de l'aventure et se faire zigouiller peu avant la fin à cause de ça. De même pour les histoires de Marzai, plans de bataille et compagnie. On a donc bien un bon otp des familles, bien vicieux (ce qui ne l'empêche pas d'être bien!), et bien abusé sur la fin (Biantai, Shangsuo, Boapo, Tiao-Teh: choisis ton camp camarade!). On peut aussi crever de maladie sans comprendre pourquoi, parce qu'on a une cassette sertie de bijoux et se faire jeter dans le vide parce qu'on porte un tatouage. Oui en fait ce sont des "objets-codeur-de-chemin-pris" une originalité du livre (systématisée ouvertement dans le chasseur de mages) qui a son charme et qui participe de l'ambiance mystérieuse du livre.
Sinon, otp, pour moi, implique non-linéarité: un otp linéaire, ça s'appelle un roman
Par ailleurs, j'ai trouvé un record de onetruepathitude dans la créature venue du chaos: 25 paragraphes consécutifs strictement sans aucun écart permis
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Spoiler A l'extérieur, entre la nuit où on couche avec Grog jusqu'au moment où on s'enfonce dans les broussailles juste avant de se faire emmener dans la galèréale (galéréale depuis la réforme de l'orthographe du 6 décembre 1990).