AVH : les moyens de transport
#1
Vous avez remarqué ?
Dans quasiment tous les LDVH de Fantasy, on est toujours à pied... On est un mercenaire, on est un seigneur Kaï, on est une fée du monde de Dorgan, un aventurier errant, un ninja, ce que vous voulez et on est toujours à pied. Y a pas de chevaux dans ces univers, ils ont été décimés par une fièvre mortelle ? Vous prenez quasiment tous les héros classiques de la Fantasy, Conan, Kane, Elric de Ménilboné et tous les autres, que ce soit en bouquin, en BD ou en film, ils sont à cheval la plupart du temps. Mais dans les LDVH, on traverse des régions entières à pied.

J'en suis venu à me demander pourquoi. Je peux comprendre le prétexte du terrain défavorable : pas question de se risquer à cheval à travers des marais, sur la crête de montagnes escarpées ou à travers une forêt dense ou une jungle impénétrable. Mais souvent, on est sur du plat.
Alors quoi, un souci de gameplay ? De gestion de sa monture qui serait trop compliqué ?

Le fait d'avoir un cheval peut apporter beaucoup à une AVH : chercher du fourrage, trouver un forgeron pour remplacer un fer, combattre à cheval, transporter plus d'objet grâce aux fontes de selle, récupérer sa monture volée sous peine de continuer à pied, choisir suivant l'itinéraire de poursuivre à cheval ou de le laisser pour continuer à pied car le terrain devient trop accidenté... Je parle de cheval mais ce peut bien sûr être un chameau en cas de désert, voire (pourquoi pas) une créature spécifique à notre monde.
Et les autres moyens de transport ?
Par bateau, sur mer ou en remontant un fleuve, en traîneau tiré par des chiens, en ballon, en nef volante, en char, en roulotte, en diligence... Là aussi, il y a pas mal de possibilités. Pourquoi ne pas proposer de conduire un char, tiré par deux fougueux chevaux à travers la lande ou de traverser une plaine enneigée en traîneau ? Avec pourquoi pas un test de maîtrise à la clef, sous peine de se renverser, de se taper une crevasse ou de voir ses chevaux s'emballer. Pareil pour notre frêle esquif qu'on doit diriger sur les vagues écumantes ou au milieu d'une tempête.

En tant qu'auteurs, ce sont des possibilités qui vous intéressent ?
Et en tant que lecteurs ?
Anywhere out of the world
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#2
En tout cas comme auteur j'ai commencé quelque chose (j'en suis p-e à 200 paragraphes) où le héro est à cheval durant la première moitié de l'histoire et la gestion m'a vraiment énervé. J'avais des chemins où le personnage devait perdre son cheval à cause du scénario, et d'autres routes non (parce que) et bref les jonctions m'ont posé pas mal de problèmes. En tant que lecteur oui je serais certainement prenant, mais je ne suis pas certain de l'intérêt de gérer des détails de la vie courante comme le fourrage, même d'autres pourraient apprécier le côté réaliste. La relation avec l'animal aussi, j'aimerais bien que ça ne soit pas un cheval brun générique sans nom.

Une plaine enneigée en traîneau tient ça me dit quelque chose Smile
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#3
Oui, on peut imaginer que le cheval devienne un véritable compagnon d'aventure, même pour un moment.
Après, on n'est pas obligé d'aller jusqu'au fourrage ou à le bouchonner tous les soirs... Mais effectivement, à un moment, on peut imaginer que des voleurs nous ont piqué notre monture et qu'on veuille la récupérer, qu'on doive l'abandonner si on prend cet itinéraire parce que trop accidenté... Encore plus intéressant si on propose un facteur temps : on doit rejoindre tel endroit en tant de jours et si on perd sa monture, si elle perd un fer, on va moins vite.

Pour le traîneau, on pense bien sûr aux Grottes de Kalte.
Sur mer, on a pas grand chose, on est toujours en général à bord d'un grand navire et on n'influe pas sur son déplacement. Mais on pourrait imaginer qu'on navigue sur une petite embarcation et qu'une tempête ou une mer démontée se profile à l'horizon... Ou pourquoi pas une créature spécifique comme les tauntaun dans Star Wars ou encore une créature volante comme un itikar pour un long voyage.
Anywhere out of the world
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#4
Tu avais des concepts intéressants pour d'Écume et de Sang, l'entretien du navire, sa rapidité, et ça amène le coté de la gestion de l'équipage en plus (on avait ce côté aussi Elcielo inferno de Lady V).

La ballon : Du sang sous les vignes de Fitz, en tout cas en partie (j'ai oublié les détails ça fait plusieurs années).
Pour le chiens et les chaloupes : tu peux aussi retrouver ça aussi dans Froides Latitudes, Anoki, Terreurs boréales.
Autre idée de moyen de transport : une machine à voyager dans le temps.

On peut penser aussi à animal très proche sans être un moyen de transport, comme l'amitié entre le loup et Fitz dans l'assassin royal, de mémoire ça n'a pas été si exploité (il y avait ce bon bieux Buck dans Ad Nauseam).

Bref je garroche des trucs, tout ça pour dire que tout ce qui est moyen de transport j'aime.
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#5
Débat super intéressant.

(26/03/2024, 22:12)Flam a écrit : Autre idée de moyen de transport : une machine à voyager dans le temps.
Il y a la série Epervier (Falcon en VO)

Sinon, il y a quand même plein de livres-jeux où l'on dispose (parfois pendant tout le livre) d'un moyen de transport (souvent doté de caractéristiques) : "Défis sanglants sur l'Océan", "la Galaxie tragique", "les combattants de l'autoroute"... pour ne citer que des DF.
Il y aussi la série Car Wars et les Histoires à Jouer : les vikings, les fils des steppes, le voyage d’Ulysse, Sinbad le marin, Perceval le Gallois...

Si on se concentre sur la seule Fantasy, et qu'on revient à la question de VS, il y a peut-être plusieurs raisons/explications au "désamour" des auteurs de LDVELH pour les chevaux :

les "mauvaises" (?) raisons :
- l'imitation ? : les premiers LDVELH étaient des dungeons-crawling. Les auteurs sont suivants ont copié sans trop réfléchir ? c'est devenue une forme de convention ?
- la méconnaissance : les auteurs de LDVELH sont pour la plupart des urbains qui pratiquent peu ou pas l'équitation, d'où pas forcément un lien fort avec cet animal et un désintérêt pour le sujet ?

les "bonnes" (?) raisons :
- la discrétion : dans mes missions d'infiltration (qui sont nombreuses sans les LDVELH), il est plus facile de ne pas se faire repérer en progressant à pied. C'est assez flagrant dans "La voie du Tigre".
- la logistique compliquée : Un cheval demande beaucoup de soins. A chaque fois qu'on arrive dans un lieu habité, il faut trouver du fourrage, une écurie, un palefrenier, un maréchal-ferrant... Des péripéties pas forcément palpitantes qui constituent une perte de temps pour l'auteur et le lecteur. Ne pas avoir de cheval permet de se concentrer sur l'essentiel de l'histoire.
- la cohérence narrative (évoquée par Flam) : si l'on doit prévoir à chaque fois la possibilité ou non d'avoir un cheval, cela double le nombre de paragraphes et risque à terme de créer des incohérences narratives.
- la diversité du terrain (évoquée par VS) : à pied on va moins vite mais on peut se déplacer partout (marécage, montagne, milieu urbain...). un cheval réduit beaucoup la diversité des zones qu'on parcoure.
- le challenge accru : le cheval procure un avantage trop fort (vitesse de déplacement, fuite facile, combattivité accrue) donc réduit le challenge.
Au contraire, se déplacer à pied vous met dans une situation de vulnérabilité qu'il est beaucoup plus intéressante à vivre en terme d'aventure.
Craindre pour sa vie parce qu'on est à pied et poursuivi par des cavaliers est beaucoup stimulant pour le lecteur,
que de fuir à cheval des poursuivants qui sont à pied...

Ces derniers points expliquent sans doute pourquoi on n'utilise pas tant de canassons que cela dans les LDVELH.
Mais je peux me tromper.

Dans tous les cas, VS, je lirai avec beaucoup d’intérêt "La course", ton AVH en bateau à patins à neige (façon "Le bateau-Sabre" de Thorgal ?). C'est pour quand d'ailleurs ?
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#6
Pour le voyage dans le temps je pense aussi à "A la Recherche des Dinosaures", où l'on se promène dans la passé à la recherche de l’Archéoptéryx en utilisant sans cesse la "machine à remonter le temps".

Pour le cheval je pense que c'est tout simplement un mythe de penser que le chevalier errant ou le cow-boy solitaire puisse être viable.
On peut avoir des personnages à cheval, mais en groupe (armée, patrouille) et/ou pour des distances définies ou avec changement de monture (messager). Avec en tout cas un retour au bercail ou le but de rejoindre une étape bien définie, où un palefrenier pourra s'en occuper. Il faudrait savoir si des spécialistes du Moyen-âge ou de la conquête de l'Ouest font mention de cas avérés de chevaliers errants ou de cow-boy solitaires. Mais j'ai des doutes. Les chevaliers ne sont pas sensés être errants, et les cow-boys sont sensés garder leurs troupeaux!

Faire un voyage à cheval, juste un cavalier et sa monture, et partir à l'aventure en solo sans savoir où l'on va se reposer et faire reposer et manger sa monture, la soigner, etc. ça me semble irréaliste.

On nous a vendu ce modèle dans des tas de films, tout comme celui des chevaux capables de galoper sur des distances incroyables sans jamais s'arrêter. Mais bon...

Ce serait plus réaliste d'avoir un chien comme compagnon de route, et donc de rester à pied.

Après, ponctuellement, on peut emprunter tout un tas de moyens de transports. Des LDVELH aux AVH le choix est vaste: diligence, bateau, barge, radeau, nef volante, voiture... et même chevaux!
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#7
Disons que sans aller jusqu'à la gestion d'un cheval, je trouve anormal de ne pas en avoir dans des AVH Fantasy comportant de longs déplacements sur des terrains praticables.
Prenons par exemple Les collines maléfiques : On est quand-même employé par le royaume d'Analand, on imagine qu'on doit faire assez vite pour récupérer la couronne, on est en terrain praticable... Je ne comprends pas qu'on ait pas une monture.
Si on prend Les Maîtres des Ténèbres, c'est pareil : on doit faire vite, prévenir le roi le plus vite possible. Donc logiquement, la première préoccupation de Loulou serait de trouver une monture, quitte à en voler une. Après, je le reconnais, à partir de La Pierre de la Sagesse, Loulou est souvent à cheval quand-même.
La voie du Tigre ? Je sais pas si les ninjas savaient monter à cheval mais bon, on est dans un univers "japonisant", pas historique. Donc je vois pas pourquoi on doit se taper des journées de voyage à pied. Là aussi, il serait plus crédible que le héros cherche à acheter une monture dès que possible, aussi bien pour une question de gain de temps que de confort.

Du côté de l'auteur, c'est vrai, la gestion du cheval peut vite devenir chiante. Mais on n'est pas obligé d'en arriver là. On peut très bien dire au héros qu'il passe plusieurs jours à galoper, s'accordant quelques pauses pour abreuver sa monture, les heures défilant rapidement au rythme du galop de son cheval. On n'est pas forcé de l'obliger à trouver du fourrage chaque soir. Ou alors, un incident une ou deux fois : notre monture a perdu un fer et il faut trouver un maréchal-ferrant par exemple. Ce peut être l'occasion d'une mini-aventure dans l'aventure.
La diligence peut être sympa aussi, Joe Dever s'en est très bien servi dans La traversée Infernale.
Le combat à cheval ne donne pas que des avantages, il faut quand-même savoir gérer sa monture et, ayant fait un peu d'équitation, je pense que ce n'est pas si pratique que ça, en dépit de l'avantage de la position en hauteur. Il est sûrement plus facile de se déplacer rapidement et d'esquiver à pied que juché sur un cheval je pense, surtout si le terrain est difficile.

@ Tholdur (EDIT, j'avais pas vu ta réponse) : je ne vois pas ça irréaliste. Tu es un aventurier, un mercenaire errant parcourant le monde, on peut penser que tu as un minimum de moyens, pourquoi tu te ferais chier à marcher à pied quand tu aurais les moyens de te déplacer à cheval ?

@ Grattepapier : pour mes AVH, comme je l'avais signalé, j'ai arrêté l'écriture pour un bon moment. J'en ai plusieurs sur le feu, quasiment terminées il est vrai et si je dois m'y remettre, je souhaite compléter la saga des Fils du Soleil avant tout. Donc, si je m'y remets, ce sera normalement Le paon aux 1000 joyaux (Parvati la reine des voleurs), La piste du jaguar (Amapaki, celui que les esprits guidaient) et Talishan (Tanit la princesse des dunes).
Mais pour le moment, je me consacre au dessin, donc c'est pas pour demain...
Anywhere out of the world
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#8
Un cheval coûte cher, est rare, réservé à des corps d'élite (miliciens, soldats, mercenaire, patrouilleurs, messagers...)

Je veux bien qu'on puisse dire "j'en prends un". Mais après il faudrait garantir de trouver de quoi le faire manger, boire... Et que faire s'il se casse une patte en pleine nature? On ne peut plus porter tout notre équipement, on ne va pas gaspiller notre blé à racheter une monture. Et quand on dort, n'importe qui peut nous le voler, même quand on ne dort pas d'ailleurs, car on n'est jamais toujours à cheval. Si on explore une ruine, un château, on est obligé de le laisser sans surveillance...

Sur un parcours balisé oui, si on sait qu'on va pouvoir le laisser dans une auberge où des gens seront chargés de sa surveillance, ou si on peut voyager de garnison en garnison. Mais sur un chemin qu'on ne connait pas, c'est bien trop risqué.

Le cheval peut fonctionner dans ce cas de figure ("partir à l'aventure") mais en groupe, à la limite juste deux personnes. Chacune pouvant se relayer pour garder les chevaux. Comme le binôme chevalier/écuyer (ou Don Quichotte et Sancho Panza^^). Impossible de partir seul à cheval en terrain inconnu, il faut forcément quelqu'un avec nous pour nous en occuper quand on doit s'en éloigner. D'ailleurs dans la Pierre de la Sagesse Cyrilus joue ce rôle. Du coup il faut partir avec deux chevaux.

Un éclaireur peut partir seul, mais pour une reconnaissance limitée, avant de revenir au camp. Pas un voyage de plusieurs jours.
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#9
Je comprends tes arguments mais justement, ce que tu cites ( il faudrait garantir de trouver de quoi le faire manger, boire... Et que faire s'il se casse une patte en pleine nature? On ne peut plus porter tout notre équipement, on ne va pas gaspiller notre blé à racheter une monture. Et quand on dort, n'importe qui peut nous le voler, même quand on ne dort pas d'ailleurs, car on n'est jamais toujours à cheval. Si on explore une ruine, un château, on est obligé de le laisser sans surveillance...) peut faire l'objet de mini-aventures qui viennent pimenter le voyage. 
Si on est dans un environnement forestier, je pense que le cheval trouvera sans problème de quoi brouter, sources et rivières lui permettront de boire. Dans un milieu désertique, le chameau ou le dromadaire est habitué à peu boire. Dans un univers "précolombien", un lama pourra nous accompagner et transporter nos affaires sur des chemins escarpés à travers les cordillères. S'il se casse une patte, on serait obligé d'abréger ses souffrances, séquence émotion s'il est devenu un fidèle compagnon de route...

Pour ce qui est des moyens, si on part sur le postulat le plus courant, le mercenaire ou l'aventurier, on a quand-même je pense les moyens d'en acheter un en général. Encore plus quand on est un seigneur Kaï, ou employé par un état (Sorcellerie !) ou si on est un roi (Les sceaux de la destruction).

Perso, je vois surtout cette question sous l'angle du confort, du côté pratique : on va partir pour un long voyage, si on a les moyens, je trouve logique de s'offrir un cheval plutôt que de se taper le trajet à pied. C'est ce que fait LS à partir de La Pierre de la Sagesse d'ailleurs (après, je suis d'accord, il a les moyens et il a planifié son itinéraire). Et n'oublions pas la possibilité de transporter ses affaires : avec des fontes de selle, on peut transporter plus de choses, de façon plus confortable qu'avec un sac sur le dos ou une sacoche en bandoulière. Et on peut se les faire voler en même temps que le cheval, on en revient à une possible mini-aventure, retrouver notre monture et notre équipement.
Anywhere out of the world
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#10
Pour moi ces mini-aventures seraient le reflet d'un aventurier inconscient à vouloir partir tout seul. En tout cas s'il se fait dérober sa monture il l'aura bien cherché.

Si en tant qu'aventurier j'achète un cheval ou un chameau je vais faire en sorte de voyager avec d'autres personnes si on m'en donne la possibilité. Après si l'auteur préfère éluder ces considérations et faire en sorte qu'on ne puisse jamais nous voler le cheval, qu'il ait faim ou se blesse, pourquoi pas. D'autant plus si on est dans un univers "HF flamboyant", ou importe peu le côté pratique et réaliste. Le cheval peut même devenir un véritable personnage comme EJ dans les QdG, sans forcément le faire parler d'ailleurs.

Dans un univers avec du fantastique mais qui veut conserver une bonne part de réalisme, par contre je n'adhérerai pas à l'idée de partir en solo sur une monture pour aller n'importe où. C'est là qu'interviendrait la phase de planification. Vous êtes à pied? Ok, c'est plus lent mais vous passez par où bon vous semble, vous achetez et transportez quand même de quoi passer la nuit dehors et de quoi manger avant de partir. Vous êtes à cheval? Parfait, vous allez gagner un peu de temps - pas énormément car un cheval au trot ne va pas forcément beaucoup plus vite qu'un homme, et le galop ne dure pas longtemps (et il faudra faire récupérer votre monture). Et puis le voyage en selle prolongé, ce n'est pas si reposant qu'on le croit! - et pouvoir transporter plus d'effets (pas trop non plus, les chevaux de course ne sont pas des chevaux de trait, et se fatigueront s'ils sont trop chargés). Hors de question de partir au petit bonheur, il faudra "ménager votre monture", ne pas vous écarter des sentiers battus et prévoir des étapes. Mieux, engager un homme de confiance avec lequel vous voyagerez de concert, et qui vous permettra alors de tenter l'exploration avec pratiquement plus aucun risque en pleine nature.
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#11
Je suis d'accord sur la différence entre univers Fantasy "HF flamboyant" et univers plus "réaliste".
Effectivement, ayant fait un peu de cheval, je confirme que rester en selle toute la journée est fatiguant et effectivement, le galop ne dure qu'un temps.
Au final, c'est peut-être Loulou qui m'apparaît le plus plausible quand, à partir de La Pierre de la Sagesse, il commence à voyager régulièrement à cheval : il en a les moyens, il sait où il va, il a planifié son itinéraire, il fait halte dans des auberges où sa monture est prise en charge...

On peut aussi prendre part à une caravane, de chariots ou autres véhicules.
Je n'ai pas souvenir d'un LDVH ou d'une AVH où on monterait une créature particulière, comme un Tauntaun dans Star Wars par exemple. Excepté un Itikar dans Le Tyran du Désert.
Anywhere out of the world
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#12
(27/03/2024, 19:37)Voyageur Solitaire a écrit : Je n'ai pas souvenir d'un LDVH ou d'une AVH où on monterait une créature particulière, comme un Tauntaun dans Star Wars par exemple. Excepté un Itikar dans Le Tyran du Désert.

Dans " Le Samouraï Galactique sur DH6 ", tu peux participer à une course d’oviraptors
http://litteraction.fr/livre-jeu/le-samo...ue-sur-dh6
(et dans "Conte du Griot Céleste" à une course d'autruches, ce qui est moins exotique qu'un dinosaure, j'avoue)
Et il y aussi "Le sanctuaire des horlas" dans "Défis et sortilèges" où tu montes des aigles géants (ou des griffons ?), il me semble.
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#13
Dans le Labyrinthe du roi Minos on peut s'entrainer sur une sorte de taureau mécanique il me semble. Mais je crois que c'est juste pour gagner des points d'endurance en vue du duel contre Kremton et qu'on ne fait pas de "corrida" dans le LDVELH.
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