Règle de combat : le rôle de l'armure
#16
(08/04/2020, 16:01)tholdur a écrit : Il me semble que c'est une situation qui peut arriver dans le tome 2 de LS, quand on se retrouve à devoir nager après le naufrage du navire au début de l'aventure, et où on est obligé de se défaire de notre cotte de maille +4 PE si on en porte une depuis le départ pour ne pas couler.
Sans la discipline de guérison je crois qu'il est possible de se retrouver à ce moment-là avec 4 points d'endurance ou moins, et dans ce cas l'ôter est donc fatal. Il faudrait vérifier.

Dans LS, il me semble que traditionnellement, les casques augmentent l'Habileté et les armures de tronc l'Endurance.

Et dans la situation du naufrage, personnellement, ça ne me choque pas qu'un héros grièvement blessé meure dans ses efforts pour retirer son armure...
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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#17
(07/04/2020, 21:08)linflas a écrit : Question très bête : dans les DF, l'Endurance d'un humain de base tourne autour de 8/9 alors que celle de notre héros peut atteindre 24. L'armure de cuir qu'il porte par défaut pourrait donc tout simplement être assimilée à un boosteur d'Endurance, non ?

IL faudrait que ce soit une armure pour le moins exceptionnelle pour rajouter autant… ( et on comprend alors pourquoi le personnage s'accroche à cette vieille armure de cuir plutôt qu'une armure de plates ultramoderne  Mrgreen  )

Je verrais plutôt une approche parallèle à celle de Gygax dans le Manuel des Joueurs ( et n'oublions pas que Livingstone et Jackson jouaient à D&D ) : les points de Vie représentent les réflexes du personnage, sa capacité à éviter des dommages qui tueraient ou blesseraient très gravement un humain normal et qui le laissent indemne ou à peine blessé.
Cela s'accorderait et avec le terme même d'ENDURANCE ( STAMINA en British ) - quand on est à bout d'endurance, on ne peut plus échapper à un coup d'épée ou une mauvaise chute - et avec la facilité avec laquelle un repas ou un repos nous en font regagner ( alors que je ne vois pas en quoi manger réparerait notre armure, ou alors c'est carrément un symbiote et nous virons dans la biomécanique… )
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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#18
On est à un cheveu de déclarer que Titan est en fait un monde post-futuriste où des technologies extrêmement avancées sont toujours utilisées sans qu'on se souvienne comment elles fonctionnent.

Je valide cette hypothèse, notre armure symbiotique et notre épée monoatomique, parce c'est rigolo.
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#19
Bonjour à tous,

Un bien beau débat sur ce post.
Si je peux apporter ma pierre à l'édifice...

Je pense aussi que l'on doit avoir une certaine "simplicité" dans les règles afin d'avoir un plaisir de jeu fluide.
Mais je ne boude pas quelques améliorations permettant un plaisir renouvelé dans tous ces univers "techniques" (c'est mon côté JDR qui ressort parfois).
Le principe des différents paliers proposés par le port d'armure (ou pas) me semble suffisamment simple pour une utilisation aisée. Bravo pour ta réflexion.

Je me suis aussi posé ces mêmes questions pour mon AVH, dans une optique LS, et j'ai opté pour ces quelques règles :
- une protection (que ce soit une armure, un casque, ...) permet de diminuer les dégâts reçus, absorbés par la protection,
- cette protection ne peut encaisser qu'un nombre limité de dégâts. Quand cette limite est atteinte, la protection ne joue plus vraiment son rôle et tous les dégâts passent. Cette protection peut être réparée, moyennant finance (x PO par point récupéré)...
- une protection accorde des bonus/malus, comme par exemple une diminution des points d'habileté, reflétant l'encombrement, la baisse de visibilité, ...

Je vous souhaite à tous un bon confinement productif

Skyjade.
Qui se couche avec Q qui gratte, se lève avec...

... 007... oh James !
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