[01] La Vengeance du Ninja
#16
Ok merci j'ai récupéré le tout (sauf les stats pour les 2D, car même si je ne connais pas les chiffres exacts je sais que c'est façon courbe de Gauss) pour pouvoir le compulser tranquillement.

Pour le combat contre le chef pirate, j'ai été voir une soluce où la triche l'astuce consiste à considérer que la mise à terre (ou plutôt mise à mer^^) conduit à une victoire automatique dès qu'elle réussit. Cela me semble intéressant, et logique vu le contexte de l'affrontement.
Par contre si on échoue à ce premier assaut je trouve qu'il n'est pas logique de retenter la même prise pour l'assaut suivant, aussi je suggèrerai qu'il soit obligatoire de tenter une autre technique pour l'assaut suivant, avant de retenter la mise à terre (enfin mer) pour le 3ème ou le 4ème assaut.

Parce que même avec la règle de bonus de dégâts, ou les ajustements, cela me semble toujours délicat de réussir à tuer l'adversaire en 4 assauts si on ne considère pas que la mise à terre stoppe net le combat...
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#17
Les années ont passé et nous ont laissés changés… Diriger Irsmun… Sauver le monde… Tutoyer Dieux et Déesses… Vient un moment où tout homme se retourne et contemple ce qu’a été sa vie. Qu'a été la mienne ?

Une enfance bénie de Kwon, assurément. Une mission apocalyptique dès ma prime jeunesse, pensez ! Un clampin en habits verts descend de bateau avec un air important, pas même le temps de demander « un ptit autographe, msieur Loup Solitaire ?! » que BOUM il me dit, va sauver le monde, t'as la tête de l'emploi mon gars. En plus c’était Glaivas, j’aurais eu l’air cruche à demander un autographe.

Une carte du Manmarch avec GPS intégré, un choco BN pour le goûter, et vogue galère ! Le GPS, « Global Positionning Shuriken », c’était le truc très utile, jamais je me suis perdu en parcourant monts en vallées alors que je n’avais jamais rien vu d’autre que mon île. Incohérence des auteurs ? Non monsieur, je suis bon pour lire une carte, c’est tout ! Et venez pas vous étonner non plus de me voir 200% à l’aise en mer, à ski ou en milieu urbain alors que je débarquais ingénument. Je suis le genre débrouillard, voilà tout, puis j’ai le contact facile, c’est pour ça que je m’en sortais avec les coutumes locales sans jamais paraître surpris de rien.

Bon alors, quête au ptit bonheur, on suit une armée, normalement ça laisse des traces, hein ! Papiers gras, filles engrossées, herbe qui ne repousse pas… Moi, je préférais aller demander des renseignements aux mendiants, aux moines ou dans les tavernes, façon stealth, histoire de me donner le frisson du mystère, de découvrir par bien des méandres de l’intrigue ce que tout le monde savait déjà par le journal. Que la Légion de la Damnation est passée par ci, que Mance le Mage de la Mort (un gars qui aime les mots en M) l’a rejointe là…

Je m’imaginais déjà un final apocalyptique entre les Colonnes du Bouleversement, Yaémon abattu d'un ultime shuriken juste avant qu'il prononce le Mot du pouvoir et ouvre les portes du chaos... J'aurais dit un truc comme « Dans le mille dans un seul coup, j'ai deux shurikens de toute façon ! », et paf, l'étoile entre les deux yeux (chassieux et maléfiques) alors qu'y avait pas une chance sur cent... Bah non, juste une ptite infiltration pépère dans le donjon à mi-chemin du trajet, la moitié de la carte est là pour faire joli, le dessinateur avait du temps à perdre sans doute, ha ha !

Jsuis bien mort trois ou ptêtre bien quatre fois au passage, les combats sont pas trop nombreux et assez équilibrés, mais plus ça va vers la fin et plus qu’il y a du PFA, hein. Sinon ça serait dommage. Les choix qu’on me donnaient étaient parfois pas bien jolis, jolis. Ça paie davantage de laisser le mioche se faire bouffer par l’Homme-Serpent sans intervenir, par exemple. C’est rigolo hein ! Et pis des combats scénarisés, ça c’est chouette, faut se la jouer « stratélique », observer les faiblesses de l’adversaire, tenir compte de ses propres forces. Ne pas hésiter à jouer la FORCE INTERIEURE. Si tu regardes les règles p.23 tu crois que c’est un bonus aux dommage, puis dans les combats c’est plutôt présenté comme bonus d’Habileté, enfin pas grave, tu joues comme tu veux ! La PARADE j’ai vite laissé tomber, trop handicapant, pire que Tenter sa Chance dans un DF pour rattraper un combat qui part en saucisses.

420 paragraphes, court pour une vie, hein, surtout qu’avec les combats scénarisés ça en mange du paragraphe, et puis avec les parcours multiples qui ne se recoupent pas trop… Une intrigue courte, quoi, un truc qui se joue vite. Dommage que je ne pouvais pas regagner d’ENDURANCE avant d’affronter Yaémon sur la fin, mais bon, de toute façon le truc avec lui c’est juste de varier les coups, tu peux le frapper sans qu’il riposte du moment que tu utilises pas deux fois de suite le même coup. Quelle tanche ce gars, à se demander comment il a gagné sa toge rouge de Grand Maître !

En parlant de gagner ses galons, les auteurs, là, les pater, alorsd ils t'ont du style, hein. Au début c'est du long paragraphe sacrément troussé avec choix unique à la fin, tu crois que c'est un roman déguisé en livre-jeu à la Gildas Shaggoth. Tu te détrompes ensuite, mais tu te dis quand même, les transitions un peu bâclées, l'absence de pensées intérieures ou de surprise de ma part, moi le provincial insulaire... Enfin je radote, je l'ai déjà écrit, ça. Beau style quand même. Paraît qu'ils sont devenus agents d'assurance ensuite. Les clauses de contrats devaient avoir un sacré cachet littéraire, ça devait se lire comme du Zola.

Tiens, la cloche du dîner... Je pose la plume de ces Mémoires d'Outre Trombe, il y a trop de vent ce soir pour continuer.
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