Hostel
#1
Par Eli Roth.

Trois jeunes étudiants américains décident de passer des vacances de débauche en Europe. Après bonne information, ils se retrouvent dans une auberge près de Bratislava, où ils auront tout à loisir de consommer la luxure avec Natalya et Svetlana (désolé, mais j'ai pas pu m'empêcher de souligner l'originalité du réalisateur pour trouver des noms de l'est). Jusqu'à ce que peu à peu, un, puis deux jeunes hommes disparaissent... Le troisième décide de partir à leur rencontre, pour tomber sur un terrible secret (Ha ! Ha ! Ha !).

Quentin Tarantino présente ce film... Holala, qu'est-ce qu'on va voir ? Un film d'action avec des personnages atypiques ? des scènes de combat avec des musiques décalés ? Rien de tout cela. Hostel commence soft, tranquille, à Amsterdam, avec trois jeunes idiots qui pensent avec leur entrejambe (ou plutôt deux avec leur entrejambe proéminent et l'autre avec son entrejambe lisse digne du métatron, pour ceux qui ont vu Dogma). L'histoire continue, et l'ennui s'installe. On parle d'un film qui révolutionne le genre, on tombe sur des clichés de films d'horreur, mais le cliché pousse encore plus à fond quand on continue et que l'on termine le film. Je passe alors en mode spoil pour qui veut entendre.

Citation :Cliché : L'un des garçons disparaît. Les deux autres retrouvent sa trace dans la ville, mais il s'avère que c'est un type qui porte comme par hasard le même blouson.
Cliché : Les garçons ne cessent de répéter qu'ils sont Américains (hé ouai, c'est le patriotisme à la Tom Sawyer).
Cliché : Le type réussit à s'enfuir, et au dernier moment il tombe sur une japonaise qu'il avait rencontré, après avoir tenté de fuir pendant trente minutes, il réussit à rerentrer ni vu ni connu (bon, il est déguisé) et à la délivrer.
Cliché : les Américains possèdent une résistance hors du commun. Après la perte de deux doigts, il s'en porte "pas si mal".
Cliché : le type que les Américains rencontrent dans le train au départ était un psychopathe.
Cliché : le type que les Américains rencontrent de le train au départ est de nouveau rencontré à la fin. Le héros venge ses amis en le tuant salement dans les chiottes de la gare, fin du film.
Cliché : alors qu'il s'enfuit en bagnole, le gars rencontre de nouveau Natalya et Svetlana, qu'il écrase pour se venger. Natalya, la plus vicieuse des deux, est encore en vie, mais se fait broyer par la voiture qui les poursuit.

Moment agréable et gore : l'un des héros à les jambes littéralement coupées, il essaye de s'enfuir mais tombe.
Moment agréable et gore : le type qui voulait tronçonner le héros glisse sur les doigts qu'il a préalablement coupés, et la tronçonneuse lui retombe dessus.
Moment agréable et gore : bien que sauvée, la japonaise a l'oeil qui pend de son visage. Après avoir sectionné le nerf, du pus coule. Miam.
Moment agréable et gore : après avoir vu son visage, la japonaise se suicide en se jetant sous (ou plutôt sur le devant) d'une locomotive. Tous les gars aux alentours sont allègrement aspergés d'hémoglobine. Cette diversion a permis au héros de trouver un moyen de se cacher dans le train, ce qui est un cliché.

Note finale : 6/20
Il ne faut pas attendre d'être heureux pour sourire... il faut sourire pour être heureux.
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#2
Citation :Natalya et Svetlana (désolé, mais j'ai pas pu m'empêcher de souligner l'originalité du réalisateur pour trouver des noms de l'est).

Heu, non, ça c'est pas un cliché. 95% des noms polonais féminim finissent par "a"
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#3
Ouai, mais 95% des noms de l'est ne sont pas Svetlana et Natalya... sauf dans les films américains.

C'est un peu comme si on faisait un film avec un français appelé Pierre, un allemand nommé Hans et un anglais John.
Il ne faut pas attendre d'être heureux pour sourire... il faut sourire pour être heureux.
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#4
Glutinus a écrit :Ouai, mais 95% des noms de l'est ne sont pas Svetlana et Natalya... sauf dans les films américains.

C'est un peu comme si on faisait un film avec un français appelé Pierre, un allemand nommé Hans et un anglais John.


Oui, enfin. J'ai dit surtout ça parce qu'hier soir, j'ai dansé avec une polonaise qui s'appellait Natalia, justement.
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