The Independence Job

[Salla]

Salla, pourrais- tu nous donner plus d’informations stp ?
Est ce le nombre de points de fortune a un impact une seule fois au moment du choix de l’épilogue ?
j’ai l’impression qu’ils ressemblent plus aux points d’expérience de la série Défis et sortilèges qui permettaient d’accéder à la séquence finale qu’aux points d’héroïsme de la série Chroniques crétoises qu’on peut réutiliser pour améliorer certains lancers de dés...

Les points de Fortune sont en effet un score à maximiser pour la fin de l'histoire, même si en avoir un minimum permet d'assurer des mises. Pas d'autres utilités.

Vous misez donc 2 points. Je lance deux dés : 2 et 4. Réussite donc, vous passez à 13.

Vous désignez les arbres à votre droite. « Fais diversion. Je vais faire un détour et les dégommer par le côté. »
Vous vous levez et vous apprêtez à courir. Edward compte jusqu’à trois et commence à tirer au hasard. Votre attention se porte sur chacun de vos pas. Un, deux, trois, quatre, cinq, six. Combien en faut-il pour atteindre les arbres ? Neuf, Dix. Les balles fusent. Edward doit être en train de recharger. Quatorze, quinze.
Vous plongez derrière un arbre et reprenez votre souffle. Edward observe, attendant que vous lui fassiez signe. Vous levez votre pistolet et vous hochez de la tête. Edward sourit et commence à tirer de nouveau. Vous vous joignez à la fusillade et vous coincez les bandits entre deux feux. Malgré l’infériorité numérique, vous en venez à bout rapidement.
Vous faites finalement une pause pour reprendre votre souffle. « Ça va aller ? » demandez-vous.
Edward contemple sa voiture. « Je vais toujours mieux que la bagnole. »
« Peut-être que vous devriez prendre un de ces Buicks ? », intervient une troisième voix. Debout sous le proche, fusil en mains, se tient George Cowles. « Ça ne serait que juste rétribution pour m’avoir tiré de cette mauvaise situation. »

Vous passez tous les trois les heures qui viennent avec des pelles, une carafe d’eau et cinq cadavres, à essayer de leur creuser une nouvelle demeure dans les collines du Kentucky.
George, dont la peau sombre luit de sueur, attrape un mouchoir dans sa poche arrière pour s’essuyer le front. « J’apprécie votre aide à tous les deux. »
« Qui sont ces crétins, au fait ? », demandez-vous en jetant une nouvelle pelletée de terre dans la tombe.
Il accompagne son sourire d'un clin d'œil malicieux. « Ce sont juste des gens du coin qui n'apprécient pas qu’un homme de couleur fasse des affaires sans leur permission. »
« Quel genre d’affaire ? » questionne Edward, alors qu’il se repose en s’appuyant sur sa pelle.
« Ce que Mr Bailey demande, c’est combien tu leur as pris ? », plaisantez-vous.
« Pas plus que ce qu’ils me devaient, répond George. Et ils ont tout gagné à vouloir arnaquer un arnaqueur. Je leur ai fait une faveur en leur montrant leurs erreurs. Enfin, pas à ceux-là, dit-il en désignant les cadavres, mais les autres types. Je devrais foutre leur tête sur des piques près de la route, mais je ne voudrais pas contrarier mes petites amies. » George vous sourit et vous ne pouvez retenir un éclat de rire.
« Je ne sais pas, George, lui dites-vous, j’en imagine bien quelques-unes s’y faire. »
George ricane. « Dans ce cas, tu devrais me les présenter. »
Vous creusez tous trois encore plusieurs minutes avant que George dise : « Vous ne m’avez pas encore expliqué pourquoi vous êtes venu me rendre visite. »
« Edward ici présent est en train de préparer le braquage d’une banque, lui répondez-vous. C’est un boulot de jour, mais on s’y prépare au mieux. La seule chose qui nous manque pour bien faire les choses, c’est un cinquième larron. Je ne vois personne d’autre que je préférerais avoir avec nous. Tu obtiendras la même part que nous et c’est un gros gâteau. » Vous lui tendez la main. « Qu’en dis-tu ? »
Faites un pari de Négociation d’une mise minimale de 1.