La différence entre CYOA et LDVELH
#10
Est-ce que « sans règles » signifie sans même avoir le moindre code à noter ?

Si c’est le cas, il n’y a rien qui me vienne en tête. Même les fictions interactives numériques qui ne demandent aucune gestion de la part du lecteur, comme Cactus Blue Motel, ont des mécanismes internes qui ne pourraient s’affranchir d’une implication du lecteur (codes à noter, compteurs à incrémenter…) si elles étaient adaptées au format papier.

Une fiction interactive qui fonctionnerait uniquement avec les « rendez-vous au… » serait une sorte de roman à choix multiples. Aurait-elle toujours un côté ludique ? J’imagine que cela dépendrait de la fin : si l’auteur a clairement défini une (ou plusieurs) bonne(s) fin(s) et plusieurs mauvaises, son récit serait un labyrinthe dont il faudrait trouver la sortie. En ce cas, on garde le côté ludique. Si, au contraire, il n’y a qu’une seule fin, et qu’on l’atteint quoi qu’il arrive, alors il me semble qu’on reste dans de la littérature pure, juste sous une forme particulière.

Je n’ai aucun exemple de fictions interactives sans règles, ludiques ou non, mais je serais très curieux d’en lire, je dois dire.

(Et d’en écrire, mais ça… bref.)
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RE: La différence entre CYOA et LDVELH - par Jehan - 30/03/2017, 11:09



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