Au nord du désert, il n'y a rien (Outremer)
#15
Terminé, au bout de ma troisième tentative. Comme d’hab’, ne lisez pas la suite si vous ne voulez pas vous gâcher la surprise.
J’ai déjà dit l’essentiel de ce que je pensais dans mon premier message. Je n’ai pas grand chose à ajouter au niveau du style. Au niveau du jeu, j’ai beaucoup aimé que les actions prises dans le passé (les objets confiés aux différents protagonistes) puissent se retourner par la suite contre nous, et que les objets pouvaient passer de l’un à l’autre. Ça oblige à envisager autant que possible les conséquences de nos choix. Tout le jeu consiste donc à trouver le bon enchaînement de choix, en fonction de ce que l’on sait des personnages. C’est simple, plaisant et efficace, parfait pour du cinquante paragraphes. D’autant qu’un œil attentif à la description des objets peut aider. Par exemple, noter que le bracelet de commandement se porte au poignet mais nécessite de parler dedans pour fonctionner rend le choix du lanceur, plus tard dans l’aventure, intéressant car il neutralise efficacement le bracelet. En revanche, ce dernier se fait naturellement avoir par le sceptre d’annulation, vu que son efficacité repose purement sur la technologie. Bref, j’ai eu le sentiment que les interactions entre les différents objets et personnages étaient bien pensées, et c’était très agréable.
Au niveau de l’univers… L’être humain est décidément désespérant. J’ai bien aimé ces coupures de trois années entre chaque apparition d’un nouveau personnage. Encore une fois, c’est bien pensé pour une A.V.H. courte. Bien aimé aussi constater l’impuissance blasée du personnage principal devant cette situation qui ne fait que s’empirer malgré ses tentatives… ce qui est le risque, quand on confie le sort d’une population à d’autres personnes (Yaztromo, prends-en de la graine). Beaucoup aimé, également, le dernier personnage. Le coup des trois vols par Kassi était sympa, moi qui pensais (naïvement) à une quelconque magie… J’ai tendance à en conclure qu’il n’y a aucune magie dans cet univers, et que même les esprits n’en sont pas vraiment. J’aimerais beaucoup lire d’autres récits dans ce monde, en découvrir les facettes encore un peu obscures (les esprits, ce qui a bien pu se passer dans la hutte entre le sorcier et Bassiléna), et connaître ce qu’il y a « au nord du désert » ! La révélation finale sur Kassi était d’autant plus sympathique qu’amenée (stylistiquement parlant, j’entends) avec beaucoup de subtilité.
À mon premier essai, j’ai envoyé Bassiléna dans la tanière du vieux lion, puis je lui ai confié le sceptre d’annulation. Lors de mon deuxième, je suis presque arrivé au bout. J’ai préféré, cette fois, l’envoyer vers mon confrère, pensant qu’il serait sensible à ses charmes et pariant sur les compétences sociale de la dame. Puis je lui ai donné le lézard volant, en pensant qu’elle éviterait la confrontation directe, cette fois. Mais non, toutes les scènes commencent de la même façon. Heureusement, l’absence de blessure (je suppose) lui permet cette fois de terrasser Malal. Puis vient le tour de Magane, que j’envoie dans la forêt, dont il revient sans encombre. À lui les jambières, qui lui permettent de vaincre Bassiléna. Enfin, la cape d’invisibilité me paraît être l’accessoire idéal pour une voleuse de talent… Mais je suis surpris par le lézard ailé, passé de Bassiléna à Magane, ce qui m’amène au (très joli) paragraphe 42…
Ma troisième et dernière tentative se déroule sensiblement comme la deuxième : sorcier, lézard, désert plutôt que forêt (histoire d’affaiblir Magane…), lanceur plutôt que jambières (trop dangereuses, vue sa blessure), puis re-cape d’invisibilité pour finir. Victoire !
Quelques erreurs repérées au fil de mes lectures. Tout d’abord, le début du paragraphe 16 parle du créateur d’illusions alors qu’on vient de remettre la cape à Kassi. Peut-être une correction stylistique à faire dans cet extrait : « La matinée est à moitié écoulée lorsqu’il atteint la zone que vous lui avez indiquée. Vous faites virevolter l’une de vos hirondelles devant lui pour lui indiquer qu’il est arrivé, car il n’y a à vrai dire aucun point de repère qui puisse le lui indiquer », qui répète un peu trop souvent le verbe indiquer. Enfin, plusieurs fautes d’orthographe, que je me permets de lister ici :
— « prêts à accepter la véracité de ce que tout ce que vous leur racontez » ;
— « l’effet des rituels passés les protégent » ;
— « son époux mourrait dans de terribles souffrances » ;
— « aux palais de l'ancient temps » ;
— « cette situation n'a plus vocation a être temporaire » ;
— « certaines des pièces qui la composent pourraient être encore amélioré » ;
— « il a finalement trouver une façon ridicule de n'en accomplir que la lettre » ;
— « Les deux mouvements s'exécute » ;
— « retire de chair les crochets effilés » ;
— « Une fois à l'intérieur, l'adolescente évite soigneusement toute précipitation qui pourrait donner » (donner quoi ?) ;
— « Les choses vont sans doute chauffer dans tribu ».
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RE: Au nord du désert, il n'y a rien - par Jehan - 27/07/2016, 13:53



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